AUDIO | Les lubies du MEDEF sur le chômage

Un libertarien n’est pas forcément du côté des patrons, la preuve avec le French Libertarien :

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  • Boutté , 4 août 2014 @ 7 h 28 min

    L’ Economie est une science aussi exacte que la météorologie . L’ immense spécialiste français que Hollande a su écarter de son chemin avait été placé au poste de pilotage de l’Economie de la planète par Sarkosy dès son arrivée au pouvoir . Ayant devant les yeux tous les compteurs et les instruments de navigation , il n’a pas un instant soupçonné la catastrophe qui est arrivée . Mieux même : pendant son règne il encourageait la Grèce à s’endetter pour parvenir à un niveau européen de revenus et de confort . Je vous laisse, dans ces conditions, imaginer ce que valent les autres économistes ! ! !

  • jindal , 4 août 2014 @ 12 h 16 min

    ben non, baisser le coût du travail, ça ne veut pas forcément dire baisser les salaires nets, mais plutôt baisser les charges (et donc baisser les salaires bruts sans modifier les revenus des Français).

  • Tolosan , 4 août 2014 @ 18 h 25 min

    Certes certes, l’idée de réduire les charges des entreprises semble a priori la panacée universelle qui règle tout. Sauf qu’il faut aller au bout de la démarche et ne pas se contenter de ya ka!! En effet, si l’on baisse les charges, il y aura fatalement manque à gagner pour l’état ! Donc, que fait l’état ?
    1) Il emprunte? Dans ce cas, c’est l’emprunt qui finance la réduction des charges sans perte de pouvoir d’achat.. ou en d’autres termes, on reporte à plus tard les vraies questions!
    2) Il réduit son train de vie. Et il faut faire des choix!
    2A: Il réduit les prestations sociales par exemple, ce qui revient à réduire le pouvoir d’achat de ceux qui en touchent… Ah? Mais alors, où est la réduction des charges sans perte de pouvoir d’achat pour tous ?
    2B: Il réduit ses commandes d’équipement ? Mais, alors, les entreprises concernées vont voir baisser leur chiffre d’affaire… et comment vont-elles faire pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés, sans parler de licenciements…
    2C: Il réduit le nombre de fonctionnaires, par exemple, en remplaçant juste une fraction de ceux qui partent à la retraite. Cela revient à dire en gros: on va faire travailler plus les fonctionnaires pour qu’ils compensent les réductions de charges accordées aux entreprises.
    2D: L’état diminue les retraites et les salaires des fonctionnaires. Pas con du tout! Mais alors, pour tous ces gens, il y a aura réduction du pouvoir d’achat sur l’autel de la réduction des charges!
    2E: L’état privative des pans entiers des services qu’il assume. L’idée est que cela revient moins cher de faire exécuter lesdits services par des sociétés privées que par des fonctionnaires. Néanmoins, il y aura sûrement plus de fonctionnaires sur le carreau que de personnes embauchées dans les sociétés privées pour exécutés les mêmes tâches.

    Conclusion: Si vous avez une idée, envoyez la vite au ministre des finances. Cela fait 60 ans que tous les ministres qui se sont succédés ont cherché en vain une solution à la question sous-jacente derrière toutes les solutions envisagées: Comment relancer l’économie en prenant des mesures qui pénaliseraient le pouvoir d’achat de certaines catégories sociales sans accroître celui des autres ? En d’autres termes, comment relancer l’économie sans accroître la demande intérieure, et sans reposer sur l’emprunt ? Alors, le seul espoir qui nous reste, c’est la demande extérieure, c’est-à-dire les exportations. Donc, là, on joue au poker économique avec la question suivante: En réduisant les marges des entreprises, on ne peut qu’affaiblir la consommation intérieure (pour les raisons explicitées ci-dessus) ce qui est mauvais sur le court terme, mais cela pourrait-il être compensé par un accroissement de nos exportations qui relancerait l’activité sur le long terme ?

  • Tolosan , 4 août 2014 @ 18 h 42 min

    Désolé. Petite erreur à la fin du texte: il faut comprendre “En réduisant les charges des entreprises” et non “En réduisant les marges des entreprises”

  • Paule C , 4 août 2014 @ 23 h 32 min

    Complètement à côté de la plaque. Si ce gouvernement arrêtait de matraquer les patrons, gros et petits (et les salariés aussi, d’ailleurs) , il n’y aurait pas besoin de ce “pacte de responsabilité” dont il parle beaucoup pour éviter de le mettre en place. C’est est un non sens économique, tout le monde le sait, même eux qui ont pondu cette énormité; c’est d’ailleurs pour ça qu’ils retardent au maximum une mise en œuvre dont ils savent qu’elle est impossible parce que le principe est stupide.

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