Derrière le cas Jouanno, combien d’instances bidons gaspillent notre argent ?

La polémique sur les 14 500 € de salaire de Chantal Jouanno pour la présidence de la Commission nationale du débat public met en lumière le scandale et le gaspillage d’argent public de la République des copains. Combien d’autres amis des uns et des autres, plus ou moins en fin de course ou éliminés par les électeurs continuent-ils ainsi de bénéficier d’argent public sur le dos des contribuables pour participer à des comités « Théodule » ou des observatoires divers et variés, aux productions plus ou moins inutiles ?

L’Observatoire national de la politique de la ville, qui n’a tenu que deux réunions pour un coût de 310.000 euros ou encore le Conseil économique social et environnemental, dont le budget annuel est de 37,42 millions d’euros et dont chaque rapport, purement consultatif, coûte plus d’1,4 million d’euros.

Véritable scandale, il n’existe aucun recensement exhaustif de ces agences créées au doigt mouillé sans aucune cohérence d’ensemble. L’Inspection générale des finances évalue le nombre de structures de ce genre à 1300, quand l’Insee en compte 700. C’est l’argent du peuple qu’on jette par les fenêtres pour servir de matelas confortable aux copains. L’IGF évalue le montant total de cette gabegie à 50 milliards d’euros par an.

Parce que l’argent public est l’argent du peuple et ne doit servir qu’à lui et qu’à son intérêt, nous demandons que soit réalisé un audit de toutes les agences d’État, comités, conseils, commissions et autres machins, que soient listées leurs fonctions, leurs productions exactes, leur coût, le nombre de leurs employés, le nom de leurs dirigeants, leurs salaires, etc. Nos concitoyens ont plus que jamais besoin de transparence, des économies doivent être faites, la pression fiscale doit être allégée, l’exemple doit commencer par là.

Communiqué de Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National aux élections européennes 2019

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