Violences contre le DRH d’Air France: Besancenot refuse de condamner

Olivier Besancenot, ancien candidat du NPA à la présidentielle de 2007, assume : il ne veut pas condamner les violences qui ont eu lieu lundi contre le DRH d’Air France, dont la chemise a été déchirée par des manifestants. “Quand la violence s’exprime, la colère s’exprime”, affirme-t-il sur le plateau de BFMTV :

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19 Comments

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  • Paul-Emic , 6 octobre 2015 @ 16 h 15 min

    Il n’a pas tort : comment répondre à la violence morale et sociale en cas de rupture d’un contrat synallagmatique ?

  • ranguin , 6 octobre 2015 @ 17 h 32 min

    Si la gauche justifie la violence alors !!!
    Il est grand temps que le petit facteur sache à quoi ressemble une boîte à lettres !

  • Marino , 6 octobre 2015 @ 18 h 24 min

    Prenant le contre-pied de la majorité des réactions politiques, Jean-Luc Mélenchon ne condamne pas les violences contre la direction d’Air France,

    L’ancien candidat à la présidentielle préfère “dire merci” aux salariés d’Air France qui ont mis en lumière la violence faite à ceux “condamnés à la mort sociale”

  • JY85 , 7 octobre 2015 @ 1 h 03 min

    Merci d’expliciter…

  • JY85 , 7 octobre 2015 @ 1 h 10 min

    Justifier ce qui ressemble quand même à un début de lynchage Me paraît plus que douteux voire carrément scandaleux de la part de Besancenot et Mélenchon. Il vaut mieux pour la préservation de La Démocratie, éviter de voir arriver au pouvoir ces deux individus, ce qui fort heureusement ne risque pas vraiment de se produite…

  • Marino , 7 octobre 2015 @ 5 h 59 min

    En 2013, la gauche de la gauche dépose une proposition de loi visant à effacer les condamnations prononcées contre des méfaits réalisés lors de mouvements sociaux et d’activités syndicales. Un texte soutenu alors par la ministre de la Justice….

    Sans le savoir, il (Xavier Mathieu, syndicaliste CGT)va être à l’origine d’une question qui continue, aujourd’hui encore, de faire polémique au sein-même de la gauche: l’amnistie des syndicats. Une idée qui ne manquera sans doute pas de ressurgir après les agressions, lundi, à l’encontre de dirigeants d’Air France. De quoi s’agit-il? Selon l’article 133-9 du Code pénal, l’amnistie consiste à «effacer le caractère d’infraction de certains faits accomplis dans le passé en interdisant toute poursuite pénale, en interrompant l’exécution des peines et en effaçant les condamnations prononcées».

    En 2012 figurent parmi les soutiens de Xavier Mathieu les candidats à la présidentielle Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) ou Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). Une mobilisation qui aboutira un an plus tard au dépôt d’une proposition de loi défendue par le Parti communiste, le Front de gauche et la CGT. Bien que largement amendée par les députés socialistes, cette proposition, qui prévoit d’amnistier les infractions commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 -soit une centaine de personnes-, avait été adoptée en février 2013, par le Sénat par 174 voix contre 171. Parmi les soutiens, celui inattendu de Christiane Taubira, la garde des Sceaux. «Il s’agit, ici, de faire œuvre de justice», avait-elle alors déclaré.

    En mai 2013, le texte est définitivement enterré.provoquant la colère de Jean-Luc Mélenchon. La proposition de loi du Front de gauche a, en effet, été renvoyée en commission des lois à l’Assemblée

    Mais signe de son embarras, après la colère de Jean-Luc Mélenchon qui n’hésite pas à parler de «trahison», le président rétropédale quelque peu en laissant entendre que des cas exceptionnels pourraient être examinés.

  • Paul-Emic , 7 octobre 2015 @ 8 h 54 min

    avec plaisir.
    Dans les relations de l’employeur et de l’employé, la violence n’est pas que physique et n’est pas unilatérale.
    Ce à quoi on a assisté, c’est un “pétage de plombs” de salariés qui vont perdre leur emploi, dont une grande partie relativement âgée sait qu’elle ne va pas retrouver un travail immédiatement et quoi qu’il en soit va perdre une partie significative de son salaire. Regardez les images de la télé et vous verrez pas mal de cheveux blancs et gris, donc des gens qui sont en charge de famille.
    Ces gens sont du personnel au sol, agents de maintenance etc qui ne bâtissent pas de savants raisonnements intellectuels avant d’agir. Ils réagissent point.

    Se protéger derrière la légalité pour rompre un contrat qui contient autant de droits qui de devoir pour les deux parties, pour des raisons financières, et en ignorant les droits de la partie la plus faible, quand les vrais responsables (direction, marketing, État) ne sont pas sanctionnés et que l’on sait que le président se constitue d’ores et déjà une belle retraite chapeau alors qu’il a contribué à la situation actuelle, c’est une violence psychologique et sociale bien plus importante et ayant bien plus de conséquences à bien plus long terme que quelques bleus et un costume en lambeau.

    Alors bien qu’étant complètement à l’opposé de la ligne politique de Besancenot qui verrait certainement en moi un “fachisss”, je dis que sur ce point particulier il n’a pas tort.

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