Gaspard Noé, mécontent que son navet porno soit considéré comme du porno, traite de “frustré” l’avocat d’une association pro-famille

Eric Martin
4 août 2015
Latest Update: 4 août 2015 12 h 32 min
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Le film “Love” de Gaspar Noé doit être interdit aux moins de 18 ans et non de 16 ans en raison de ses scènes de sexe non simulées, selon une décision du tribunal administratif de Paris, rendue publique.

Le juge du référé, dans une décision daté du 31 juillet, a suspendu le visa d’exploitation du film projeté sur les écrans français depuis le 15 juillet.

Saisi par l’association Promouvoir, une organisation qui vise “la promotion des valeurs judéo-chrétiennes dans tous les domaines de la vie sociale”, le juge estime que la “répétition” et l'”importance dans le scénario” de scènes de sexe non simulées sont “de nature à heurter la sensibilité des mineurs”.

Le cinéaste a qualifié cette décision d'”aberration”, estimant dans un entretien au quotidien Libération qu'”il y a un risque que les cinéastes ou scénaristes s’autocensurent”.

Selon lui, “Patrice André (le président de Promouvoir, ndlr), cet avocat d’extrême droite n’est qu’un mec frustré, qui voudrait participer à la fête mais qui n’y arrive pas”.

Le propos rappelle par sa bêtise celui de Adèle Exarchopoulos sur Christine Boutin lors de la sortie du film “La vie d’Adèle” : “Sale frustrée de la fouffe”, avait-elle bêlé dans “La Boîte à questions” de Canal +.

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Voyageur , 5 août 2015 @ 18 h 00 min
Il y a longtemps que tout ce qui porte atteinte à la morale ne porte plus atteinte à l’état. Et c’est pour cela qu’il existe encore et toujours des types comme ce monsieur Noé qui s’imagine qu’on peut continuer à tout se permettre sous prétexte qu’on se définit comme un artiste. Il existe un “art” cinématographique actuellement qui, loin de ressembler aux perles érotiques tout en nuances suggestives des années 70, voudrait justifier le discours pornographique de l’intelligentsia politico-médiatique : il excuse tout, jusqu’aux plus immondes foutaises dans ses déclinaisons contemporaines de la peinture et de la sculpture. Ainsi, dans la mesure où cet “art” est promu par des dégénérés et des pervers il est de bon ton dans les salons parisiens, mais certainement pas de bon goût, d’applaudir avec les snobinards idiots qui en ont fait plus qu’une marque de standing, une marque de leur statut ! Mais cette fois, étrangement, çà ne passe pas et le T.A. en a jugé autrement. Alors monsieur Noé, assumez et reconnaissez que vous vouliez faire de la concurrence à Marc Dorcel.
Ghislaine , 5 août 2015 @ 19 h 34 min
Un tuyau : regarder TV LIBERTES sur internet, une télé pas comme les autres.
xanpur , 5 août 2015 @ 20 h 30 min
En gros, c’est un réalisateur inconnu qui à fait un mauvais film porno
eric-p , 5 août 2015 @ 20 h 48 min
Si vous avez eu la “chance” de lire son blog (qui, pour des raisons mystérieuses a été mis sous clef !), vous comprendriez pourquoi Fleur Pellerin est aussi délirante.

Pour qu’elle se prononce en faveur du reclassement de ce film, il faut vraiment
qu’il soit “porno”.

Par ailleurs, qui “parle” d’elle même, aurait dû être interdite.

C’est l’attitude du CNC et la dérive permissive des autorités qui sont inquiétantes…
eric-p , 5 août 2015 @ 21 h 41 min
Pardon, je voulais parler de l’affiche, une des plus indécentes que j’ai pu voir dand l’histoire du cinéma…
eric-p , 5 août 2015 @ 21 h 44 min
Non, il suffit de tenir compte du fait que les couples rompent et que
les “familles” sont bien souvent monoparentales.
Tout s’explique…
Lorong , 6 août 2015 @ 10 h 37 min
Croire que le porno est la cause des familles monoparentales, c’est comme croire que la masturbation rend sourd.