Macron et le syndrome Martine Carol (Vidéo)

Pour être honnête, je dois dire que je n’aurais jamais imaginé entendre un jour un président de la République déclarer : « Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais été mon amant. » Jadis, on voyait le bourgeois – et plus encore sa bourgeoise – aller s’encanailler dans des établissements interlopes. Il n’est pas impossible que Macron et Brigitte Macron participent d’un même tropisme. On fraye avec les border lines, on les invite à l’Elysée, on se trémousse avec eux, on en frissonne d’excitation…

On finira bien sûr par savoir, un jour, ce qui a lié véritablement Macron et Benalla, ce petit marlou d’une banlieue ethnique d’Evreux devenu, du fait du prince, un intime du couple présidentiel. Au point de posséder les clefs de leur maison du Touquet, de les accompagner en vacances, de les tutoyer, d’être présent à leurs côtés partout et en tous lieux, sur les courts de tennis, au ski, en promenade à vélo, en visite à Giverny, etc.

Simple favori ou caïd dominateur ? Macron est peut-être atteint de ce qu’on pourrait appeler le syndrome Martine Carol. En 1943, alors qu’elle était déjà une starlette prometteuse, Martine Carol rencontra dans un cabaret Pierre Louvel, plus connu sous le nom de Pierrot le fou. Comme souvent les oies blanches, elle sera subjuguée par la virilité affichée du mauvais garçon. Jusqu’au jour où Pierrot le fou va abandonner la jeune actrice dans un bois, quasi nue, au motif qu’elle refusait de faire – aussi – le bonheur de ses potes…

Les faits divers et la littérature sont pleins de ces histoires de greluches tombées sous l’emprise de voyous. Des histoires qui, dans la majorité des cas, finissent mal, voire tragiquement.

Est-ce à dire que Macron, passé de l’adolescence à une liaison avec une dame beaucoup plus âgée, et de ce fait immature – pour ne pas dire femmelin – sur un certain plan, a été comme fasciné par un Benalla débordant de testostérone ? La question peut se poser. Car il n’est pas anodin que Benalla, tchatcheur de première, ait été choisi – et imposé dans ce rôle – pour protéger Macron. Comme le souffreteux de la cour de récré se place sous la protection du caïd du coin. Fasciné le Macron. Et séduit par un lascar des cités, arrogant et agressif.

A partir de là, les passe-droits, les badges de toutes sortes, le salaire mirobolant, la grosse berline, l’appartement quai Branly, le port d’armes, l’impunité dont jouissait Benalla (dont on sait aujourd’hui qu’il traitait les policiers dans les mêmes termes que le font les racailles des banlieues), s’expliquent. C’est l’équivalent de la gourmette en or que, naguère, la fille soumise (comme on disait alors) offrait à son mâle. Et aujourd’hui la cougar à son godelureau.

Sans vouloir tomber dans la psychologie de quatre sous, tout se passe comme si Macron, qui a du goût pour le théâtre et le travestissement (souvenons-nous de son déguisement en pilote de chasse…) et une propension à la provocation, ne connaissait désormais plus de limite à ses transgressions. Ce que Castaner, ce Benalla du pauvre (il ne vient pas des quartiers sensibles, lui), a bien compris quand, évoquant la photo où l’on voit le couple Macron vautré dans les salons de l’Elysée avec les membres très dévêtus d’un groupe LGBT, a twitté (je résume) : « C’est une photo qui choque les homophobes, tant mieux ! C’est pour cela qu’il faut la publier ! » On est toujours rattrapé par ses turpitudes. Le reste, à suivre, ne sera pas triste non plus…

Alain Sanders – Présent

 

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