+ 57% pour valider les étranges comptes de campagne de Macron (Vidéo)

Un décret du 30 mai revalorise nettement les émoluments du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), François Logerot. Ils passent ainsi de 4 574 euros par mois à 7 182 euros nets mensuels (+ 57 %), à quoi s’ajoutera désormais une indemnité annuelle de 9 500 euros bruts. Le tout avec effet rétroactif au 1er janvier…

Même à un tel tarif, c’est très mal de faire travailler un aussi vieux monsieur.

Né en 1936, François Logerot fut premier président de la Cour des comptes de mars 2001 à juillet 2004. Il prit alors sa confortable retraite, puis fut nommé en 2005, sous Chirac I, président de la CNCCFP.

C’est donc lui qui, subtilement, dit aux journalistes ayant enquêté sur la campagne de Macronix qu’ils ont tout faux

Cependant… les révélations continuent sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron. Après Mediapart et Le Monde, c’est au tour de FranceInfo de publier une enquête révélant les prix (fra)cassés dont aurait bénéficié le candidat d’En Marche ! pendant la course à l’Elysée. Des ristournes pouvant aller jusqu’à -75 % sur la location des salles de meeting qui n’ont pas empêché la Commission des comptes de campagne (CNCCFP) de déclarer ces remises « normales””…

Pourtant, le code électoral interdit aux personnes morales de participer au financement de la campagne d’un candidat sous forme de don, de biens, de services ou d’« autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux habituellement pratiqués ».

Parmi les exemples de prix cassés dont aurait bénéficié Macron cité par le site de la radio, on trouve  la location des théâtres parisiens Antoine et Bobino, tous deux détenus par Jean-Marc Dumontet, qui s’est publiquement engagé en faveur du candidat d’En Marche ! Celui-ci aurait donc payé 3.000 euros chaque location, au lieu de 13.000 euros… soit une remise de 75 % par rapport aux prix annoncés par téléphone à FranceInfo. La radio note également que les factures de la société de Jean-Marc Dumontet, JMD Prod, sont « étonnamment succinctes », sans aucune mention de l’éclairage, ou bien de la sécurité incendie qui constituent des prestations obligatoires, etc.

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