Portrait de Marco Rubio, le candidat qui a failli envoyer Trump à la 3e place en Iowa

Marco Rubio a fini troisième de la primaire républicaine en Iowa, réunissant 23,1% des voix, juste derrière Donald Trump (24,3%). Ce jeune outsider, sénateur de Floride d’origine cubaine, est qualifié d’Obama Républicain par ses adversaires. Son objectif : tirer son épingle du jeu face aux excès de Donald Trump et Ted Cruz, et fédérer l’électorat hispanique délaissé par son parti :

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8 Comments

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  • Marino , 3 février 2016 @ 11 h 43 min

    Spécialiste affiché de politique étrangère, Marco Rubio est un infatigable pourfendeur de l’administration Obama.

    «Il peut sembler moins radical que Cruz ou Trump, mais il défend une politique étrangère belliciste, une politique fiscale rétrograde, il veut priver des dizaines de millions de gens d’assurance maladie et détruire l’environnement. A part ça, c’est un modéré», ironisait hier l’économiste Paul Krugman, éditorialiste au New York Times.

    Le regard tourné vers les primaires du New Hampshire (9 février) et de Caroline du Sud (20 février) puis le caucus du Nevada (23 février), Marco Rubio et ses alliés vont tenter de dépeindre la course à l’investiture comme une bataille entre trois hommes, le trio de tête de l’Iowa. Dès mardi matin, un super-PAC (groupe de soutien) pro-Rubio a diffusé dans le Nevada une publicité en ce sens. «Ted Cruz dit que Donald Trump défend un tas de positions libérales. Donald Trump dit que Ted Cruz ne peut pas battre les démocrates. Et bien, ils ont tous les deux raison, martèle le narrateur. Marco Rubio est le conservateur qui peut gagner, et la machine Clinton le sait. Rubio va unir les républicains et restaurer le rêve américain. Si vous n’êtes pas avec Marco, vous élisez les démocrates», conclut le spot télévisé d’une trentaine de secondes.

    Son slogan, «un nouveau siècle américain», se veut une ode à la grandeur des Etats-Unis, plongés selon lui dans la décadence par deux mandats successifs de Barack Obama. «Si Hillary Clinton ou Bernie Sanders est élu, nous deviendrons une grande nation en déclin», a-t-il mis en garde lundi soir. Incarnation du rêve américain, il ne cesse de mettre en avant son histoire personnelle et celle de ses parents, arrivés à Miami sans moyens ni éducation. A chaque meeting, chaque réunion, il vante «le caractère exceptionnel» de cette Amérique où le fils d’un barman et d’une femme de chambre a pu gravir les échelons jusqu’à faire, en 2010, son entrée au Capitole en tant que sénateur.

    Elément essentiel de son discours politique, l’immigration pourrait se révéler son principal handicap dans la course à l’investiture.

    En 2013, Marco Rubio a fait partie du «gang of eight», un groupe bipartisan de huit sénateurs à l’origine d’un projet de réforme migratoire. Le texte, enterré par le Congrès à majorité républicaine, prévoyait notamment un très long chemin vers la citoyenneté pour des millions d’immigrés illégaux.

    Ses adversaires, Ted Cruz en particulier, lui reprochent sans cesse son incohérence.
    Entre les deux sénateurs d’origine cubaine, la bataille promet d’être rude.

    A suivre …

  • Lorong , 3 février 2016 @ 12 h 48 min

    Marco Rubio souhaite aussi que l’on enseigne la Génèse en cours de science… Dieu merci des fous pareils, on a plus que dans certaines écoles hors contrat.

  • toubib16 , 3 février 2016 @ 16 h 35 min

    Et alors ???
    C’est quand même mieux que l’histoire de l’islam ou la théorie du genre !!!

  • J_75 , 3 février 2016 @ 17 h 32 min

    Autant Rubio peut paraître intéressant si l’on regarde l’ensemble de son programme, autant il est néoconservateur, belliciste et a soutenu la guerre en Libye, veut envoyer des troupes en Syrie, mettre en place une no-fly zone pour empêcher la Russie de ratiboiser les terroristes & djihadistes et enfin il veut renverser Assad. Ce pourquoi il n’est, de mon point de vue, pas préférable à Trump ou Cruz.

    Marco Rubio, Jeb Bush, John Kasich, Carly Fiorina, Hillary Clinton, tous des néoconservateurs “faiseurs de démocratie”!

    Et je crains que Ben Carson le soit aussi, il semble avoir radicalisé son discours dans le mauvais sens (néocons) après avoir fait preuve d’un relatif pragmatisme. Propos musclés contre l’intervention russe en Syrie (alors qu’elle combat très efficacement les extrémistes), volonté d’augmenter l’interventionnisme…

    Malheureusement, Rand Paul, successeur de son père Ron Paul, se retire de la campagne.

  • peripathos , 4 février 2016 @ 0 h 17 min

    GO TRUMP !

    Trump malgrè ou “grâce à ” ses excès , comme outsider , est le meilleur candidat anti système et extablishment .
    Rubio c’est le jeune homme trop lisse et propre sur lui , “self righteous” , “pro amnesty” qui se fera massacrer par les medias dans l’élection générale …
    C’est ce que veulent les MSM .
    Comme avec Obama , ls veulent un républicain qui ne soit pas un battant et un leader pour assurer la victoire du candidat “liberal” càd “démocrate” .

    Pour gagner il va falloir cogner sec et être un vrai trublion qui n’a pas peur des médias !
    So GO TRUMP candidat atypique et qui rend les medias nerveux

  • Gauthier , 4 février 2016 @ 10 h 32 min
  • Lorong , 4 février 2016 @ 11 h 21 min

    C’est un problème, voyez-vous parce que le récit de la Génèse n’a rien de scientifique…rien dans la Bible ne l’est d’ailleurs.
    Un Marco Rubio pense, sans doute, comme 26% de ses compatriotes que le soleil tourne autour de la terre. A force de faire croire que la Bible dit la Vérité, quand bien même la science et l’histoire/archéologie démontreraient jour après jour le contraire, on aboutie à cela. 26% d’une population qui pense que la Terre est au centre de l’univers .

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