Le chancelier autrichien dénonce l’antisémitisme de certains migrants

 

«Nous avons, parmi les groupes de migrants venus d’Afghanistan par exemple, ou les Tchétchènes, de plus grands problèmes d’intégration [qu’avec d’autres migrants venus de différents pays d’Europe]», a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz lors d’une conférence de presse devant des journalistes étrangers à Vienne le 5 juillet.

Affirmant s’appuyer sur des statistiques et des études sur l’intégration de différents groupes d’étrangers résidant en Autriche, et ajoutant qu’il ne «fallait jamais généraliser», Sebastian Kurz a égrainé les différents problèmes rencontrés avec ces groupes en particulier.

«Cela est lié à ce que pour des personnes de cercles culturels plus lointains, il est plus difficile d’apprendre la langue allemande, qu’ils ont souvent en moyenne un niveau d’éducation plus bas, qu’ils importent des traditions, en plus de leur religion en Autriche, partiellement un nouvel antisémitisme, que nous devons combattre», a-t-il ajouté.

«C’est un grand défi pour l’intégration et plus leur nombre est grand, plus le défi est normalement grand», a poursuivi Sebastian Kurz.

En moyenne, selon lui, les groupes de migrants qui posent moins de problèmes pour être intégrés sont ceux venant de l’ex-Yougoslavie, d’Allemagne et d’Europe de l’Est.

L’Autriche, qui assure pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne (UE), a fait de l’immigration l’un de ses trois dossiers prioritaires, qu’elle entend traiter avant tout sous l’angle sécuritaire, afin de mieux protéger les frontières extérieures de l’UE.

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