Humour & politique (Vidéo)

Le jury du prix “Press Club, humour et politique” 2018 a procédé mardi à sa troisième et dernière sélection de “petites phrases” pour récompenser l’auteur du mot le plus drôle de l’année en politique.

Les cinq phrases de la dernière sélection

Voici les cinq phrases retenues mardi 5 février pour l’édition 2018-2019:
Le député Pierre-Henri Dumont (LR/Pas-de-Calais): “Pour bien accueillir, il faut bien expulser”.
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, après l’intrusion dans son ministère le 5 janvier : “On a eu un début d’année assez Rock’n Roll ; moi j’ai eu une journée porte ouverte”.
Le Figaro 18/01/19

Le président du groupe LREM à l’Assemblée Gilles Le Gendre, à propos des mesures sur le pouvoir d’achat : “Nous avons probablement été trop intelligents, trop subtils”. (Notre préféré)

L’ancienne ministre PS Ségolène Royal: “La France n’aurait pas subi ça si j’avais été aux responsabilités”.

L’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal à Cannes en 2017.

© Valery HACHE / AFP

Le directeur des campagnes de la France Insoumise Manuel Bompard: “Emmanuel Macron a épuisé son temps de parole médiatique jusqu’à la présidentielle de 2027”.
Manuel Bompard, porte-parole LFI, lors d’une convention La France Insoumise à Clermont-Ferrand, en novembre 2017.

Le prix, dont c’est la 16e édition, sera décerné le 9 avril.

La précédente sélection : Buzyn, Darmanin et Borloo

Des “petites phrases” avaient déjà été sélectionnées lors de deux premières sélections :

Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé prenant la parole à l’Assemblée lors des questions au gouvernement : “Monsieur le Président, mesdames et messieurs les retraités…”.

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics : “Wauquiez a fait allemand en première langue. Il est peut-être normalien mais il n’a rien de normal.”
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, voulant évoquer le dédommagement des sinistrés des crues : “Nous sommes en train de recueillir toutes les demandes avec le ministre de l’intérieur Christophe Colomb.”

Emmanuel Maurel, Député européen socialiste, à propos du 1er Secrétaire général du PS : “Pour savoir où est Olivier Faure, suivez les sifflets.”
Le JDD 25/03/18

Pascal Pavageau, ancien secrétaire général de Force Ouvière : “La méthode Macron c’est un peu ‘je pense donc tu suis’.”
Sud Radio 29/05/18

Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’Etat à propos du “jeune monde de Macron”: “Il fait attention de ne pas se trouver dans la situation culinaire désagréable où le gratin se sépare des nouilles.” 28/06/18 – au cours d’une réunion à la mairie de Valenciennes

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur : “Tout en lui est fascinant, son parcours, son intelligence, sa vivacité et même sa puissance physique.”
(parlant de Macron)

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes interpellant Edouard Philippe sur la démission refusée de Gérard Collomb : “Nous avons un ministre de l’Intérieur qui est déjà à l’extérieur.”

Gérard Collomb, ancien ministre de l’Intérieur : “D’habitude les gens se battent pour être ministre et moi je me bats pour ne plus l’être.”

Edouard Philippe, Premier ministre répondant à la question d’un journaliste “on dit que tout remonte à Matignon”. Réponse : “Non, seulement les emmerdes”.

Bruno Retailleau, sénateur, président du groupe Les Républicains au Sénat : “Si Wauquiez ne parvient pas à se montrer aussi intelligent qu’il l’est, il n’y arrivera pas”.

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