Bryan Fischer : «Les homosexuels disposent déjà de l’égalité face au mariage»

Le jeune David Pakman a beau être favorable aux revendications homosexuelles, il est ouvert d’esprit, pas sectaire pour deux sous, et n’hésite pas à donner la parole à Bryan Fischer, le directeur de l’analyse des enjeux de l’American Family Association. Cela nous change de CNN !

Voici l’entretien en intégralité (10 minutes) approximativement sous-titré en français par Google :

Voici un court extrait de 30 secondes :

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21 Comments

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  • monhugo , 8 juillet 2013 @ 13 h 32 min

    Effectivement les homos américains comme ceux en France veulent non pas une “égalité” de droits, qu’ils ont déjà puisque ce sont des hommes, ou des femmes, et qu’ils peuvent se marier en suivant les règles ad hoc de l’institution, mais des droits spécifiques, des Droits de l’Homo, en somme. Notre bienveillant (?) Etat en France leur a donné satisfaction avec la loi de la Taupe, mais ce n’est pour eux qu’un début, car les droits de l’homo, c’est toujours plus ! L’Etat, qui règle nos vies de plus en plus, sur tout et partout, a décidé quelle sorte de partenaire sexuel était éligible en mariage. Soit M. X, qui répond à une 1ère condition, un premier filtre : il a plus de 18 ans. Il peut donc convoler. Avec qui ? Une personne du même âge au moins. Histoire de donner tous deux un consentement à l’union, libre et éclairé, comme toutes les personnes majeures (non protégées – par exemple sous tutelle). Histoire aussi d’éviter les unions pédophiles (car la pédophilie est pénalement répréhensible). Jusque-là, rien à dire ! M.X et la personne de son choix ne doivent pas être déjà unis (ou encore unis) par une autre union comparable, ni en France, ni ailleurs, y compris par un PaCS (ou une union civile étrangère) : interdiction de la polygamie. Relève comme de l’âge de nubilité déjà rappelé de l’ordre public. Toujours rien à dire ! M. X et la personne de son choix ne devront pas être apparentés de trop près, voire alliés simplement, de même. Cette prohibition de l’inceste en mariage (voire de “l’inceste”, pour l’alliance), est légitime : ordre public, à nouveau. M.X désire (les 3 conditions précédentes étant remplies) se marier avec…. une femme ! Incroyable ! Il veut donc remplir la finalité de l’union matrimoniale : pouvoir fonder une famille. “Pouvoir”, et non “devoir” : sa vie matrimoniale est à venir, il veut simplement se donner la chance de base en la matière, car un enfant, cela se procrée de la même façon depuis la nuit des temps, en binôme H/F. Mais M.X est un “réac” s’il pense que la seule combinaison légitime en mariage est celle-ci. L’Etat providence a décidé que l’humanité n’était plus faite d’hommes et de femmes, mais “d’orientés sexuels”, hétéros et homos (summa divisio), et que “l’égalité” (concept fourre-tout, à contenu strictement idéologique, et donc évolutif – selon la volonté étatique) commandait que le mariage soit ouvert aux hétéros (encore… – merci !) et aux homos. Ces derniers ne peuvent strictement rien en faire. M.Y qui veut épouser M.Z (ou la même chose au féminin) ne va fonder aucune famille. Il aura pourtant exactement les mêmes avantages que M.X et son épouse. En fait “d’égalité”, il n’y en aura plus en mariage entre les personnes mariées, car les couples pourront assurer comme de toute éternité leur part du marché/société (remplacer les générations), quand les paires homos verront leur parasitisme social récompensé ! L’Etat, tout-puissant, met couples et paires au même niveau de droits, alors qu’ils ne sont pas au même niveau de devoirs ! Comme quoi, l’idéologie peut tout. L’homosexualité est licite en France entre adultes consentants (puisque ignorée du droit pénal). Cela suffit pour légitimer que l’on se marie entre homos (en binôme infécond par hypothèse). Satisfecit étatique, et l’homosexualité devient socialement recommandable. Aussi simple que cela. On s’étonne alors que le seul critère retenu (licéité/droit pénal) n’ait pas “ouvert” aussi l’ancienne institution à d’autres partenaires : incestueux, multi-partenaires. L’inceste est licite en France, car ignoré du droit pénal (entre adultes consentants). Copuler à plus de 2 est licite en France, car le droit pénal n’en parle pas (entre adultes consentants)…. Moralité : l’Etat choisit qui peut faire un partenaire sexuel convenable, éligible au service public du mariage. Pour l’instant, c’est à sexe indifférent, mais à 2 seulement, et sans parenté (ou alliance) à degré décidé par ce même Etat. Et entre majeurs. L’Etat omnipotent peut évidemment changer encore les conditions de l’égibilité matrimoniale. Il suffit de demander. En criant bien fort, et en se rendant indispensable. Financièrement, électoralement…. Avis aux lobbies de tout poil !

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 9 juillet 2013 @ 0 h 49 min

    Exposé substantiel et construit, témoignant d’un certain niveau d’expertise.
    Que Maître Votrehugo en ressorte lui aussi grandi pour sa probable inspiration féline.
    Après plusieurs relectures, je me résous à abonder non pas au titre de “Défense et illustration” mais plutôt pour “Convergence et coopération” ce qui ne m’inféodera pas a priori.
    En effet avec un regard rationaliste envers le lexique en vigueur, les “homos” sont infondés à revendiquer une égalité de droits pourvu qu’on se réfère encore à la bio-parité des 2 genres F et M.
    Mais voilà : leur stratégie conforme à l’utopie Genders vise tantôt implicitement tantôt explicitement à subvertir puis abolir ce référencement pour y substituer une “économie sociale” prétextée par de purs comportements libidinaux sans portées ni biologique non plus que familiale au sens du droit naturel.
    Dans l’état actuel insuffisant de la Résistance Ethique, votre exposé juridique est certainement méritoire, d’autant que vous invoquez pertinemment les à-côtés relatifs à l’inceste, la nubilité, la pédophilie, la polygamie voire la polyandrie etc. Faire tous ces liens est très utile.
    Pardonnez-moi de vous recommander fortement de questionner radicalement les usages sémantiques qui nous ont été imposés depuis longtemps ou plus récemment.
    Une citation souvent ressortie (depuis l’automne dernier) de Camus est :
    “mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”.
    Par exemple puissiez-vous vous livrer à cet exercice rédactionnel et conceptuel qui consisterait à réécrire votre texte en bannissant les 2 termes fallacieux de “homosexuel’ et ‘homosexualité’ et pour les remplacer par homopratiquant ou homotrope ou homophile : dès lors le procédé par pétition de principe qui veut assimiler certaines pratiques marginales à des cas d’ouvertures indues de droits de LA sexualité en ressortirait judicieusement discrédité.
    De grâce, encore un petit effort …

  • Câlinou , 9 juillet 2013 @ 2 h 43 min

    Vidéo intéressante, claire et bien fouillée.
    Merci.

  • monhugo , 9 juillet 2013 @ 3 h 08 min

    Je saisis mal vos remarques, “sémantiques”…. désolée. Ce que j’ai (rapidement) montré est justifié sur le plan juridique (je suis juriste, et même civiliste – on ne se refait pas). Visionnez la vidéo d’Aude Markovic, lien donné par “MP” – elle développe l’autre partie des arguments s’opposant à ce qui allait devenir la loi de la Taupe, ou “Taubira II” (la 2ème, car elle avait déjà donné son nom à une loi antérieure, en 2001, illustrant une autre tendance obligée, celle de la flagellation mémorielle, forcément sélective, pour entrer dans la doxa ambiante, selon laquelle seul l’Européen était coupable en matière d’esclavage) – à savoir la partie “filiation”. Vous mettez dans la même phrase, à propos, des choses qui n’ont aucun rapport les unes avec les autres : la nubilité est à isoler dans votre énumération, qui est l’âge minimum pour convoler, et donc une des 4 conditions de fond de ce qui était il y a peu encore une institution en France, le mariage (les 3 autres étant : l’interdiction de “l’inceste”, visant parenté et alliances proches, l’unicité de l’union et la condition dite sexuée – cette dernière supprimée arbitrairement, pour constituer la base d’un droit nouveau, que je pense opportun d’appeler le “droit de l’homo”). La légalisation des PMA et GPA sera le volet suivant de ce droit en amorce (même si ces techniques d’AMP seront “pour tous”). Désormais, on entre en mariage comme on entre en PaCS, en évacuant la condition sexuée. Ce qui revient à dire que le mariage n’est plus une institution (destinée à asseoir la famille), mais un simple contrat, même “nommé” (comme on dit en droit). L’inceste étant tout aussi légal que l’homosexualité (je m’en tiens à cette appellation), le “polyamaour” aussi, l’Etat devrait arriver plus ou moins rapidement à faire de ces sexualités licites entre adultes consentants des sexualités recommandables, en supprimant les conditions restrictives correspondantes, et en “mariant” les amateurs. Tout dépendra du lobbying exercé en la matière ! La polygamie (dont le retour est déjà réclamé à Mayotte) sera, je pense, le prochain “progrès”. Petite remarque “sémantique” à ce propos : “polygamie” veut dire “marié plusieurs fois” (en même temps !), et il y a à cet égard 2 formes de polygamie “hétéro”, la plus courante étant la polygynie à la musulmane (un mari et plusieurs épouses) et la moins courante la polyandrie (une épouse et plusieurs maris), pratiquée dans certaines sociétés très isolées où les femmes sont beaucoup moins nombreuses que les hommes (la coutume veut alors qu’une femme épouse une fratrie, ce qui fait que les enfants engendrés sont au pire cousins). Avec la variable “homo”, on peut envisager en “polyunions” toutes les variétés de “mariage” à plus de 2. Quant à la pédophilie, comme elle est à la base illicite (au contraire des communautés sexuelles à x personnes, et de l’inceste entre adultes), aucun risque a priori de voir des “mariages” entre barbons (hétéros ou homos) et tendrons (de toutes sortes), à peine pubères. A priori, car la nubilité est une variable d’ajustement, laissée à la discrétion de l’Etat tout-puissant (actuellement fixée à 18 ans, comme la majorité civile, et uniformément – avant 2006, les filles pouvaient se marier dès l’âge de 15 ans, sans dispense).

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 10 juillet 2013 @ 2 h 51 min

    Vous excipez de votre statut de juriste civiliste : n’y changez rien, ne vous refaites pas.
    Vos efforts assidus dans cet espace virtuel, et encore celui ci-dessus appellent considération.
    Vous ne partagez pas mes propositions de critique lexicale radicale et professez soutenir le terme “homosexualité” : c’est votre choix !
    Il ne m’est pas possible de citer nommément mes interlocutrices/interlocuteurs tiers dont 3 Prs d’université, un expert judiciaire, des élus qui ont été sensibles à nos prospectives depuis plus de 15 ans. C’est dommage car il y a deux juristes de haut vol dont l’auteur d’une thèse en 1973 qui fait référence…
    Vous avez invoqué l’autorité de votre jeune collègue Mme Aude Markovic : j’ai visionné il y a bien des mois sa conférence en plusieurs parties et je refuse de dire ici ce que j’en pense.
    Puis vous parlez d’une taupe : je ne saisis pas.
    Ensuite vous affirmez que “la nubilité est à isoler” mais pardonnez ma sottise ou mon aveuglement sénile : je n’ai pas lu la motivation afférente.
    Sur le PaCS je partage (je crois) votre sentiment qu’il s’agissait d’un effet socio-psychologique de “pied dans la porte” (comme on enseigne dans les écoles de commerce) visant à familiariser avec l’appellation “couple homo” … au fait vous êtes rigoriste en sémantique quand vous utilisez là “paire” ou “duo” plutôt que “couple” et vous avez raison et sur homo-sexuel j’espère encore votre mise en cohérence …
    Toutefois le PaCS ignorait prudemment les enfants, c’est cela la bonne monnaie apparente vantée à l’époque par cette jolie blonde à la Barbie non guyanaise dont j’ai oublié le nom…
    Mais vous enjambez un énorme fait sociologique massif qui laisse la langue gauche comme la langue droite sans voix : le succès imprévu du PaCS auprès des vrais couples bio en parité Femme/Homme avec 95% des pacs , là dessus j’aimerais lire votre commentaire SVP …
    (bien entendu mon opinion est déjà constituée sur la question)
    J’ai apprécié votre maîtrise et même votre érudition sur la question des “polyunions”.
    Ensuite vous revenez sur la nubilité que vous voyez en “variable d’ajustement”, il me semble que vous vouliez dire variable sur une échelle quantitative continue (l’âge en années voire en mois) en ce que cela s’oppose à la condition de bio-sexuation qui est une variable qualitative dichotomique.
    La question anthropologique de l’inceste se pose en espace quantitatif “discret” (disent les matheux) et non continu car en référence à la notion de degrés (entiers) de parenté que je crois nous devons à la Tradition Juive.
    Sur les polyunions l’analyse sagittale vous en convenez cède le pas aux constatations d’ordre plutôt sociologiques.
    Enfin il me semble sans encourir votre courroux pouvoir contribuer humblement à une précision : l’âge de mariage licite pour la jeune mineure était naguère fixé à QUINZE ANS ET TROIS MOIS … ce qui en confirme la nature de variable sur espace continu et évoque brillamment la source du droit naturel : la biologie !
    Les plaideurs passionnels de la jurocratie poussent habituellement des hurlements “Non à la biologisation du droit !” … j’espère que vous n’en êtes pas là …

  • monhugo , 10 juillet 2013 @ 4 h 13 min

    Juste sur le PaCS, qui ignorait “prudemment” la question des enfants. Et pour cause. Le PaCS n’est qu’un contrat, mais réglementé, donc “nommé”, et aucun contrat ne donne accès à la filiation, alors que le mariage était (l’imparfait s’impose en l’état du nouveau droit positif) une institution, destinée à servir de socle à la famille. Le “mariage” selon la Taupe (c’est ainsi que j’appelle la Taubira, dont la courte vue intellectuelle et le physique évocateur rendent un tel vocable opportun) est maintenant vidé de son aspect institutionnel, qui en faisait quelque chose d’unique en droit français. L’Etat en a fait un autre contrat nommé, comme le PaCS (et avec strictement les mêmes conditions d’accès). Cependant si le mariage est radicalement dénaturé, puisqu’il n’est plus qu’une solution parmi d’autres pour vivre durablement et sexuellement à 2, en binôme indifférencié (autres solutions : le concubinage et le PaCS), le nom est maintenu et les effets aussi ! Honteux tour de passe-passe “juridique”. Pour les idéologues en embuscade, le mariage est le passeport pour le droit à l’enfant : adoption plénière extra-familiale (théorique, car s’exerçant principalement à l’international, avec des pays fermés aux paires homos en demande – voir la loi russe récente, par exemple – sacrément compliqué !), ou intra-familiale. Il s’agira d’utiliser alors les règles préexistantes prévoyant l’adoption de “l’enfant du conjoint”. Mais il faut d’abord qu’il y ait enfant ! La branche “biologique” sera assurée avec la Cour des aides : procréation nécessairement artificielle. La “filiation” sera complétée par l’adoption de l’enfant du conjoint – la branche non biologique n’étant plus à visée anthropologique, comme souhaitable pour l’enfant (avoir comme tout le monde un père et une mère), mais à visée “sociale”, étant admis que l’éducation en commun projetée (le “projet parental”) vaudra lien filiatif (2 “mères”, dont 1 génitrice par PMA et l’autre de fantaisie ; ou 2 “pères”, dont 1 géniteur par GPA, avec donc en général 2 prestataires de services, 1 pour l’ovocyte, 1 pour l’incubateur – l’utérus, et l’autre de fantaisie aussi). Mais il faut avoir bien conscience que le mariage n’est qu’un pis-aller pour les plus enragés des LGBT dans leur demande pressante de mise en place du droit à l’enfant, que l’Etat est prié d’assurer au bénéfice de chaque citoyen ! Ils voudront demain faire comme les “hétéros” qui n’ont nul besoin en 2013 du mariage pour avoir une famille. Tous les enfants, nés en mariage ou pas, ont désormais les mêmes droits (sauf aux parents non mariés ensemble à reconnaître séparément ceux-ci). Les LGBT veulent que le “projet parental” vaille reconnaissance pour le “parent” non biologique. Etc. On ne fait rien comme vous, mais on veut les mêmes droits que vous : conception de “l’égalité” à la sauce des activistes “gay”…. On est très loin d’avoir tout vu en la matière.

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