Sylvie Goulard n’est pas “clean” du tout! (Vidéo)

« I’m clean » («je suis propre »), avait durant son audience Sylvie Goulard, demandant aux eurodéputés, qui l’ont parfois malmenée, de respecter « la présomption d’innocence ». Désignée par Emmanuel Macron, la Française brigue le portefeuille aussi vaste que stratégique du « Marché intérieur ».
Plusieurs députés ont soulevé les « questions éthiques » posées par les enquêtes visant la Française, qui appartient au troisième grand groupe politique de l’UE. D’autres ont dit « ne pas comprendre » comment elle pouvait prétendre être commissaire après avoir démissionné pour les mêmes raisons du gouvernement. « Un usage existe en France (…) selon lequel tout ministre, à partir du moment où il serait mis en examen, devrait démissionner », a-t-elle expliqué. « Dans les institutions européennes, un tel usage n’existe pas (…) Je n’ai pas été mise en examen, mais j’ai estimé alors pour une raison, avoir la responsabilité des armées françaises, (…) que je ne pouvais pas faire courir ce risque », a poursuivi l’ancienne députée européenne (2009-2017)

La Française a déjà remboursé 45.000 euros au Parlement européen, correspondant à huit mois de salaire d’un de ses assistants, pour lequel elle n’a pu fournir aucune « preuve de travail ». « Un aveu », selon ses détracteurs. « Je n’ai rien reconnu », a-t-elle répondu, niant toute « intention frauduleuse ». Elle a expliqué qu’« il y avait eu des problèmes au moment de (la) démission » de ce collaborateur et qu’elle n’avait pas eu envie de s’« engager dans une procédure de licenciement ».
Sylvie Goulard a également été interrogée sur son travail de « consultante », moyennant « plus de 10.000 euros » mensuels, pour un groupe de réflexion américain, l’institut Berggruen, d’octobre 2013 à janvier 2016, alors même qu’elle était eurodéputée. « Tout était légal », a-t-elle souligné. « Je conçois que les sommes soient élevées », mais « ça correspond aux conditions qui se pratiquent ».

 

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