La BBC chasse ses « mâles blancs »

Grand remplacement, suicide collectif, que sais-je encore, les Anglais semblent vouloir prendre tout le monde de vitesse.

La vénérable British Broadcasting Corporation, fondée en 1922, et considérée comme faisant partie des piliers officiels de la culture britannique, vient d’annoncer que « l’ère de la télévision avec des hommes blancs délivrant les connaissances est terminée ». Les arguments de la BBC, par ailleurs impliquée dans de nombreux scandales de pédophilie, sont que ce format est dépassé, et que les auditeurs aujourd’hui sont différemment réceptifs. Prétexte en forme de constat qui correspond à l’ouverture d’une boîte de Pandore, car, bien sûr, dans leur recherche de nouveaux formats, les dirigeants de la BBC ont décidé comme solution de mettre de la diversité aussi bien raciale que sexuelle partout.

La chasse à l’homme blanc (même jeune) a déjà commencé, avec, parmi d’autres, la retentissante mise à la porte du célèbre présentateur et comédien Jon Holmes, parce qu’il était, motif officiel, « mâle et blanc ». Cependant, les mâles ne sont pas les seuls visés puisqu’une présentatrice du journal télévisé s’est fait récemment virer parce qu’elle était, je cite, « trop blanche ». Sans aucune honte et sans poursuites judiciaires, la BBC publie dorénavant publiquement des offres d’emplois particulièrement bien rémunérés interdits aux Blancs.

Dans la même ligne, le directeur du département comédie de l’institution, Shane Allen, a déclaré qu’aujourd’hui l’équipe des Monty Python, « avec six types blancs ayant fait de hautes études », ne serait jamais engagée car il fallait de la diversité – preuve de cette diversité qu’il veut imposer dans ses programmes, le show « Famalam » qui ne comporte que des acteurs noirs.

Et ce n’est pas tout, parmi les employés de la BBC, 417 se déclarent transgenres, ce qui est une représentation proportionnelle bien au-dessus de la moyenne nationale. Quand on parle de cette surreprésentation au responsable de la diversité BBC, Tune Ogungbesan, il répond que c’est un bon début, mais qu’il y a encore beaucoup de travail à faire, notamment avec l’embauche de toujours plus de lesbiennes, si possible non blanches.

L’éducation est également affectée par cette démence. Ainsi, il est sérieusement envisagé outre-Manche de bannir des programmes scolaires les écrivains mâles blancs du passé, dont Shakespeare, lequel est vu par les thuriféraires de l’interdiction comme un vulgaire profiteur qui cherchait à effrayer son auditoire et qui n’a rien à apprendre aujourd’hui. Il s’agit également pour l’université de Cambridge, cheval de bataille de la représentante du syndicat des étudiants, Lola Olufemi, de « décoloniser la littérature anglaise. » Ainsi, selon elle, Platon, Socrate, et les autres ringards du même acabit devraient passer à la trappe, remplacés dans les programmes par des philosophes africains ou du sous-continent indien.

Comme me le disait calmement un ami prêtre de la tradition : « On est chez les fous », auquel j’ajouterai : « Au secours ! »

Pierre Barbey – Présent

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