AGENDA | Faire face à la désinformation publicitaire

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  • Auditeur Libre , 8 octobre 2013 @ 18 h 01 min

    Préoccupation très pertinente et légitime.
    D’abord au nom du droit de la personne consciente à ne pas subir des messages “codés” ou subliminaux qui abusent de son affectivité et affaiblissent son sens de la Raison.
    Toutefois une maladresse de mon point de vue : ne pas survaloriser l’Ancien a priori tout en résumant le “péché” à ‘Nouveau-Actuel. Parmi les choses apparues depuis disons 25 ans il y a beaucoup d’innovations éthiquement innocentes ou amendables, et de surcroît consensuellement approuvées : se situer en ennemi global de l’époque donne une image qui colle trop à l’étiquette “réac” sans aucun bénéfice dans l’opinion.
    Je proposerais plutôt de cibler les procédés qui cherchent IMPLICITEMENT voire insidieusement à FAIRE AVALISER des idées, des faits ou pratiques en PRIVANT la population de la CONSCIENCE des conséquences encourues. Evidemment expression trop lourde. Il faudrait trouver une formule percutante.
    Autre souci : toujours préférer apparaître comme une force de PROPOSITION (en ‘positif’), même si c’est pour dénoncer aussi, que comme une masse inertielle de STATION ou un pur bastion de REFUS (‘en négatif’). Les publicitaires savent bien cela.
    On pourrait imaginer, avec les techniques de communication interactive, de légaliser une mention obligatoire avec chaque publicité (visuelle dont vidéo, auditive etc…) :
    – par exemple donnant le n° du message
    – que ce n° renvoie sur un site PUBETHIC à une fiche où serait exposé l’auteur publiciste ainsi que sa défense préalable sur le critère de son innocence vis-à-vis d’accusations en manipulations (une sorte de preuve d’un examen de conscience préalable)
    – que pour chaque n° de pub un cahier de doléance soit ouvert à chaque personne à la condition de se présenter sous sa véritable identité (n° de carte ou de passeport).
    – qu’un Comité permanent d’éthique de la communication contrôle en temps réel avec pouvoir de juridiction pour éventuellement interdire puis faire publicité de la sanction (afin de dissuader les publicistes fautifs de recommencer).
    Cela pourrait paraître tatillon, tracassier et liberticide : mais la liberté des publicitaires n’implique-t-elle pas leur responsabilité effective et proportionnée ?

  • pamtam , 9 octobre 2013 @ 9 h 33 min

    Enfin ! Une réaction salutaire.
    Il était urgent de faire réfléchir à ce phénomène invasif qui plombe aussi bien le pouvoir d’achat que le libre-arbitre des français.

  • Antigone , 11 octobre 2013 @ 4 h 28 min

    Il faut écrire aux différentes chaînes de télévision pour leur dire que nous ne sommes pas dupes et que par conséquent, les journaleux cessent de nous prendre pour des imbéciles.

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