Les intolérables propos de la maire de Cologne et le terrorisme sexuel

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Dans la nuit du 31 décembre, des dizaines de femmes ont été sexuellement agressées par des individus qui sembleraient être des migrants. Pour empêcher de telles horreurs de se reproduire, l’édile de la ville n’a rien trouvé de mieux que d’ériger des règles de conduite pour ses citoyennes féminines.

Alors qu’elle s’exprimait devant les journalistes, Henriette Reker a lourdement insisté sur les mesures de prévention. Elle a également fait référence au comportement des jeunes femmes qui doit être «mieux adapté». Elle souhaite même l’élaboration d’un «code de conduite».

Sa technique infaillible ? Que les femmes se tiennent à distance de bras d’un potentiel agresseur…

Pire, l’édile s’est indignée de l’attitude des jeunes victimes qui n’auraient pas appelé la police «par peur de se faire voler leurs smartphones». Indigent.

Henriette Reker n’a fait aucune allusion à l’origine des auteurs que de nombreux témoignages, vidéos et déclarations de police identifient comme étant des migrants. En 2015, l’Allemagne a accueilli plus d’un million de réfugiés, pour la plupart originaires de Syrie.

A la suite des événements, le chef de la police de Cologne déclarait : «La seule chose que sache les policiers, c’est qu’il s’agit de jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans, venant de l’Afrique du Maghreb.» Ce qui concorde avec les descriptions faites par les victimes.

Un policier a informé le site web Express que huit suspects ont été détenus : «Ils étaient tous demandeurs d’asile et portaient leurs titres de séjour».

Pour l’instant, le gouvernement se refuse à toute déclaration concernant l’implication de migrants dans les événements.

La maire se refuse d’ailleurs à tout amalgame. Pour elle, rien n’indique que les auteurs soient des migrants séjournant à Cologne.

Les réactions aux propos de la maire de Cologne ne se sont pas fait attendre, qu’elles viennent des politiques ou des internautes.

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Le terrorisme sexuel prend, d’abord, la forme intellectuelle de l’apologie de la pudeur féminine. Pour être décente en public, la femme devrait non pas seulement habiller son corps mais le dissimuler le plus possible, certains considérant même qu’il lui faudrait cacher son regard. Pour masquer ses intentions ? Nombre de celles qui se soumettent à de telles prescriptions – souvent avec une fierté, elle, non-dissimulée – semblent sûres de donner ainsi des leçons de vertu. Une telle position revient à considérer que la vue du corps de la femme – même non dénudé ! – provoque immédiatement chez tout homme un irrépressible désir. Voilà le mâle réduit à des instincts primitifs qui le pousseraient inéluctablement à vouloir posséder physiquement la femme qu’il décide de regarder. Ainsi, le vêtement extérioriserait-il la vertu réelle de la personne et la morale profonde de l’être serait-elle enfermée dans l’apparence.

Le rejet viscéral de telles considérations est, par un raccourci manichéen, interprété comme une acceptation, voire une promotion de la débauche par la société occidentale. Or, ce ne sont ni le voile couvrant la tête et les cheveux ni la robe longue descendant jusqu’aux chevilles qui, en soi, la heurtent. Les religieuses ne portent-elles pas de telles tenues ? C’est la combinaison de deux revendications contradictoires qui la scandalise : la première met en avant (au nom d’une liberté individuelle) une singularité culturelle, la seconde instrumentalise (dans le cadre public) le souci d’égalité exploité dans le sens d’un égalitarisme entre l’identité du lieu et une pratique exogène. La tenue de la sœur catholique témoigne de son engagement spirituel ; en entrant dans le noviciat, puis en prononçant ses vœux, elle meurt au monde, elle sort de la politique et ne prétend pas y exercer de pression communautariste. À l’inverse, le vêtement islamiste exprime la volonté délibérée de transformer l’ordre social.

(…)

Dans la pratique, ce terrorisme physique ne prolonge pas nécessairement sa version culturelle. Mais il en est, dans une certaine herméneutique, la continuité logique. Si la majorité des médias jettent un voile pudique sur les viols dont le caractère ethnico-religieux est peu douteux, les faits n’en sont pas moins réels et de plus en plus nombreux en Europe. Qu’il soit fondé sur une supposée stratégie de conversion de la victime ou une théorie d’un « mariage » temporaire, le viol est pratiqué sans mauvaise conscience.

La canalisation de la libido en dehors de l’union musulmane, l’islamisme attire à lui des hordes de combattants avides de défoulement. Il absout ses fidèles de leur dépravation dont il accuse, par ailleurs, la société occidentale. Cette schizophrénie permet au mâle musulman de se vautrer dans la luxure tout en s’estimant irréprochable et approuvé par son dieu. Cette idéologie permet d’obtenir une soumission sociale d’autant plus aveugle qu’elle autorise ses adeptes, en les libérant du sentiment de culpabilité, à pratiquer sur ses « ennemis » des actes sadiques.

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