Une femme qui a avorté affirme devant Christine Boutin : “Je n’ai pas enlevé la vie” (sic)

Dans le déni de réalité, on fait difficilement pire :

Cette femme a juste tué son enfant et elle s’en vante sur un plateau TV…

L’enfant à la 12e semaine de grossesse, délai légal pour avorter sur simple demande en France

Source : Face à France, NRJ 12, mardi 3 novembre.

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72 Comments

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  • lepitt , 4 novembre 2015 @ 12 h 22 min

    Et toujours les mêmes avortons braillards qui empêchent les pro-vie de s’exprimer…

  • Fleur , 4 novembre 2015 @ 12 h 36 min

    Boutin reste hésitante et floue, disant qu’elle a peur de blesser son interlocutrice.
    Il est vrai que sa situation – au cente d’une arène excitée et vindicative – n’est pas facile.
    Un tel sujet, en effet, a besoin d’être partagé et discuté dans le calme, en tête à tête, et sûrement pas sur un plateau télé au milieu de personnes arrogantes, voire haineuses…
    Mais cependant, quelquefois (et même souvent), une blessure peut être salutaire.
    Elle permet à la personne blessée d’ouvrir enfin les yeux sur la vérité de ses actes, ici, donner la mort, une mort irréversible contrairement à la blessure, qui peut être soignée et apporter une guérison profonde.
    J’en ai fait maintes fois l’expérience. Ainsi, je me souviens bien d’un homme qui m’avait téléphoné (je suis médecin), sans se nommer, parce qu’avec son épouse, ils voulaient avorter un enfant conçu peu de temps après la naissance de leur quatrième, et cette situation leur paraissait impossible à vivre.
    Ce jour-là, je n’étais pas de bonne humeur. J’ai réagi comme une pile électrique et je l’ai littéralement engueulé : “Comment osez-vous tuer votre enfant ? Quelle horreur ! C’est abominable d’égoïsme, etc.”
    Longtemps après, au cours d’une rencontre de travail entre médecins et para-médicaux, un kinésithérapeute s’est approché de moi, et m’a dit : “Il faut que je vous remercie. Grâce à vous, nous n’avons pas avorté notre cinquième enfant, qui est pour nous un bonheur de tous les instants…”
    “Comment ça ?”, demandais-je.
    “Souvenez-vous, je vous avais téléphoné pour vous faire part de notre intention d’avorter. Vous m’avez littéralement engueulé, sans me permettre d’en dire plus. J’ai été sur le moment très choqué, très blessé… Mais la vérité que vous m’avez assénée et forcé à entendre, m’a ouvert les yeux… Et nous avons gardé notre enfant… et aujourd’hui, je vous remercie”.

  • Fleur , 4 novembre 2015 @ 12 h 49 min

    J’ajoute que je m’en voulais de n’avoir pas mieux accueilli cet homme. Je me disais que j’avais manqué de charité, etc.
    Or, l’avenir a montré que ma brutalité – à mon insu – avait permis d’éviter une très grande violence et une abominable iniquité (quoi de plus violent et injuste qu’un avortement, en effet ?), et qu’elle avait créé les conditions d’une grande joie : la naissance de cet enfant qui ravit ses parents !

  • Petit Prince , 4 novembre 2015 @ 12 h 55 min

    Si avorter ce n’est pas tuer son enfant, alors c’est simplement se débarrasser d’un enfant encombrant. Mais comment ?
    Un foetus c’est quoi alors ? Ce n’est pas un membre de trop, mais bien un vivant différent de soi, il ne porte pas les mêmes gènes. On ne peut pas le couper comme on coupe un pied écrasé encombrant, c’est bien un être différent. Bien sûr il dépend de la femelle qui le porte, comme un nouveau-né, qu’il soit animal ou Homme.

  • Manuel Atréide , 4 novembre 2015 @ 13 h 01 min

    Et vous auriez tiré quel enseignement si vous aviez croisé le même homme qui vous aurait dit

    “Nous avons, suite à votre diatribe, décidé de continuer cette grossesse. Ma femme, déprimée, a mal vécu cela, s’est enfermé dans une bulle. Quelques semaines après la naissance de notre enfant, dans un accès de psychose, elle l’a jeté par la fenêtre de notre appartement du 8eme étage.”

    Tirer des généralités d’un exemple, ou même de quelques exemples est une attitude irresponsable. Si vous êtes médecin, vous devriez le savoir : on ne traite jamais un patient comme son voisin.

    La question de l’avortement est un sujet complexe qui ne s’étudie pas en mode binaire comme vous le faites. L’avortement n’est ni un moyen de contraception ni un meurtre. C’est àa la fois ces deux choses et en même temps, un acte avec de toutes autres dimensions.

    Tant que les opposants à l’IVG seront en mode binaire, ils ne seront pas entendus. Mais, pour un certain nombre d’entre vous, le plus important n’est pas la fin de l’IVG légal en tant que tel, l’important est de pouvoir clamer que vous êtes du coté du bien. L’ego avant l’autre.

    C’est la malédiction des extrémistes.

  • eric-p , 4 novembre 2015 @ 13 h 04 min

    Témoignage très intéressant.
    Parfois un “électrochoc” sur l’âme des patients a des effets salavateurs…

    Nous vivons dans une société conditionnée où les gens ne savent manifestement pas penser par eux-mêmes et préfèrent s’en remettre
    aux “droits sociaux”, à la sacrosainte “sécu”, comme si la société était là pour régler tous leurs problèmes de la naissance jusqu’à la mort…
    C’est assez inquiétant…

  • eric-p , 4 novembre 2015 @ 13 h 09 min

    Et revoilà le sodomite de service pour nous redéfinir le code déontologique de la médecine !!!

    Militaire, philosophe,grand hédoniste devant l’Eternel et bientôt…membre honoraire du CCNE !
    Bravo Manuel, vous continuez de progresser dans l’échelle sociale de la laïcité.
    Courage, bientôt une médaille…

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