1,3 million de migrants chrétiens dont nul ne parle

Fuyant un pays ravagé par la misère et la guerre civile, 1.300.000 d’entre eux sont devenus des migrants en deux ans. Leurs parents avaient fui la dictature, leurs grand-parents la guerre et le génocide.  Comme souvent, ce sont les plus riches, les plus instruits, qui ont pris la route de l’exil. Ce sont les hommes qui sont majoritairement partis : 70 % de ces migrants sont des hommes, venant aussi bien des villes que des campagnes. 26 % ont entre 40 et 49 ans, la tranche d’âge la plus représentée. 16 % sont diplômés de l’université et 30 % ont le niveau bac. Ceux-là rêvent des Etats-Unis et d’Israël.. 75 % trouvent un travail grâce à des amis ou des membres de leur familles déjà implantés en Europe occidentale et en Amérique. Dès leur arrivée en Union européenne, 43 % travaillent pour des contrats de trois mois, se déplaçant à leur guise dans les pays de la zone Schengen, notamment l’Italie qui est pour eux un eldorado. (…)

1.300.000 migrants de ce pays ont donc déferlé sur l’Europe. Pourtant, aucun nom dans la rubrique faits-divers. Ces migrants-là ne violent pas, n’agressent pas, n’harcèlent pas les femmes, ne poignardent pas les chrétiens dans les foyers d’asile. Et pour cause, chrétiens, ils le sont… Migrants inconnus, migrants anonymes, dont on ne parle jamais. Ils ne sont pas Syriens, ils ne sont pas Irakiens. Ni Afghans. Ni Erythréens. Ces damnés de la terre, ces forçats de la faim (ils ont subi le plus grand génocide du 20e siècle en Europe, 10 millions de morts par famine provoquée), sont des fantômes. Fantômes à la peau claire et aux cheveux (généralement) blonds. D’où viennent ces 1,3 millions de migrants dont personne ne parle ? Tout simplement d’Ukraine…

 

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