L’inacceptable hommage rendu par Alain Juppé à Frantz Fanon, qui appela au meurtre des Français d’Algérie (Vidéo)

Le maire de Bordeaux, Alain JUPPÉ, est connu pour prôner une société apaisée.
Pourtant, c’est sous son autorité, que le Conseil municipal de Bordeaux, dans sa séance du 17 décembre 2018, à la quasi- unanimité, a décidé de baptiser une rue de la commune, du nom de Frantz FANON, psychiatre français passé au FLN en 1956, alors que dans le même temps, en pleine guerre d’Algérie, des milliers de soldats français se battaient et mouraient.
Cette décision provoque une émotion justifiée mais aussi une colère légitime des Français d’Algérie, comme du monde combattant.
Comment oublier que Frantz FANON fut l’auteur des Damnés de la Terre, paru en 1961, où il en appelait, avec Jean-Paul SARTRE, au meurtre des Européens d’Algérie ?
Comment ne pas se souvenir des mots terribles et nauséabonds de Jean-Paul SARTRE, préfacier de cet ouvrage ? « Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ».
Comment accepter que l’auteur de cette abominable invitation à la suppression physique des Français d’Algérie, et de cette justification du terrorisme, mérite aujourd’hui un hommage de la ville de Bordeaux, alors que le drame de milliers d’Européens, enlevés, assassinés par le FLN, et disparus, n’a toujours pas fait l’objet d’une reconnaissance nationale ?
Le Cercle algérianiste appelle tous ceux épris de justice et d’équité, à réagir contre cette insoutenable provocation, et à interpeler le maire de Bordeaux pour lui demander de revenir sur cette décision qui blesse une partie de la communauté nationale.
Il appelle les associations du monde rapatrié, Harkis et Pieds-Noirs confondus, mais également les associations des anciens combattants, à s’unir face à cette provocation, première étape d’une mobilisation plus large.
Nous attendons du maire de Bordeaux qu’il prenne en considération toutes les mémoires blessées et notamment celle des milliers de Français d’Algérie qui en 1962, à la suite de l’exode, ont fait de Bordeaux, leur seconde patrie.

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

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