Le salaire d’Emmanuelle Wargon, fille de son père… (Vidéo)

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Oh! Que les énarques n’aiment pas qu’on leur parle pognon et avantages…

Emmanuelle Wargon, née Stoléru* le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une haute fonctionnaire, femme politique et représentante d’intérêt française. Après avoir occupé différents postes administratifs au ministère de la santé, elle rejoint le groupe Danone en qualité de directrice de la communication et des affaires publiques, ce qui l’a amené à exercer des activités de lobbying industriel, entre autres sur des sujets touchant l’environnement. Le 16 octobre 2018, elle est nommée secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire. (Wikipédia)

 

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Lionel Stoléru est le fils de Ilie (Élie en français) Stoléru, juif originaire de Vaslui en Roumanie, et de Fernande Blum, juive originaire d’Autriche. Sous le régime de Vichy, toute sa famille est fichée en tant que juive par la préfecture de la Loire-Inférieure (aujourd’hui Loire-Atlantique) mais elle échappe à la déportation.

Son père est directeur technique des brasseries de la Meuse (situées sur le site de l’ancienne carrière de Miséry dans le quartier Chantenay à Nantes).

Il est diplômé de l’École polytechnique7,2 (classé 2e à la sortie8, promotion 1956) et ingénieur du Corps des mines. Il obtient un doctorat en économie (Ph.D.) de l’université Stanford à Palo Alto, Californie, sous la direction du Prix Nobel d’économieKenneth Arrow.

Lionel Stoléru est ingénieur des mines à l’arrondissement de Douai de 1963 à 1965, puis chargé de mission au Commissariat au plan jusqu’en 1968. Il travaille brièvement à la direction des affaires financières du Crédit lyonnais puis devient conseiller de Valéry Giscard d’Estaing à partir de 1969. C’est à cette période qu’il développe l’idée de l’impôt négatif dans Vaincre la pauvreté dans les pays riches après un voyage aux États-Unis où le sujet était à l’époque très discuté au niveau politique, et même expérimenté dans certaines régions10. Après des révoltes dans différentes prisons en 1974 et 1975, il crée le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi), association menant les étudiants à intervenir en milieu carcéral pour aider à la réinsertion des détenus9.

De 1969 à 1988 il est maître de conférences de mathématiques puis professeur de sciences économiques à l’École polytechnique11, et ensuite professeur d’économie à l’École des mines de Paris.

De 1986 à 1988, il est président de la chambre de commerce France/Israël et occupe ce poste de nouveau depuis 1993. De 1990 à 1997, il est conseiller économique du Premier ministre roumain Petre Roman et du président ukrainien Leonid Kravtchouk.

En 2003, il est nommé président du Conseil d’analyse économique (CAE) par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin1.

Il fait partie de tous les gouvernements sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing à partir de 1974. Il est secrétaire d’État chargé de la condition des travailleurs manuels sous le premier gouvernement de Jacques Chirac puis reconduit sous les gouvernements Raymond Barre.

De 1977 à 1981, sous les gouvernements Barre 2 et 3, il sera secrétaire d’État chargé de la condition des travailleurs manuels et immigrés. Il instaure une « aide au retour » de 10 000 francs afin d’inciter les immigrés à rentrer définitivement dans leur pays d’origine14.

En 1977, il fonde le Carrefour social-démocrate avec René Lenoir et Olivier Stirn.

Candidat à la députation dans la deuxième circonscription des Vosges lors des élections législatives de 1978, Lionel Stoléru est battu par le socialiste Christian Pierret. Il est à nouveau battu, dès le premier tour, dans la même circonscription, aux élections législatives de 1981. Élu conseiller généraldu canton de Provenchères-sur-Fave en 1979, il est battu en 1982 ce qui met un terme définitif à sa courte carrière élective dans le département des Vosges.

À l’hiver 1981, il cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme ».

En 1988, il est élu député dans l’Oise avec l’étiquette « Majorité présidentielle », soutenu par le Parti socialiste, dans le cadre de l’ouverture au centre ; il quitte son mandat au bout de deux semaines en raison de sa nomination au gouvernement de Michel Rocard. En 1993, il se représente sous la bannière de Génération écologie mais est éliminé au premier tour.

Aux municipales de 2001, il est présent sur une liste dans le 16e arrondissement de Paris menée par le socialiste Jean-Yves Mano. En 2006, il est président du Conseil de développement économique de Paris.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il soutient Nicolas Sarkozy. Le 15 juillet 2007, il est chargé d’une mission officielle sur le développement des petites et moyennes entreprises.

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