Nuit sanglante à Manille sur les traces des “tueurs de dealers”

Aux Philippines, le nouveau président Rodrigo Duterte a donné à la police et aux habitants un “permis de tuer” les dealers. Extrait de “Carnage d’Etat”, un reportage à voir le 3 novembre dans “Envoyé spécial” sur France 2 :

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  • Jean NOGUES , 4 novembre 2016 @ 12 h 04 min

    Le journaliste et la vidéo ne sont pas honnêtes.

    3500 morts en trois mois, ce chiffre ne signifie rien.

    Puisqu’on s’en tient aux chiffres macabres bruts, les Philippines comptent 101000000 d’habitants, donc il meurt chaque année environ 1000000 de philippins de mort naturelle, soit environ 250 000 tous les trois mois. Manille compte 1700 000 habitants, donc chaque trimestre il meurt environ 6500 habitants de Manille de mort naturelle. Mais il est clair que ‘l’opération actuelle ne va pas durer indéfiniment, donc si l’on rapporte ces 3500 en trois mois à une statistique sur deux ou trois ans, temps nécessaire pour que le milieu de la drogue commence à plier le genou, on arrivera au grand maximum à un augmentation de la mortalité de Manielle de 8 à 9 % sur ces deux ou trois an. Ce qui ne peut pas être extrapolé à l’ensemble de l’archipel philippin puisque les grands caïds de la drogue de Manille opèrent dans tout cet archipel.

    Bon, maintenant, il faut regarder l’autre face du problème : de combien d emports misérables, de vies catastrophiques, de familles détruites qui ind!ffèrent nos grands moralistes socialiseurs de France, sont responsables les caïds de la drogue dans un pays comme les Philippines ? et dans un pays comme la France ? qui osera faire là une statistique honnête, alors qu’à Paris les drogues dures ou douces sont quasiment en vente libre dans certains stations de métro et que la drogue dans les écoles même primaires est si banalisée que personne n’en patrie presque plus ?

    Si cette statistique était menée, on serait absourdi du bilan, ce serait au bas mot cinquante ou cent fois plus que ces 3500 morts de Manille sur trois mois qui arrachent des larmes de crocodile à ce journaleux de ce lazaret qu’est en train de devenir la France !

    La méthode est sans doute expéditive et ne respecte pas les lois de la fausse paix que nous vivons ici et maintenant. Si on la jaugeait par rapport aux ”lois de la guerre”, il faudrait à coup sûr être plus nuancé.

    Car la drogue dans le monde, faut-il le rappeler, mobilise des capitaux SUPERIEURS à l’industrie mondiale, loin devant la prostitution.

    Les dégâts de la drogue sont immenses. Directs et indirects. Indirects, car l’argent dévoyé dans ces activités de drogue manque terriblement à l’investissement industriel et agricole HUMANISTES. Les drogués voient leur vie entière foutue, leur espérance de vie saccagée, leur santé abîmée à jamais.

    Il faut lire et relire le livre de Yann Moncomble ”le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale”, livre qui à mon humble avis, explique la disparition prématurée de ‘l’auteur, à moins de quarante ans…
    Ces dégâts sont comparables à ceux d’une guerre majeure. A un tel fléau, la société qui ne veut pas mourir ne peut répondre vakableenbt que par la GUERRE TOTALE A LA DROGUE.

    Alors une guerre totale, certes ça n’est jamais beau ni très moral. Mais elle ne se juge pas à la morale individuelle ni à l’émotionnel façon tabloïd. En réalité, la guerre ne se juge qu’à une seule aune : qui la gagne et qui la perd. On n’a jamais vu de procès post-bellum intenté aux vainqueurs !

    D’ailleurs le permis de tuer qui a cours aux Philippines n’est pas unique, il je suis très surpris qu’il suscite tant de sensiblerie, alors que des pays comme Bali, l Malaisie et autres états d’Océanie du Nord se conduisent de façon au moins autant et parfois plus expéditive que les philippins face au problème de la drogue. A Bali, la peine de mort est appliquée immédiatement et sans faiblesse à toute personne sur qui on a trouvé au moins une dose d’héroïne. Ca dure depuis bien plus de trente ans et personne ne dit rien ! A Bali toujours e en Malaisie, la légitime défense n'(est pas émasculée comme en Europe et toute personnes e trouve en état de légitime défense si l’Ecole fréquentée par son enfant a eu des affairs de deal envers les gosses. Les exécutions ne sont pas belles et ne dérangent personne : que ce soit à Bali ou en Malaisie, les condamné(e)s sont alignée par douze ou quinze derrière un étendoir où l’on suspend un grand drap, et le peloton d’exécution mitraille abondamment le drap sur toute sa surface jusqu’à ce que le sang coule abondamment sous le drap. (Cette méthode terrible a donné lieu à un film qui a connu incertains succès dans les années 1980). Aucune différence de traitement entre hommes et femmes, ce qui donnera satisfaction aux féministes professionnelles.

    Comme n’importe qui, je déplore ce qui se passe aux Philippines mais ni plus ni moins que je déplore toute guerre décle,nichée par la folie et k’immoralité des humains.

    Pour terminer, comme dans toutes les affaires de drogue envisagées sous un angle SOCIAL, je ne puis m’empêcher de penser à la répugnante guerre de l’opium menée contre la Chine au milieu du XIX sème siècle par les anglais (hélas secondés en sous-main par d’autres pays occidentaux). Rappel pour les plus jeunes qui, grâce à nos actuels dirigeants, n’étudient plus l’Histoire, la vraie : Le empereurs chinois, émus des conséquences sociales dramatiques de l’extension effrayante de l’opiomanie dans leur ”Empire du Milieu”, édictèrent des lois draconiennes contre le fléau de l’opium, en réponse à un multiplication énorme du nombre des fumeries d’opium dans le pays. Cette extension de l’opiomanie drainait des sommes d’argent colossales, qui profitaient engrange partie à l’Angleterre, grande transporteuse de l’opium extrait dans toute l’Asie du Sud de la culture à grande échelle du pavot. Ce trafic inondait la Chine d’opium et d’argent les trafiquants, qui plaçaient ces sommes colossales à la City et autres lieux bien éloignés de la Chine. Sous prétexte que ces lois anti-draogue gênaient la liberté du commerce [sous-entendu : du commerce de la drogue….], l’Angleterre déclara une guerre sans merci à la Chine, avec canonnières, soldats et tout et tout, jusqu’à ce que les responsables de l’Empire rétablissent cette ”liberté du commerce” (je résume, je sais bien que vu de près c’est moins simple, mais l’essentiel; est dit).

    Une guerre ça fait beaucoup, beaucoup de morts et de blessés graves. Cette guerre-là est connue aujourd’hui sous le nom de ”guerre de l’opium”. Combien de morts, de vies foutues dans les familles chinoises même les plus humbles, de misères populaires indicibles, ont été provoquées par cette victoire du prétendu”libre-échange” finalement gagnée par l’Angleterre, ce qui permit aux trafiquants de recommencer à empoisonner les chinois avec l’opium ? je pose la question à ce journaliste qui pleure sur les actuelles violations des droits de l’homme aux Philippines !

  • brennou , 4 novembre 2016 @ 13 h 08 min

    Comment Napoléon a-t-il traité le problème des feux de forêts du sud de la France (je résume) :
    “Monsieur le Préfet, (…) tout individu convaincu d’avoir allumé un feu sera passé par les armes. Si vous ne parveniez pas à venir à bout du problème, je veillerais à vous donner un successeur. Napoléon”
    On ne fait pas plus clair et plus efficace !

  • Charles , 4 novembre 2016 @ 23 h 23 min

    Le Maroc a deux doigts de s’embraser à la suite d’une confiscation abusive
    par la police d’un lot d’espadons propriétée d’un marchand de poisson de 31 ans.

    Au point 0.59 on voit le malheureux broyé par le camion benne
    sur ordre du commissaire de police.
    Emeutes dans tout le nord du Maroc qui risque de déclencher une guerre civile.
    La situation est également catastropghique en Algérie
    et en Tunisie, dont les habitants fuient ensuite vers la France.

    https://www.youtube.com/watch?v=vzy3WJFqxgI

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