Le boss des magasins John Lewis à propos de la France : “Rien ne marche et, pire, ça n’inquiète personne”

Le directeur de la chaîne britannique de grands magasins à succès John Lewis a déclaré que la France où “rien ne marche” était “finie”, avant de présenter plus tard ses excuses pour être “allé trop loin”. Les propos initiaux d’Andy Street avaient surpris, au moment où son entreprise s’apprête à lancer une version française de son site de vente en ligne. “Je n’ai jamais visité un pays aussi mal à l’aise”, “rien ne marche et, pire, ça n’inquiète personne”, avait déclaré Andy Street lors d’un dîner mercredi soir avec des entrepreneurs à Londres, selon des propos cités vendredi matin par le quotidien Times. Andy Street revenait de Paris où il était allé chercher une récompense, au nom de son entreprise, à une conférence internationale du secteur.

La gare du Nord, “un trou de misère”

Le directeur de John Lewis avait estimé que le contraste “ne pourrait être plus extrême” pour le voyageur effectuant le trajet Paris-Londres. “Vous montez dans l’Eurostar […] depuis un trou de misère en pleine Europe, la gare du Nord, et descendez à une gare moderne, tournée vers l’avenir”, Saint-Pancras à Londres, a-t-il décrit. Il avait ajouté que la France, “un pays en déclin”, était “finie”. “Si vous avez investi dans des affaires en France, arrêtez tout de suite”, avait-il conseillé à ses interlocuteurs.

Related Articles

8 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • hermeneias , 8 octobre 2014 @ 8 h 40 min

    J’avais déjà remarqué . C’est la pure vérité !

    Hollande a beau envoyer le vallssounet jouer au golden boy de la city au dents longues dans son petit costard tout neuf et ses 3 mots d’anglais tout neuf , tout le monde se marre ou devrait se marrer .
    Après avoir défendu la patrie en danger face aux dangereux zextrémissss de la “manif pt” le voila dans son nouveau rôle de businessman avec la panoplie complète .

    Tiens ça me donne l’idée d’aller boire une bière à st Pancrace . Le contraste est saisissant

  • HuGo , 8 octobre 2014 @ 8 h 48 min

    C’est un vérité consternante, hélàs ..mais lui-même démarche en France..et ses propos attirent l’attention au moindre coût.
    Ses remarques pertinentes ne peuvent pas porter à plein, car il voit un intérêt à ce que l’on parle de son entreprise !

  • fleurdenavet , 8 octobre 2014 @ 10 h 15 min

    Andy Street se trompe, si nous nous inquiétons, si nous n’approuvons pas ce gouvernement incompétent et menteur, si nous sommes conscience de la destruction de notre pays et que ce gouvernement nous lance à pleine vitesse dans le mur.

  • Sundance , 8 octobre 2014 @ 10 h 45 min

    Si nous nous inquiétons ! Mais ce monsieur ne sait-il pas qu’il est très mal vu en France de s’inquiéter. Dans le meilleur des cas, on vous traite de pessimiste, on vous conseille de vous faire soigner, et dans le pire des cas on vous traite de raciste, de ringard, j’en passe et des meilleurs, au train où vont les choses, il sera bientôt interdit de se plaindre.

  • Pascal GANNAT , 8 octobre 2014 @ 11 h 12 min

    Nous sommes inquiets, si. Réellement.
    Mais en France, dire qu’on est inquiet, ou demander un bilan d’une situation, que ce soit dans une entreprise, une association, une paroisse ou ailleurs, c’est voir se lever contre soi un regard de réprobation : les Français ne savent pas réfléchir ensemble sur eux-mêmes, en oyant ce qui est négatif et/ ou positif et en élaborant des améliorations possibles.
    D’où leur narcisisme permanent, allant de la colère parfois, à l’aigreur souvent et au je m’en foutisme très fréquemment.

  • conneriephobe , 8 octobre 2014 @ 11 h 16 min

    Assez rigolé.
    Bien sûr qu’Andy Street a raison, et on ne l’a pas attendu pour faire ce dramatique constat. Comment peut-il en être autrement ?
    A chaque fois que je reviens de Londres, je me demande si je n’ai pas changé, non pas de pays mais de continent.

    Les vraies chances pour la France, soit nos entrepreneurs, nos cerveaux, nos jeunes diplômés ou non mais intelligents, travailleurs et qui ont envie d’autre chose que d’assistanat ou de dépôt de bilan foutent le camp et on les comprend.

    Notre pays se meurt d’une hémorragie de ses richesses humaines sans précédent tout en subissant l’entrée quotidienne sur son territoire d’indésirables qui non seulement ne les remplaceront jamais mais contribuent à creuser notre tombe.

    Ce n’est plus qu’une question de temps.

  • Tonio , 9 octobre 2014 @ 7 h 34 min

    Le “ni, ni” de Sapin-langue-de-bois signifie en bon français que la France, et non seulement son gouvernement est à “quia”, il ne choisit pas , il est contraint à cette situation, car il n’a plus de marge de manœuvre depuis que Hollande est devenu président; une hausse d’impôts mettrait le pays par terre pour de bon, une baisse ferait de même; alors baisser les prestations pour donner du mou ? mais à qui pour quoi ? les entreprises ne peuvent réagir au quart de tour: après une décision gouvernementale elles ont besoin d’au moins six mois, plus ?, pour s’adapter; l’Europe leur laisse en général deux ans au moins. Sapin ne fait que sentir déjà la corde qui l’étranglera, et Hollande avec. Mais cela ne sera pas un soulagement à l’UE, trop tard, la France coule déjà.
    Le PS, Hollande ont joué et perdu, ce qui est confirmé par l’envoi en Commission à Bruxelles du plus nul de chez nul de tous les ministres que la France ait jamais eu : Moscovit, c’est la preuve que le pays est bloqué et à bout de ressources tant morales qu’intellectuelles ou économiques.
    Hollande s’en moque , il est président et ça lui suffit…tout un symbole!

Comments are closed.