Hollande devant le tribunal correctionnel de Pontoise le 7 février 2017!

 

Lundi 6 février, 11 h 34, un communiqué du Palais de l’Elysée, avec mention “urgent”, demande aux journalistes accrédités “justice” d’accompagner le Président de la République, François Hollande, ce mardi 7 février au Tribunal de Grande Instance de Pontoise (95). Bigre ! Qu’a-t-il encore fait ? Un président en exercice devant les juges, ça ne se refuse pas. Cela peut être croustillant ! Dans la théorie institutionnelle, le président de la République bénéficie d’une immunité judiciaire, sauf s’il va braquer une banque ou s’il écrase une “mamie” en fonçant, avec son scooter, vers le domicile de Julie Gayet.

En décortiquant le communiqué de l’Elysée, on s’aperçoit que le Président de la République François Hollande ne s’est pas transformé en mauvais garçon, qu’il n’a pas été victime d’une pulsion. Le Chef de l’Etat veut simplement découvrir le fonctionnement d’un tribunal de Grande Instance, de la même manière qu’il avait souhaité appréhender la vie des hommes préhistoriques, il y a 36 000 ans, en visitant la Grotte Chauvet en Ardèche.

Terrifiant ! Voici un Président de la République qui met presque cinq ans pour découvrir le fonctionnement de la justice, et qui attend les derniers mois de son mandat pour aller visiter une juridiction importante. Son entourage pourra toujours rétorquer qu’il n’a pas eu le temps avant. A moins qu’il ne craigne que certains dossiers louches ne puissent le conduire par la suite devant les juridictions des hommes. Sait-on jamais ?

Une majorité de citoyens dénoncent une justice à deux vitesses

Ce mardi, dès 9 h 50, François Hollande va se faire expliquer le fonctionnement de la juridiction de Pontoise. Il mettra à profit sa visite pour inaugurer le Service d’Accueil Unique du Justiciable (SAUJ), en présence de Jean-Jacques URVOAS, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. A cette occasion, il rencontrera, après un “accueil républicain” dûment précisé par le communiqué de l’Elysée, Dominique Lottin, Première présidente de la Cour d’appel de Versailles, Marc Robert, Procureur général près la Cour d’appel de Versailles, Gwénola Joly-Coz, Présidente du Tribunal de Grande Instance de Pontoise, Eric Corbaux, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pontoise.

Après le dévoilement de la plaque inaugurale, le Président de la République évoquera sa conception et ses visions de la justice, dans une France où la justice s’acharne contre Riposte Laïque et son fondateur Pierre Cassen, où Riposte Laïque a été condamnée à Paris, mais relaxée à Lyon , où 43 procédures judiciaires sont engagées contre Riposte Laïque, Pierre Cassen, et 13 contre Christine Tasin , où la justice est incomprise par une majorité de citoyens, qui dénoncent une justice à deux vitesses.

Francis Gruzelle – Riposte laïque

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