Nicolas Sarkozy rappelle aux cadres de l’UMP que les journalistes ne sont pas leurs électeurs

Selon Le Canard Enchaîné de ce mercredi, le 4 mars dernier, Nicolas Sarkozy a salué devant les cadres du parti la sortie de Gérald Darmanin sur la politique de Christiane Taubira, “tract ambulant pour le FN”. Devant la commission exécutive de l’UMP (qui rassemble la direction et les secrétaires nationaux), le patron de la rue de Vaugirard a même appelé ses troupes à prendre exemple sur Gérald Darmanin :

Regardez ce qu’a fait Gérald. Lui, il n’a pas peur. Vous êtes beaucoup trop timides. Vous avez beaucoup trop peur du jugement des médias. Pensez un peu moins aux journalistes et un peu plus à nos électeurs. Ai-je besoin de vous rappeler que ce ne sont pas les mêmes ?

En paroles comme en actes, Nicolas Sarkozy ferait bien d’écouter davantage… Nicolas Sarkozy.

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12 Comments

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  • Marino , 11 mars 2015 @ 20 h 34 min

    “Il tape sur des bambous , c´est numéro un et ça nous plait bien”…

    Taper sur Christiane Taubira, : Confrontée à la multiplication des attaques qui la visent, la ministre juge qu’il y a «des partis politiques qui ont des responsabilités particulières». «Je constate notamment que l’UMP est en train de retrouver ses vieux démons», assène la ministre. Une référence aux propos de l’adjointe de Juvisy, mais aussi aux récentes attaques du député Gérald Darmanin. Le député-maire de Tourcoing a en effet jugé que Christiane Taubira est un «tract ambulant pour le FN», provoquant une vive polémique. Et participant, selon la ministre, à libérer la parole raciste.

    L’adjointe au maire UMP Robin Reda avait invité la garde des Sceaux à repartir à Cayenne «là où il y avait le bagne, vu qu’elle a toujours détesté la France»

    “Je veux dire, et nous l’avons partagée en Conseil des ministres, une nouvelle fois notre indignation, notre colère face aux propos racistes, antisémites, homophobes, sexistes qu’on voit se répandre avec une très grande facilité; notre indignation et notre colère à l’égard des propos vis-à-vis de Christiane Taubira”, a déclaré à la presse le premier ministre.

    François Hollande a de son côté jugé “inqualifiables”, les attaques contre la ministre de la Justice. Des propos tenus en conseil des ministres et rapportés par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. “Le président de la République a souligné que les attaques qui étaient portées vis-à-vis de la garde des Sceaux étaient inqualifiables”, déclare-t-il. Le chef de l’Etat souligne que “dans le débat politique on n’est pas obligé de tomber dans l’irrespect, l’indignité”, a indiqué Stéphane Le Foll.

  • rogerrossa , 12 mars 2015 @ 8 h 26 min

    Pour une fois le Président de l’UMP a raison.
    Il oublie cependant que ce sont souvent les articles de ces journalistes qui orientent les électeurs. Les “medias” sont hélas trop souvent au service des autorités en place et perdent leur objectivité et c’est dommage pour les lecteurs car il y a tromperie.

  • Miette , 12 mars 2015 @ 9 h 29 min

    Mme Taubira, le gouvernement jouent sur le politiquement qu’est la notion de racisme. Or, ce n’est pas la guyanaise que visent les propos de M.Darmanin ou l’élue de l’Essonne, mais la politique, l’action de la ministre.
    C’est un amalgame, encore un, que ne dénonce pas l’UMP. Hier, j’ai entendu Benoit Apparu dénoncer ces propos.
    Un peu de courage ou de clairvoyance, Monsieur Apparu et MM les députés UMP, sinon, mon vote ira vers le FN

  • Français désabusé , 12 mars 2015 @ 10 h 15 min

    Vous comprendrez peut-être un jour, que l’infâme Sarkozy dirait et ferait n’importe quoi pour gagner des voix !

  • Français désabusé , 12 mars 2015 @ 10 h 15 min

    Vous n’avez toujours pas compris ? Il vous faut quoi ?

  • Français désabusé , 12 mars 2015 @ 10 h 17 min

    Sarkozy, cet infâme personnage hypocrite et menteur !

  • Catholique & Français , 12 mars 2015 @ 10 h 25 min

    Certes, à OK Corral, les journalistes ne sont pas les électeurs mails ils sont les cow-boys et les cow-girls qui mènent, à grands cris, à coups de menaces ou de caresses, les troupeaux d’électeurs dans les enclos délimités et tracés à l’avance par les patrons du ranch.

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