Roscoät tacle Bourdouleix

Décidément, le recentrage du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) ne plaît pas à tout le monde. Après Gonzague de Chantérac, c’est au tour d’Annick du Roscoät de dire tout le mal qu’elle pense du rapprochement du parti d’Antoine Pinay avec l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES) qui réunit le Nouveau centre d’Hervé Morin, le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d’Hervé de Charrette. Dans un communiqué, la Présidente d’honneur du CNIP, Présidente de 2000 à 2009 se déclare “écœurée” par l’attitude de Gilles Bourdouleix, l’actuel Président. “Ils n’étaient que 28 membres au comité directeur de samedi [25 juin] » qui a pris cette décision, relève-t-elle, soit “même pas un tiers de ce comité”. “Du jamais vu” selon Annick du Roscoät qui signale que le quorum figurant dans les statuts n’a pas été atteint. “Les statuts sont très clairs, c’est le conseil national qui peut seul les changer, or il n’a pas été réuni !” continue-t-elle. “L’alliance avec Borloo” après “la majorité présidentielle”, “avoir soutenu Dupont Aignant, avoir fait voté en bureau politique une alliance avec Christine Boutin” “Le CNI dirigé par [Gilles Bourdouleix] est passé de convictions fortes qui le faisait tenir droit comme le i d’indépendant, à une scoliose politique” regrette Annick du Roscoät. “Les adhérents du CNI ne sont pas centristes, encore moins près de la gauche moderne”, conclut-elle.

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5 Comments

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  • Jean-Pierre , 4 juillet 2011 @ 9 h 24 min

    Je ne suis pas étonné par cette déviance qui a commencé depuis le début. Jamais Annick du Roscoat n’aurait dû laisser le CNI à un type pareil qui, à Cholet, en 2004, organisait une exposition pro-turque et pro-islamique dans le musée des guerres de Vendée !

    Le Conseil National du CNI doit se réunir pour démettre Bourdouleix et convoquer une Assemblée générale extraordinaire et élire un nouveau président. Le but de Bourdouleix est de dissoudre le CNI de l’intérieur. Bourdouleix, dehors !

  • Indépendant Paysan , 5 juillet 2011 @ 10 h 08 min

    Madame du Roscoät ne connaît pas les statuts du CNIP. Le quorum était atteint : 46 membres présents ou représentés sur 64 (plus des 2/3). De plus l’article 18 des statuts confie au Comité directeur, émanation des fédérations et non au Conseil national le soin de conduire la stratégie politique du CNIP. Quant au vote il a été sans appel : 40 pour, 3 contre et 3 abstentions. Les présidents des principales fédérations ayant appprouvé l’ouverture de discussions, je vois mal comment mathématiquement un Conseil national pour émettre un avis contraire…

  • Doidy de Kerguelen , 5 juillet 2011 @ 12 h 47 min

    Ce n’est pas en ralliant le ventre mou de l’UMP que le CNIP fera entendre sa voix. Monsieur de Villiers est en train de s’en rendre compte lui qui a aussi participé au flingage de son propre parti en le compromettant avec l’UMP. Visiblement quelques caciques du CNIP rêvent d’un strapontin et croient que la veulerie est le chemin le plus court pour y parvenir. Cela n’a rien d’étonnant, c’est la loi du genre lorsque les partis ne représentent plus rien d’autre que l’intérêt personnel de leurs propres élus. Pas de base militante, pas de base doctrinale, tel le nénuphar, dérive le CNIP vers le centre du courant. Bourgines, reviens, ils sont devenus fous!

  • National , 23 juillet 2011 @ 5 h 42 min

    Ce rapprochement est totalement illogique: à quoi bon avoir quitté l’UMP il y a quelques années pour aujourd’hui se vautrer dans cette alliance franc-maçonnique, avec laquelle une “droite assumée” a encore moins à faire ? Je suis assez d’accord avec certains propos dénonçant la regrettable vacuité politique du CNI actuel, alors que nous avons tant besoin d’une droite attachée aux libertés et à la nation

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