La vulgarité en politique: une pandèmie!

Nos hommes politiques sont de plus en plus grossiers. Ils sont moins classe qu’un troupeau de gorets au sortir d’une mare de boue. Lundi, France 3 diffusait un documentaire sur Alain Juppé, c’est comme un documentaire animalier, sauf qu’on y voit Juppé se laver non pas avec la langue, il n’est pas assez souple, mais un gant de toilette. Là, Franz-Olivier Giesbert, le sosie du Doc dans Retour vers le Futur mais en plus frappé, lui demande “Que répondez-vous aux gens qui disent, Juppé est conventionnel ?”, conventionnel c’est le mot gentil pour dire “coincé tel Stéphane Marie de Silence ça pousse s’il s’était assis sur son rateau”. Et Juppé, qui abrite dans son long corps flasque l’âme du rappeur Eminem, répond “Je les emmerde”. Donc on se dit “Mon dieu, Jackie Sardou depuis le ciel a pris le contrôle de Juppé”. Et celui-ci d’ajouter “Moi je ne m’emmerde pas dans la vie, alors s’ils se font chier avec moi, qu’ils aillent voir ailleurs”, l’ensemble de son champ lexical tourne autour des déjections, s’il est élu, il nommera ministre Christian Jacob, il lui restera à trouver un Delafon.

Mais Juppé, qui désormais se fait appeler Alain de la Tourette, n’est pas le seul à se vautrer dans ce langage ordurier qui ferait passer Francky Vincent pour François-Xavier de la Motte, le leader de la chorale inter-scout de Dijon. Dupont-Aignan, le type bien coiffé qui d’ordinaire est aussi sulfureux que Panpan dans Bambi, se lâche lui aussi. Interrogé sur ce qu’on de lui dans la presse, il répond “Le Monde et Libération, je les emmerde”. Juppé a dénoncé dans un communiqué rédigé avec Moltonel un plagiat de son discours

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