Royaume-Uni : le Brexit en tête d’un sondage

Le 23 juin, les Britanniques devront décider si oui ou non ils veulent rester dans l’Union Européenne. Selon un sondage publié ce dimanche, 43% des Britanniques seraient pour quitter l’Union europénne, 39% pour le statu quoi et 18% indécis. “Evidemment, ce sont ces 18% qui vont faire la différence”, détaille le journaliste de France 2 interrogé dans le JT de 20h ce dimanche :

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9 Comments

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  • Marino , 4 avril 2016 @ 10 h 45 min

    * Brexit : cinq raisons pour lesquelles les Britanniques veulent quitter l’UE

    1 – Contrôler l’immigration
    Si l’Europe n’apparaît pas en tête des préoccupations des électeurs, c’est en revanche le cas de l’immigration. Depuis plusieurs années se répand un sentiment de «trop plein» en Grande-Bretagne, entretenu par le parti souverainiste Ukip (United Kingdom Independence Party) et, dans son sillage, les partis de gouvernement. Plus de la moitié de l’immigration nette en Grande-Bretagne provient de l’Union européenne, en particulier des pays de l’Est (Pologne, Roumanie, pays baltes…).
    Les eurosceptiques estiment qu’en dehors de l’UE, le Royaume-Uni pourrait enfin reprendre le contrôle de ses frontières et de sa politique migratoire

    2 – Restaurer la souveraineté nationale
    La souveraineté de la représentation nationale britannique, «mère de tous les Parlements», est sacrée dans l’esprit des Anglais. Les politiques vivent très mal le sacrifice qu’impose l’appartenance à l’UE, d’où seraient originaires 70% des textes de lois applicables

    3 – Quitter un navire qui prend l’eau
    La crise de la zone euro qui n’en finit pas, le renflouement de la Grèce à coups de milliards d’euros (auquel le Royaume-Uni n’a pas participé), le naufrage des migrants nourrissent la vision britannique d’échec du projet européen et d’un continent à la dérive. Par contraste, le dynamisme retrouvé depuis deux ans de l’économie britannique les conforte dans l’idée qu’il est grand temps de «se détacher de ce cadavre» pour survivre et prospérer.

    4 – S’affranchir des régulations de Bruxelles
    Si les multinationales sont largement en faveur du maintien dans l’UE, les patrons de petites et moyennes entreprises se plaignent des entraves des normes et régulations imposées par Bruxelles sur leur liberté d’entreprendre. Les agriculteurs critiquent les contraintes de la politique agricole commune. Les pêcheurs souffrent des restrictions imposées par l’UE. La directive sur le temps de travail (48 heures hebdomadaires) est vitupérée, par exemple pour les médecins hospitaliers. La City peste contre les normes financières européennes et les limitations imposées sur les bonus des banquiers. Le Brexit permettrait également au Royaume-Uni d’économiser les 11 milliards de livres de sa contribution nette au budget européen.

    5 – Commercer librement avec le monde
    Si l’appartenance au premier marché mondial facilite les échanges commerciaux, les eurosceptiques estiment que Londres pourrait faire mieux hors du cadre de l’UE. Ils voudraient voir Londres reprendre son siège à l’Organisation mondiale du commerce pour signer ses propres partenariats avec des pays extérieurs, comme la Chine, l’Inde, les émergents d’Asie ou d’Amérique latine, et retrouver sa place sur la scène internationale

  • eric-p , 4 avril 2016 @ 13 h 19 min

    Tout à fait !

    J’ajoute que toutes les menaces et intimidations particulièrement maladroites
    des dirigeants de l’UE sur les électeurs de GB risquent d’avoir l’effet exactement
    inverse de celui escompté par l’oligarchie bruxelloise !
    Ils sont vraiment cons, c’est le cas de le dire…

    C’est un peu comme dans un couple: Lorsqu’un mari retient sa femme sans revenu en lui faisant bien sentir qu’elle ne sera “plus rien” si elle le quitte,
    elle a plutôt tendance à vouloir faire sa valise quand même !

    Pour de nombreux britanniques, le Brexit sonne comme un défi pour le retour de la GB sur la scène internationale.
    Trop tentant…

  • Charles , 4 avril 2016 @ 19 h 45 min

    Une éventuelle sortie de la GB déclenche la panique à la fois
    chez les marionnettes de l’empire, mais surtout chez les zelites de Berlin.

    Ils savent que si la GB sort, alors la France finira par sortir.
    Une sortie GB est plus facile puisque la GB a su garder sa monnaie.
    La sortie de la France sera ensuite rendue plus facile par la sortie de la GB.

    Ensuite, les pays du sud catholique suivront la France qui est leur chef de file naturel.
    Bref, ce sera la fin de l’occupation allemande comme en Novembre 18 & Août 45.

    De plus, un certain nombre de mesures sont suspendues par Berlin Bruxelles.
    ceci pour tenter d’aider le soumis David Cameron à survivre et passer l’été.
    De plus, ils ne veulent pas effaroucher les autres pays du sud.

    Si le Brexit échoue, alors ces mesures seront ensuite lancées de force.
    Ce sera la vengeance chermanique dans toute sa force contre le Sud.
    A savoir tous les pays catholiques (ou ex catholiques) .du Sud.

    Le chantage au brexit est assez pitoyable et maladroit.
    comme si les pays membres pouvaient se passer de la city.
    Ceci explique la tentative actuelle de Berlin de contrôler la bourse de Londres.

    Pour mémoire, c’est Berlin qui a bloqué le projet de fusion aèrospace/défense
    entre Airbus et British Aerospace qui devait faire naître un nouveau groupe.

  • Frederik Woudpreker , 5 avril 2016 @ 7 h 58 min

    Votre commentaire me semble globalement juste, mais partiellement faux : il n’est pas possible de réduire la problème à une opposition “bons catholiques du sud, contre mauvais protestants du nord”…
    Tout simplement parce qu’une grande partie de l’Allemagne est… catholique !
    Idem pour la Grande-Bretagne…
    Cdt quand-même, FW.

  • Trahi , 5 avril 2016 @ 8 h 19 min

    HA, l’Allemagne comme l’Angleterre sont catholiques? Tiens, tiens comme la France?
    Ces pays tout comme l’Europe, ne sont plus RIEN. Les habitants pour la plupart sont “belzébu” tout simplement. Ils ont fait leur choix.
    Comme il se dit, on ne peut servir Dieu et l’argent.
    Le monde en général a choisi: l’argent et certainement pas une religion.

  • pauledesbaux , 5 avril 2016 @ 8 h 48 min

    BRAVO quand LA FRANCE PRENDRA6T6ELLE LE MEME CHEMIN IL FAUT ABSOLUMENT PREPARER UN AUTRE AVENIR A NOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS ALLONS UN PEU COURAGE ET PARTONS DE CETTE EUROPE DE MRD

  • Bobby_by1 , 5 avril 2016 @ 23 h 30 min

    C’est c’est bizarre c’est que vous dites par rapport aux immigrés des pays de l’Est en Royaume-Uni, car à ma connaissance il y a 160 000 français, 112 000 roumains et 18 000 estoniens , 135 000 lituaniens etc…

    Il y a que les polonais qui sont presque 750000 , donc qui dépasse les Français.

    Et quand il parle des immigrés il parle aussi des immigrés français et belge pas que des immigrés venu des pays de l’Est.

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