Macron et les fake news, vers un ministère de la Vérité ?

Les Chroniques de Jacques Sapir. Lors de sa présentation de ses « vœux à la presse » le 3 janvier, Emmanuel Macron, s’est prononcé en faveur d’une loi contre les « fake news ». Ce mot, que l’on peut traduire en français par « fausses nouvelles » a connu une célébrité incontestée à la suite de l’élection de Donald Trump aux États-Unis. En fait, on est en présence d’une nouvelle tentative de légiférer en ce domaine, une tentative qui s’accompagne de la volonté, à peine déguisée, de l’État de se proclamer en arbitre du « vrai » et du « faux ». La question des « délits de presse » est ainsi une question délicate car l’équilibre doit être trouvé entre la protection de la liberté d’expression et la volonté, légitime, de sanctionner des délits et des abus. Invités : Romain Mielcarek, journaliste spécialiste des questions de relations internationales, il anime le blog Guerres et influences et Régis de Castelnau, avocat, spécialiste de droit public et chroniqueur dans le magazine Causeur :

Source : Radio Sputnik

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François2 , 11 janvier 2018 @ 15 h 42 min
Le premier visé sera-t’il le journal Le Monde ? Voir la une du journal Présent daté du 12/01/18.
louis , 11 janvier 2018 @ 17 h 17 min
Si M Macron avait l’ idée de faire voter une loi pour sanctionner les annonceurs de fausses nouvelles, cela assainirait fortement les débats en France,en les orientant vers plus de noblesse et de sérénité, en effet un grand nombre de corbeaux seraient au chômage, ceux qui montent les fakes news, les mêmes qui au nom de la liberté de la presse peuvent pousser des gens au suicide ou à la ruine sans le moindre remord.
Les corbeaux sont gagnants: le buzz est là, le mal aussi mais tout le monde s’en fout, sauf la victime… Allez cherchez dans vos mémoire, les exemples sont légions…
Si l’impunité n’ engendrait pas toutes ces odeurs fétides tout le monde respirerait mieux.Le respect commence par là!..
Jean NOGUES , 11 janvier 2018 @ 19 h 39 min
Un ministère de la vérité ?

il ne manquera plus qu’un tribunal exceptionnel de plus : un tribunal de l’Inquisition, chargé de traquer les ”fausses” vérités. Par exemple, pour savoir si ce sont les cons qui tournent autour du microcosme politicard (théorie sociale politicardocentrique) ou si ce sont les politicards qui tournent autour de la vaste planète des connards (la théorie sociale connardocentrique). Ce tribunal pourra toujours demander que les accusés soient provisoirement incarcérés dans l’ancienne cellule de Galilée, histoire de mieux méditer sur les rapports entre les lois de l’univers en astronomie et les lois du plus fort en vigueur sur la petite planète Terre.
Boutté , 12 janvier 2018 @ 10 h 02 min
IL est un fait qu’il faut mettre de l’ordre. Le problème est de savoir qui sera désigné pour appliquer la censure. Déjà Fr.Info et Le Monde se positionnent en juges arbitres de la bienséance journalistique. Quand on sait que les seuls journalistes disposent du droit odieux de protéger leurs sources, on voit très bien le “politiquement correct” s’installer comme courant unique de pensée. Vive donc le socialisme !
COLMAR , 15 janvier 2018 @ 18 h 22 min
fausses nouvelles: tout ce qui n’est pas émis par MACRON INFOS.