Le pouvoir est faible, le pouvoir a peur d’une bavure… Le pouvoir n’existe plus!

Vraiment, je suis très, très mal à l’aise quand je vois sur YouTube toutes ces vidéos sur les dernières manifestations contre la loi El Khomri. Si tous ces jeunes, qui ne savent d’ailleurs bien souvent pas pourquoi ils sont descendus dans la rue, ont tous les droits de sécher leurs cours pour manifester – car c’est un droit fondamental de toute démocratie -, il est parfaitement scandaleux de laisser une bande d’énergumènes tout casser, et en premier lieu casser du flic.

Regardez ces vidéos ! Qui casse, qui provoque, qui détruit, qui tape à coups de bâtons, de pavés, de pierres, de cocktail Molotov même sur les gendarmes, CRS et autre flics ? Toujours les mêmes ! Que ce soit à Calais, à Paris, à Nantes. Ceux que le quatuor Hollande-Valls-Cazeneuve-Urvoas, qui a le malheur de diriger notre malheureux pays, laisse agir en toute impunité. Ces bandes de corbeaux noirs, dont les groupes ne sont toujours pas interdits, que sont les antifas, No Border, Black Blocs et autres jeunes venus de banlieue pour se défouler, savent que nos policiers ne leur feront pas grand-chose. Qu’une arrestation est fortement improbable. Qu’une sanction judiciaire ne sera jamais prononcée. Que leur impunité est absolue. Car le pouvoir est faible. Le pouvoir a peur d’une bavure. Le pouvoir n’existe plus.

Cet Etat préfère laisser ses policiers se faire insulter, se faire tabasser, se faire blesser plutôt que de réagir comme il devrait le faire, c’est à dire ordonner aux forces de l’ordre de rétablir l’ordre par tous les moyens : foncer sur les racailles, leur répondre, les arrêter, les mettre à la disposition de la justice en comparution immédiate pour qu’ils soient condamnés à des peines sévères. Au lieu de cela, sur les vidéos, on voit les forces de l’ordre reculer, reculer, lancer quelques faibles jets de gaz lacrymo, quelques coups de boucliers. Et recevoir beaucoup, jusqu’à des projectiles enflammés. Et lorsque par malheur l’un des leurs, qui n’en peut plus de se faire insulter après avoir été aspergé d’œuf, de farine, a son poing qui vient s’écraser sur le nez d’un lycéen indélicat, c’est la garde à vue, son ministre qui le désavoue, le système judiciaire qui se met en branle et la rue qu’on laisse gronder…

Avez-vous vu cette vidéo d’amateur prise à Nantes, le 31 mars, montrant une quinzaine de lycéens et collégiens encapuchonnés venus d’on ne sait où – enfin, si, on le sait sans qu’on puisse l’écrire – se déchaîner sur une Citroën ? Quelques secondes avant, ils avaient mis le feu à une poubelle et autres bricoles. Après avoir défoncé le pare-brise et les vitres à coups de pieds, ils ont réussi à pousser la voiture dans le brasier. Dix secondes plus tard, la voiture flambait et les gamins-voyous de pousser des cris de victoire. Sur la vidéo, on entend distinctement un hélicoptère survolant la scène. Leurs visages sont clairement identifiables, mais quelle autorité oserait les interpeller ? Pour un simple rappel à la loi, sans doute. Et encore…

Voilà l’état de droit dans lequel la France est désormais plongée. L’ordre de nos gouvernants est clair : laisser la jeunesse s’exprimer, casser, détruire et surtout éviter les bavures. Au détriment des biens et des valeurs. Comme ces mêmes gouvernants laissent nombre de banlieues aux mains des dealers et autres islamistes.

Voilà dans quel état la France vit actuellement. Dans cette France que nous ne reconnaissons plus où les vertus régaliennes de l’État ont été abandonnées au profit de la chienlit qu’évoquait jadis le général de Gaulle.

Floris de Bonneville – Boulevard Voltaire

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