Sapin : Sève qui peut !

Selon Le Figaro, les nouvelles dépenses s’accumulent et l’exécutif va devoir déployer des trésors d’imagination pour trouver comment les régler :

Mois après mois, depuis le début de l’année, les dépenses nouvelles s’accumulent, et l’addition commence à devenir salée. Michel Sapin, le ministre des Finances, a déjà annoncé que les mesures supplémentaires de lutte contre le terrorisme (après les attentats de janvier), mais aussi concernant le service civique, l’Éducation ou le recours à davantage de contrats aidés allaient coûter 940 millions d’euros cette année.

Par ailleurs, la France a appris fin janvier qu’elle devra rembourser à la Commission européenne plus d’un milliard sur trois ans d’aides indûment perçues. Enfin, Manuel Valls a dévoilé la semaine dernière un dispositif triennal d’un milliard pour les banlieues. Sans compter que les opérations militaires à l’étranger (Opex), qui ont coûté 1,1 milliard l’an dernier, devraient à nouveau largement dépasser les 450 millions inscrits dans le budget du fait de l’intervention en Irak. Au total, ce sont plus de 2 milliards de dépenses supplémentaires auxquelles le gouvernement devra donc faire face cette année.

Pour compliquer encore l’équation, Bruxelles demande à la France un effort additionnel d’environ 4 milliards en 2015 pour réduire davantage son déficit structurel (hors effets de la conjoncture). Michel Sapin a reconnu mardi que sur les 21 milliards d’économies promis par Paris, « 3 à 4 milliards » se sont évaporés « à cause de la très faible inflation ».

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7 Comments

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  • Marino , 11 mars 2015 @ 14 h 22 min

    Bruxelles accentue encore la pression sur la France. La Commission européenne a non seulement pointé du doigt, la perte de compétitivité des entreprises tricolores, mais s’est aussi vivement inquiétée du dérapage des comptes publics. Utilisant un nouvel instrument à sa disposition, elle a adopté une recommandation spécifique à la France pour attirer son attention « sur le risque de non-respect de l’objectif budgétaire recommandé ».

    La France est, avec la Slovénie, le seul pays de la zone euro a être gratifié d’un tel avertissement. Elle devrait dès lors avoir à rendre des comptes encore plus fréquemment aux instances européennes

    C’est clairement un message politique que Bruxelles a envoyé hier aux autorités françaises.celle-ci en a profité pour taper sur les doigts de la France sur la question des déficits. « Il s’agit de dire de façon amicale à la France qu’elle doit agir, et vite. En juin, il sera trop tard », indique une source européenne

    Après avoir validé du bout des lèvres à l’automne dernier le budget 2014, elle souligne aujourd’hui « la perte attendue de recettes fiscales » découlant des mesures modifiées lors de la discussion parlementaire ou annulées par le Conseil constitutionnel ainsi que la suspension de l’écotaxe poids lourds. « Les autorités ont indiqué qu’elles compenseraient ces manques à gagner par des économies supplémentaires, qui n’ont pas encore été précisées », pointe Bruxelles.

    Cette recommandation laisse présager des discussions tendues dans les semaines à venir entre Paris et ses partenaires européens. La France réactualisera sa trajectoire budgétaire dans son programme de stabilité en avril. Mais sa marge de manoeuvre est extrêmement étroite. C’est dans ce texte qu’elle devra présenter les mesures correctrices. C’est sur la base de ce document budgétaire mais aussi du programme de réformes de la France ainsi que de ses nouvelles prévisions économiques du printemps que la Commission réévaluera la situation hexagonale en juin prochain

    Théoriquement, la France s’expose à des sanctions si elle ne respecte pas ses cibles de déficit public

    Mais au delà, c’est aux risques de turbulences sur les marchés que s’expose la France, juge une Commission particulièrement soucieuse de la situation de l’Hexagone compte tenu de son poids économique en Europe.

    Et alors que l’exécutif mise sur son pacte de responsabilité pour redresser la croissance et la compétitivité, Olli Rehn, le commissaire aux Affaires économiques, n’a pas caché hier son « impatience de pouvoir en analyser les détails ».

    Valls reste ferme pour des raisons de politique économique (sic Marc Crapez / leFigaro : Article 11.03: Valls face à Marion Le Pen : la rhétorique de l’antifascisme)

    L’exécutif balise face à Bruxelles et Valls en perd les pédales !

  • ranguin , 11 mars 2015 @ 15 h 15 min

    Mes poches sont vides. Il n’y a plus rien à gratter.

  • andre manhes , 11 mars 2015 @ 17 h 09 min

    Avant toute chose il faut impérativement s’orienter vers des économies en s’intéressant de près où le ministre pourrait les faire sans avoir recours à la facilité c’est à dire aux emprunts ou à la création de nouveaux impôts ! Puiser dans sa tête au lieu de puiser dans la caisse !

  • charles-de , 11 mars 2015 @ 17 h 56 min

    Alors, on va vous prendre les poches, inutiles pour vous !

  • charles-de , 11 mars 2015 @ 17 h 58 min

    Ont-ils pensé à TAXER CEUX QUI FONT DU JOGGING ET CONSOMMENT PLUS D’OXYGèNE ET REJETTENT PLUS DE CO2 ?

  • zouzou , 12 mars 2015 @ 8 h 23 min

    “””Par ailleurs, la France a appris fin janvier qu’elle devra rembourser à la Commission européenne plus d’un milliard sur trois ans d’aides indûment perçues”””””

    Ah bon ? et tout le fric qu’ils ont reçu de la France il est où ?
    A croire qu’ils en veulent à notre or, ne pas oublier que c’est le nerf de la guerre et tout se que subit les nations européennes (enfin celle qui ont encore de l’or (lire Jovanovic 666) est tout simplement axé sur l’or des nations et derrière tout cela la FED.

    Au fait où est l’OR de la France, toujours dans nos coffres ?

  • maginet , 12 mars 2015 @ 18 h 22 min

    Et le pantalon

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