Nicolas Doze : les Français veulent enfin du libéralisme économique

La plupart des Français commence à comprendre que c’est l’entreprise qui crée de l’activité, donc des emplois et ils soutiennent le mouvement de contestation des chefs d’entreprise contre le gouvernement, se félicite Nicolas Doze. Les Français commencent à ne plus vouloir se faire pigeonner par les politiciens, ils veulent également une baisse de cette trop lourde dépense publique qui asphyxie l’économie française. Pour le chroniqueur, une économie libérale n’a jamais été tentée en France, les Français commencent à se dire que c’est peut-être le moment :

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12 Comments

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  • borphi , 8 décembre 2014 @ 17 h 19 min

    Je me permets de vous faire remarquer que dans ce débat c’est bien de Keynésianisne entrepreneurial qu’il s’agit .
    Voir comme vous le précisez de capitalisme de connivence.

    Et que celui-ci implique d’alourdir le poids du prélèvement public !

    Ce dont je me scandalise d’autant plus que mes concitoyens en redemandent .

    Partant du constat que nous sommes dans une économie de marché internationalisée je peine à qualifier cette pratique d’économie dirigée .

    Oui je la considère libérale parce qu’elle dessert l’intérêt général et national au profit d’autres intérêts privés et souvent difficilement identifiables.

    Sans doute avez-vous un meilleur qualificatif ?

    Effectivement le poids de l’état mérite d’être reconsidérer mais c’est surement par ce biais Keynésien que nous y parviendrons ,bien au contraire.

  • borphi , 8 décembre 2014 @ 17 h 30 min

    Il n’est pas besoin d’ouvrir de livres d’économie pour comprendre qu’allouer des aides à des entreprises qui s’empressent de délocaliser leurs productions va certainement faire passer le prélèvement fiscal de 57 à 67 % très rapidement.

  • Cap2006 , 9 décembre 2014 @ 7 h 34 min

    TOUS les mouvements de grogne, ont un point commun:
    – baisse des impôts et taxes pour eux mêmes
    – preservation voir augmentation des privilèges, subventions, niches fiscales, regles protectionnistes corporatistes, dont le prix est payé par les autres.

    Il n’y a pas la moindre volonté d’une évolution liberale.
    – aucun patron ne demande la liberté d’installation, la fin de la collecte des assurances sociales à la place des salariés, la liberté d’embauche et de licenciement.
    – aucun salarié ne demande la liberté de gérer lui même ses assurances sociales, la liberté d’embauche et de licenciement,
    – aucun citoyens ne demande l’arrêt immédiat de toute subvention, niches fiscales, exonérations. Ni la transformation des fonctionnaires en cdi

  • charles-de , 9 décembre 2014 @ 16 h 16 min

    Pas si mal vu, jusqu’à ce qu’un certain Leporello chante dans Don Giovanni : “Voglio far il gentil uomo, e non voglio piu servir !”

  • baldag , 9 décembre 2014 @ 17 h 02 min

    Le gros problème est qu’au fur et à mesure que l’état accorde des aides aux entreprises, il alourdit leurs contraintes et c’est ainsi qu’on ne voit aucun résultat. Il faut vivre les choses de l’intérieur, monsieur, pour les comprendre. Après avoir été salarié 20 ans, j’ai été patron 20 ans en reprenant une entreprise en perdition et en me collant un crédit sur le dos pour ce faire’est souvent le cas, qu’un salarié crée ou reprenne une entreprise, vous savez. Et quand j’ai souhaité obtenir une aide au démarrage, en 1981, on m’a dit : on vous octroie des aides si vous vous engagez à embaucher. Ce n’était pas pour embaucher que je sollicitais une aide, c’était pour m’aider à financer ce qui existait. J’ai dit à mes interlocuteurs de la préfecture que leur “aide” ils pouvaient se la garder. Je n’avais pas besoin d’eux pour embaucher. Je l’ai fait dès que j’en ai eu LE BESOIN, pas avant! Comprenez-vous cela?

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