Anne Hidalgo a-t-elle seulement acheté le livre de son nègre ?

17 Comments

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  Français désabusé , 5 novembre 2013 @ 13 h 43 min

  Je n’ose même pas imaginer les réactions, si un membre du FN avait écrit un livre dont le titre serait “mon combat”? Tout le monde connaît la réaction médiatique qui aurait eu lieu!
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  monhugo , 5 novembre 2013 @ 14 h 23 min

  Aussi ai-je employé le conditionnel, le “paraît-il”, et ai fait état des réactions fermes de l’intéressée – de la même façon pour mes infos de complément. Si j’ai développé à cet égard (et uniquement en réplique du seul commentaire au mien, à l’origine), c’est pour donner le ton de cette véritable cour du roi Pétaud qu’est la scène politique française (rumeurs diverses ne valant pas que pour la Gauche, évidemment !). Et non pour susciter des réactions hystériques.
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  Auditeur Libre , 5 novembre 2013 @ 15 h 12 min

  La rumeur est le “plus vieux média du monde” (étude classique dont l’auteur est facile à retrouver).
  Le succès d’une rumeur est indépendant de la véracité ou non de son contenu : elle se propage parce qu’elle plaît, entrant en résonance avec une préoccupation collective refoulée ou indicible explicitement.
  A tort les béotiens croient que la rumeur est toujours “négative” au sens où elle colporterait forcément une contre-vérité.
  Or il y a eu et y aura d’innombrables exemples de rumeurs “positives” (au contenu vrai), un des exemples les plus célèbres ayant porté sur la prostate de Mitterrand.
  Sur la conduite à tenir, les experts sont perplexes :
  – contredire mène souvent à relancer la rumeur, à lui fournir un relai amplificateur contre-productif
  – si on dispose de passe-droits médiatiques ou de gros moyens de dépenses, une action très rapide et massive peut “tuer dans l’œuf” en pré-culpabilisant tout relai potentiel (c’est à dire chacun de nous) : ce fut l’option possible pour Baudis en JT 20h grand-public dans l’affaire suscitée par le réseau Patrice Alègre (“je veux prendre la rumeur à la gorge”)

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