L’hôtel Lambert abîmé par un incendie qui a causé «des dommages irréversibles»

L’hôtel Lambert, œuvre de l’architecte Louis Le Vau, à la pointe de l’île Saint-Louis à Paris, acheté en 2007 par le frère de l’émir du Qatar et actuellement en restauration, a été ravagé par un incendie dans la nuit de mardi à mercredi :

Voici des images des flammes :

L’incendie a causé des dommages “irréversibles”, a déclaré mercredi Aurélie Filippetti, la ministre de la culture. L’incendie, maîtrisé ce matin, “a porté des atteintes très graves à un élément essentiel du patrimoine de Paris, dont certaines sont irréversibles”, comme celle au cabinet des bains, peint par Eustache Le Sueur au XVIIe siècle, “car le toit s’est effondré et [il] a été entièrement détruit”.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a parlé d’une “épreuve pour Paris” :

BFM revient sur l’hôtel Lambert et propose quelques belles vues du bâtiment :

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28 Comments

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  • Gérard Couvert , 10 juillet 2013 @ 16 h 14 min

    Comme cela le zarbi pignouf pourra faire son ascenseur à bagnoles.

  • Goupille , 10 juillet 2013 @ 16 h 32 min

    Margheritas ante porcos.
    Des perles aux cochons.

    On ne peut pas engloutir une fortune pour restaurer les colonnes de Buren et autres saloperies, et veiller à ce que le patrimoine historique de la France ne parte pas à vau-l’au, “confié” à des gens dont l’unique talent est d’avoir un compte en banque plaqué or, l’amour de tout ce qui brille, les robinetteries en or massif, les bijoux voyants et les Rolls en même métal. En tout vulgarité.

    Un ascenseur à voitures dans les caves ! Pour des bédouins qui sortent de leur tente en poil de chameau et de leurs tapis remplis de vermine, selon Lawrence, avant que nous ne leur apportions le DDT.
    Et merde ! La coupe est pleine.

  • Sully , 10 juillet 2013 @ 16 h 38 min

    Le premier dommage a été le rachat de cet hôtel par un arabe wahabbite , dont les ancêtres étaient encore des sauvages arriérés à l’époque de sa construction …je me pose la question de savoir si cet incendie n’est pas le début de la politique de la terre brûlée …Le Quatar ne nous aura pas , ni nous , ni nos femmes , ni notre patrimoine !! C’est simplement dommage que le fameux berger n’y ait pas été en visite au bon moment . A l’époque de Le Vau , c’était le sort réservé aux sodomites (du peuple , passque , ceux de la haute , y z’étaient protégés : nihil novi sub soli , hélas …) .

  • J. Elsé , 10 juillet 2013 @ 16 h 59 min

    Cet incendie est le bienvenu : ainsi le propriétaire pourra bétonner sans craindre l’ire des Architectes des Bâtiments de France qui pourront laisser faire sans risquer de blesser quiconque car un tas de cendres n’est pas un monument…
    La méthode du feu salvateur a déjà été employé ailleurs par des bétonneurs peu scrupuleux (j’ai failli dire voyous).

  • Sympathisant , 10 juillet 2013 @ 17 h 03 min

    Le bâtiment était-il assuré ?
    Connaît-on les causes de l’incendie ?

    Le propriétaire devra-t-il reconstruire à l’identique ?

    Si les réponses sont “oui”, “non” et “non”, je laisse chacun tirer les conclusions qu’il veut …

  • Robert BERTRAND-RIGHI , 10 juillet 2013 @ 17 h 05 min

    Desole pour le patrimoine qui etait deja fort endommage, rien que de le laisser entre les mains de tels acheteurs.

    De la sorte les Quataris pourront acheter… ailleurs qu’en France en tout cas.

    C’etait pourtant un investissement serieux s’pas ?
    L’achat lui-meme + les travaux ( non supervises par les Monuments de France a l’evidence, ou qui ont gobe pour accepter un “ascenseur a voitures ” ( et un parking pour les chameaux ? ) + le cheque de 10 milliards de $ ou d’EUR ?, fait a notre Gouverneur en Chef, pour son depart en vacances…

    Mieux la terre brulee en effet que se rendre sans combattre.

  • monhugo , 10 juillet 2013 @ 17 h 06 min

    Image symbolique de la France vendue au Qatar que ce monument historique partant en fumée. Cet hôtel Lambert fut notamment habité par le baron de Redé, maintenu en place à titre de locataire par Guy de Rothschild quand il achète l’immeuble en 1975. Des fêtes fastueuses y furent données après-guerre par Alexis de Redé (dit le baron de Pédé, de claire manière) – mes grands-parents et ma mère, jeune fille, y furent conviés une fois. On ne parlait pas encore d’ascenseur, de climatisation ou de garage à creuser sous le jardin (!) pour l’agrément d’un ancien gardien de chameaux tombé dans l’or noir, mais de l’art de vivre à la française, et de collections d’oeuvres d’art à compléter, dans un cadre unique et respecté comme tel.

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