Affaire Cahuzac : Selon Claude Guéant, «le pouvoir a dû savoir»

Interrogé mardi sur RFI à propos de l’affaire CahuzacClaude Guéant a affirmé que sous Nicolas Sarkozy, « des enquêtes plus approfondies » qu’une simple déclaration de patrimoine avaient été menées sur les ministres. Le but ? « Être sûr » de leur situation afin « d’éviter le moindre risque ». Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, il est « évident » qu’à un moment, « le pouvoir a dû savoir ». Claude Guéant estime simplement que « question est de savoir quand ».

Une prise de position qu’il a réitérée mercredi matin sur Radio Classique en affirmant qu’alors que « les rumeurs circulent depuis longtemps, il y avait moyen de savoir ». Car « dès lors que des rumeurs circulent, le gouvernement a le moyen d’en savoir davantage » notamment en diligentant des « enquêtes » par ses services.

Mercredi matin, le président de l’UMP Jean-François Copé a demandé sur Europe à ce qu’on « aille au fond des choses» dans ce dossier : soit le président « ne savait rien et c’est quand même extrêmement grave parce que cela signifie que lui-même fait preuve d’une certaine candeur, soit il savait et ça veut dire qu’il a menti aux Français ».

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16 Comments

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  • Charles , 3 avril 2013 @ 11 h 09 min

    http://www.sudouest.fr/2011/09/22/quel-role-a-joue-claude-gueant-dans-l-affaire-boulin-506566-4697.php

    Pour le frère Guéant,le frère Nicky aurait pu faire une petite enquéte
    sur les liens du jeune Guéant avec l’assassinat du ministre Boulin
    en fin 1979,juste avant d’etre nommé premier ministre par VGE
    en remplacement du bon M Barre,devenu un boulet pour les présidentielles de 1981.

    A l’epoque le frere Gueant occupait un poste clé auprès du ministre Christian Bonnet.

    Pour mémoire,la nomination effective de Robert Boulin a Matignon en fin 1979
    ,lui le gaulliste historique incontestable et irréprochable,aurait torpillé
    le dénommé frère Jacques Chirac ,nouveau président du nouveau RPR.

    Non seulement Boulin fut assassiné,mais en plus,il fut au préalable torturé
    pour le faire parler.En effet,il ne pouvait pas avoir accepté l’offre de VGE
    sans avoir consulté en secret d’autres gaullistes……

  • Diex aie ! , 3 avril 2013 @ 11 h 29 min
  • Komdab , 3 avril 2013 @ 11 h 30 min

    Qu’il l’a ramène pas trop à l’UMP, il ferait mieux de se faire tout petit. Si la plupart des Français ont la mémoire courte ce n’est pas le cas de tous.

  • Komdab , 3 avril 2013 @ 11 h 34 min

    Ahah excellent !

  • jejomau , 3 avril 2013 @ 11 h 43 min

    Bien sûr que Hollande SAVAIT puisque c’est Sarkozy qui a placé CAHUZAC à la Commission des Finances et que …… Claude Guéant était Ministre de l’Intérieur !!!!!!!! D’autre part, Cahuzac était un “intime” de longue date”, un “poids lourd” , un des meilleurs au PS !!!!!!

    quelques éléments sur Cahuzac :

    “Jérôme Cahuzac est élevé par d’anciens résistants proches de Pierre Mendès France : son père, ingénieur en armement et grand invalide de guerre, comme membre du réseau de Jean-Pierre Vernant ; sa mère, fille d’un notable pétainiste de Castelnaudary, devenue professeur d’anglais de classe préparatoire au lycée Henri-IV, comme organisatrice d’un réseau de passeurs de réfugiés juifs vers l’Espagne

    fréquente le Cercle de l’Union interalliée et est membre du Grand Orient de France.

    Il est le frère d’Antoine Cahuzac, directeur général d’EDF Énergies Nouvelles6 et ancien président du directoire d’HSBC Private Bank France.

    En 1993, il dépose les statuts de « Cahuzac Conseil »8, une SARL qui travaillera exclusivement pour l’industrie pharmaceutique. Jérôme Cahuzac reconnaît avoir gagné beaucoup d’argent en officiant comme « conseiller purement technique » de la plupart des laboratoires pharmaceutiques9.

    En 2007, Jérôme Cahuzac est condamné sans peine ni inscription au casier judiciaire pour avoir employé au noir dans sa clinique une femme de ménage philippine en situation clandestine en France de juillet 2003 à novembre 2004

    Entré au Parti socialiste en 1977…… En 1997, il décide de se lancer dans la vie politique élective et choisit le Lot-et-Garonne. Il est élu député de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne en 1997, puis devient conseiller général du Lot-et-Garonne de 1998 à 200112. Il est élu maire de Villeneuve-sur-Lot en 2001 à la faveur d’une élection triangulaire13 et devient président de la communauté de communes du Villeneuvois en 2001

    Le 24 février 2010, il est choisi par le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l’Assemblée nationale (103 voix contre 60 pour Jean-Pierre Balligand et 3 voix pour Dominique Baert) pour prendre la présidence de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, en remplacement de Didier Migaud, nommé premier président de la Cour des comptes par…………… Nicolas Sarkozy.

    Il est nommé ministre délégué au Budget dans le premier gouvernement Ayrault le 16 mai 2012”

    http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Cahuzac

    BREF : les extraits mis ici en exergue parlent d’eux-mêmes, je ne ferai aucun commentaire, on a tous compris…..

  • Laura , 3 avril 2013 @ 11 h 48 min

    Lu hier :

    AFP
    02/04/2013 | Mise a jour : 19:17

    Le sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF) à la police judiciaire (PJ) parisienne, Noël Robin, qui a supervisé de grands dossiers politico-financiers, dont l’affaire Bettencourt, a mis fin à ses jours aujourd’hui, a-t-on appris de source policière. Le haut fonctionnaire, contrôleur général, âgé de 55 ans, a été retrouvé mort peu après 17H00 à Saint-Germains-en-Laxis (Seine-et-Marne ). Il se serait suicidé par balle, selon les tout premiers éléments de l’enquête, pour une raison indéterminée. M. Robin, qui était sous-directeur depuis quelques années, a notamment dirigé la brigade financière de la PJ parisienne, ainsi que la brigade criminelle. Il a à ce titre dirigé et supervisé de grandes affaires et scandales politico-financiers, dont l’affaire Bettencourt.
    Le sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF) à la police judiciaire (PJ) parisienne, Noël Robin, qui a supervisé de grands dossiers politico-financiers, dont l’affaire Bettencourt, a mis fin à ses jours aujourd’hui, a-t-on appris de source policière.

    L’avocat Olivier Metzner et maintenant le sous directeur de la PJ… Triste monde

  • Komdab , 3 avril 2013 @ 11 h 49 min

    Que voulez-vous ils sont tous copains depuis l’école Alsacienne, Henri IV jusqu’à Sciences-Po, ENA !

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