Reportage dans des camps de gavage de poulets bourrés de bactéries et d’antibiotiques (de moins en moins efficaces…)

Le reportage diffusé dimanche soir par Capital sur M6 révèle les dessous de l’industrie du poulet très bon marché : manipulations génétiques, conditions d’élevage insoutenables (les animaux voient le jour pour la première fois et pour la dernière fois lors du départ vers l’abattoir…), présence de bactéries très dangereuses pour l’homme – propagées pendant l’élevage mais aussi le transport et l’abattage, utilisation massive d’antibiotiques de moins en moins efficaces contre ces bactéries… et lorsqu’il s’agit de traiter des consommateurs contaminés (1 500 personnes décéderaient chaque année en Europe à cause d’E.Coli), etc.

Bref, on ne le répètera jamais assez, il vaut mieux manger moins (de poulet) mais mieux en privilégiant, par exemple, des volailles de Bresse. Qu’on arrête de nous dire que le problème, c’est “le libéralisme”, ce serait s’exonérer un peu vite de toute responsabilité. En effet, les Français souhaitent consommer de la viande sans y mettre le prix, les entreprises ne faisant alors que répondre à cette demande. Les familles modestes ont souvent les moyens de s’abonner à Canal Satellite, d’acheter des portables dernier cri et de changer les cartables de leurs enfants tous les ans, autant de dépenses inutiles qui les empêchent de bien se nourrir en privilégiant les volailles élevées en plein air comme celles-ci :

Des volailles de Bresse

Related Articles

21 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Fikmonskov , 8 avril 2014 @ 8 h 52 min

    “ce sont les consommateurs qui décident”

    Et ça, ce n’est pas le cœur du libéralisme ?

    Oh, ben si, dites-donc.

  • Fikmonskov , 8 avril 2014 @ 8 h 53 min

    ” Vous deviendrez vite végétariens (en remarquant que les vaches laitières, entre autres, ne sont souvent pas mieux loties que les bêtes à viande).”

    Ou comment lutter contre un extrême en tombant dans un autre extrême.

    Sans moi, merci.

  • calitu2b , 8 avril 2014 @ 9 h 18 min

    ” les vaches à hublot ” purement scandaleux………ignoble……..révoltant………….

  • ying et yang , 8 avril 2014 @ 9 h 27 min

    L’industrie agro-alimentaire est parfaitement répugnante et pour l’homme et pour les animaux et pour la nature.
    Quelle folle idée reçue de croire que le bio est tellement plus cher ! Il suffit de manger moins de viande. Un yoghourt contient autant de protéines et de fer qu’un steak !!! Une assiette de lentille également !
    Il faut savoir qu’une surconsommation de protéines animales abime le squelette : d’où vos maux du dos.
    Les chrétiens qui pratiquent le carême en mangeant végétarien parlent d’une véritable renaissance en se passant de viande.

  • calitu2b , 8 avril 2014 @ 18 h 24 min

    évitons de manger de la viande pour mieux nous porter,attention aussi à certains laitages et yaourts qui ne sont plus ce qu’ils étaient par le passé,il y a eu des yaourt frelatés à une époque,et fabriqués avec de la gelatine de PORC pour les rendre plus moelleux c’était en 2002,le font il encore en 2014????,ils utilisent de meme des édulcorants pour remplasser le sucre ,car le prix d’achat est beaucoup plus avantageux pour la fabrication,il s’agit de l’ASPARTAME ,proquit fait chimiquement se sont,ces fameuses sucrettes que beaucoup de personnes utilisent pour sucrer le café,c’est un véritable poison,en vérité il faut bien se renseigner sur la nourriture que l’on ingurgite au quotidien pour ne pas tomber avec le temps dans le cercle de la maladie http://www.saphirnews.com/Meme-le-yaourt-contient-la-gelatine-de-porc_a145.html

  • monhugo , 8 avril 2014 @ 20 h 56 min

    Le viticulteur bourguignon, Emmanuel Giboulot, qui refusait d’empoisonner les consommateurs, a été condamné hier par le TC de Dijon à une amende de 1.000 euros (dont 500 avec sursis). Appel interjeté – à suivre. On peut encore signer la pétition de soutien, puisque l’affaire est pendante (déjà plus de 542.000 signatures) :
    http://ipsn.eu/petition/viticulteur/ame
    Un extrait du mail envoyé aux signataires, après cette décision de justice aberrante :
    “En fait, la position du tribunal – qui protège le préfet – montre surtout l’immense décalage qui existe entre les autorités et le grand public. Alors qu’en quelques jours la pétition lancée par l’IPSN* (….) a rassemblé plus d’un demi-million de signatures et que les médias se sont emparés de l’affaire, les institutions locales restent frileuses.
    La raison en est simple : les autorités tentent de ménager la chèvre et le chou et restent du côté de la logique économique ; les consommateurs, eux, savent qu’il en va de leur santé. L’urgence et la gravité ne sont pas du côté de la flavescence dorée ou de la cicadelle (l’insecte qui répand la maladie), mais de la dégradation de la santé de notre environnement qui nous menace directement.
    Et la vigne est un exemple symptomatique de la situation :
    les dangers des pesticides pour les vignerons sont bien connus : outre la maladie de Parkinson développée par de nombreux travailleurs de la vigne, on parle de plus en plus de « la maladie du vigneron », ou dit plus crûment des cancers de la vessie, provoqués par les pesticides. La mort de Frédéric Ferrand dans le Bordelais et le combat engagé par son père contre les pesticides ont suscité l’émoi du public mais pas des autorités qui considèrent que nous manquons encore de données sur le sujet… Combien de morts faut-il pour lancer des études ?
    Mais il n’y a pas qu’eux. De plus en plus, les habitants des régions viticoles se méfient des épandages. Certains soutiens d’Emmanuel Giboulot racontent que, dans le Mâconnais, les traitements contre la flavescence dorée étaient insupportables et qu’en période de traite, tout le monde restait chez soi pour ne pas être intoxiqué. On comprend mieux pourquoi en période de vacances scolaires, alors que de nombreux enfants visitaient la région, Emmanuel Giboulot ne souhaitait pas traiter. Mais la justice le déclare quand même coupable !
    Quant aux amateurs de vin qui s’inquiètent, on leur dit depuis des années que les résidus encore présents sur les peaux au moment des vendanges sont évacués dès la fermentation. Vraiment ? Et quid des molécules entrées dans la terre l’année précédente et dont la vigne et les raisins se sont abreuvés ? ”
    *ISPN : “Institut pour la Protection de la Santé Naturelle”.

  • Roro , 6 mai 2014 @ 9 h 57 min

    Certains essayent de faire du poulet de ferme à prix cassés, mais ils n’ont pas les moyens de communiquer, et finissent par fermer faute de clients assez nombreux
    (exemple :
    https://www.facebook.com/boutiquedesfermiers?hc_location=timeline
    )
    Les circuits courts et les ventes à la ferme ne sont parfois pas si cher et franchement meilleurs, mais les clients ont trop souvent la flemme de faire les courses ailleurs qu’en supermarché ou de cuisiner tout simplement ! Quand c’est tout fait c’est plus cher (salade, vinaigrette, frites, tartes, etc etc) pourtant les plus pauvres achètent en priorité le tout fait.
    Il faudrait leur forcer la main (en créant des chéques “produits frais” qui permettent d’acheter des fruits, des légumes, des produits de ferme made in france, à la place des allocs qui vont dans le dernier ecran plat en plus on peut booster l’économie francaise, car l’écran plat est importé, par les légumes français).

Comments are closed.