Emmanuel Guépin, l’ami d’enfance de Vincent Lambert : “Vincent n’est pas le légume en fin de vie qu’on veut nous faire croire”

Related Articles

19 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Marino , 11 juin 2015 @ 18 h 47 min

    Faire mourir Vincent Lambert de faim et de soif pose vraiment un problème

    c’est Bruno Gollnisch (FN) qui défend la vie de Vincent Lambert dans une vidéo publiée sur son blog (à partir de 2’35”) :

    https://www.youtube.com/watch?v=OO95UGtkNSs

  • Paule C , 11 juin 2015 @ 18 h 47 min

    Si un établissement accepte de l’accueillir, où est le problème ? Cet homme n’est pas en fin de vie, cesser de l’alimenter et de l’hydrater est un condamnation à mort, et la peine mort n’existe plus en France, sauf pour les plus faibles apparemment.

  • champar , 11 juin 2015 @ 19 h 47 min

    @Paule C
    Je suis en total accord avec vous, il y a vraiment un acharnement à tuer Vincent Lambert de la part de certaines personnes.
    Le refus de le transférer dans un établissement prêt à l’accueillir est ce qui m’a le plus choqué au départ et m’a convaincu de la volonté de tuer.
    Si l’hôpital de Reims pense que Vincent Lambert est mort alors pourquoi refuser son transfert. A moins qu’il y ait une crainte qu’il ne soit pas mort et qu’il puisse un jour récupérer comme Michael Schumacher … http://www.leparisien.fr/sports/formule-1/michael-schumacher-n-est-plus-dans-le-coma-23-10-2014-4236077.php

  • Marino , 11 juin 2015 @ 21 h 20 min

    Pourquoi les parents de Vincent Lambert ont autorisé la diffusion de la vidéo

    FIGAROVOX/TRIBUNE – Après une journée de polémique autour de la vidéo de Vincent Lambert, les avocats des parents expliquent pourquoi ces derniers ont autorisé sa diffusion.

    Hier, la plupart des grands média français ont diffusé une vidéo présentant Monsieur Vincent Lambert, son père, son frère et un ami d’enfance autour de son lit le 5 juin 2015 et diffusée sur le site internet de son comité de soutien.
    Certains, à l’évidence dérangés dans leur certitude que la mort de Monsieur Vincent Lambert serait raisonnable, ont estimé que la diffusion de cette vidéo était inappropriée, ou ont tenté de la faire passer pour une manipulation de sa famille.
    Or les images tournées n’ont pas été trafiquées. Elles montrent Vincent Lambert bien vivant et présent, tel qu’il est et tel que nous l’avons rencontré, et non comme un «légume» branché à des machines qui le maintiendraient artificiellement en vie comme peut-être 99 % des Français le pensaient jusqu’à hier.
    Bien évidemment, Vincent Lambert n’était pas en mesure de donner son consentement à la diffusion de cette vidéo. Pas plus qu’il n’a pu donner son consentement à ce qu’on le fasse mourir de faim et de soif.

    ontrairement à ce que beaucoup pensent, l’épouse de Vincent n’est pas quotidiennement à son chevet puisqu’elle a quitté Reims, il y a maintenant deux ans, pour refaire sa vie en Belgique, ce que la famille de Vincent comprend d’ailleurs très bien. Les parents et le frère de Vincent, qui sont tous les jours à son chevet depuis 2 ans, sont aujourd’hui les seuls protecteurs naturels de leur fils et frère au sens de la jurisprudence.
    C’est pourquoi ils ont jugé devoir donner leur consentement en lieu et place de Vincent car cette vidéo:
    •a été tournée dans un cadre familial;
    •a été tournée avec bienveillance pour Vincent, cette vidéo rétablissant au contraire son image;
    •n’a jamais montré Monsieur Vincent Lambert dans une situation dégradante pour lui.
    Le CSA a jugé, sans même entendre les personnes concernées, que les yeux de Monsieur Vincent Lambert devaient être floutés dans les médias audiovisuels au motif de l’absence de son consentement personnel et au nom de sa dignité humaine, ce qui laisse songeur.
    Faut-il donc laisser la tromperie en pleine lumière et pour ce faire flouter la vérité de ce qu’est en réalité Vincent? N’est-ce pas au contraire le fait de provoquer la mort de Vincent par la faim et la soif qui constitue une atteinte à sa dignité?

    Quant à ceux qui hurlent à l’obscénité et à l’indécence, on ne les a pas entendus quand le Dr Kariger violait l’intimité de la vie de Vincent et son secret médical sur tous les plateaux de télévision, de radio, dans la presse écrite, dans son livre ou en faisant venir les caméras de Zone interdite de la chaîne M6 dans la chambre de Vincent.

    L’indignation sélective de certains permet de faire tomber les masques: violer l’intimité de Vincent et le présenter comme un «légume» pour justifier sa mise à mort, ce serait bien; rétablir son image et la vérité sur son état réel d’être humain vivant et présent pour lui sauver la vie, ce serait mal.
    En réalité, ce n’est pas la dignité de Vincent que ces gens défendent car défendre sa dignité, c’est prendre soin de lui et non vouloir provoquer sa mort.
    Ce qui gêne finalement ceux qui veulent la mort de Vincent, c’est que l’opinion publique réalise désormais qu’elle a été trompée. Depuis la diffusion de cette vidéo qui a été vue par des millions de Français, de tous côtés nous parviennent des témoignages nous disant: «Nous ne savions pas qu’il était comme cela, nous avons changé d’avis,on ne peut pas le faire mourir!»
    Cette vidéo répond ainsi à un devoir d’information, les médias s’étant emparés de cette affaire douloureuse et ayant mis la chambre de Vincent sur la place publique. Et elle répond surtout à un devoir de protection et d’assistance à personne en danger.
    Les déclarations tonitruantes de deux médecins, le Dr Kariger défendant sa décision, le Dr Devallois ayant participé à cette décision mais ayant refusé par écrit de voir Vincent, n’y changeront rien. Des centaines de médecins et de soignants les contredisent et soutiennent la vie de Vincent.

    Cette vidéo permet par ailleurs de constater que Vincent Lambert déglutit normalement. En attendant que son transfert dans l’unité de vie qui l’attend soit effectif, une évaluation de la capacité de Vincent Lambert à être nourri par la bouche doit être réalisée. Cette évaluation devra tenir compte de sa capacité actuelle à déglutir mais également des possibilités d’amélioration de cette capacité, grâce à une véritable rééducation comme celle pratiquée pour les patients dans sa situation. Si Monsieur Vincent Lambert peut à nouveau être alimenté par la bouche, sa mise à mort par arrêt de son alimentation dite artificielle deviendra en pratique injustifiable.
    Pourquoi refuse-t-on cette rééducation que nous réclamons avec la famille depuis des mois? Parce que Vincent Lambert doit mourir? Dans ce cas, ce n’est pas un prétendu acharnement thérapeutique qui est en cause mais bien une volonté euthanasique, euthanasie dont le Gouvernement français lui-même a reconnu devant la CEDH qu’elle était illégale en France.
    Enfin, nous interpellons aujourd’hui les personnes de bon sens et de bonne volonté qui nous interrogent toutes en ce sens: sachant que Vincent n’a jamais consenti à ce que l’on fasse mourir de faim et de soif, sachant qu’il n’existera jamais aucune garantie de ce qu’aurait pu être sa prétendue volonté, sachant que ses parents veulent s’en occuper avec l’équipe de soignants du Dr Bernard Jeanblanc à Strasbourg qui l’attend, pourquoi est-il enfermé à clé dans une chambre, sans jamais être mis en fauteuil adapté, sans jamais être promené à l’air libre, sans recevoir les soins élémentaires de kinésithérapie depuis plus de 1.000 jours, dans un CHU dont des médecins, par deux fois, ont pris la décision de le faire mourir?
    Aucun hôpital n’est propriétaire d’un patient. La confiance est la condition nécessaire de la relation entre un patient et ses proches et les praticiens. Le transfert de Vincent est donc la seule solution en droit, mais également sur un plan éthique et humain.
    C’est la seule solution d’apaisement.
    L’unité brisée de la famille ne se refera pas autour de la mort de Vincent mais bien autour lui, avec ceux qui souhaitent s’en occuper, ailleurs.

    Toutes ces demandes, nous les avons faites officiellement au CHU de REIMS. Nous attendons sa réponse, ainsi qu’une part désormais de plus en plus importante de l’opinion publique.

  • alaindebonnefoi , 11 juin 2015 @ 21 h 27 min

    Apparemment, la France a aboli la peine de mort, mais l’Europe la remet en course .
    Si un établissement veut bien l ‘ accueillir, pourquoi veut-o, absolument le tuer?
    Quels sont les véritables raisons de vouloir tellement le faire mourir ?
    J’avoue me poser beaucoup de questions, et surtout une, POURQUOI ?

  • Trahi , 12 juin 2015 @ 8 h 55 min

    Je cotois malheureusement un peu les hopitaux et la mentalité des services laisse FRANCHEMENT à désirer!!!!Il faut le dire, c’est un peu la GRECE sans doute pour les finances, mais aussi sur le rendement et le SERVICE..Toujours rétissant, souvent en discusion dans les bureaux ou aux machines à café, un peu comme les hotesses de l’air d’air France qui finissent leur revue avant de faire le service!!!Les CLIENTS comme les MALADES ne sont pas CONSIDERES…..La FRANCE doit CHANGER sa MENTALITE pour pouvoir sortir la tête de l’eau!!!!Il n’y a pas que le FRIC qui compte!!!!!!!!! Exemple encore il y a deux, d’une infirmière qui disait au malade: je ne vais pas passer mes journées à vous assoir dans votre lit, c’est une fois par jour ( pour le malade) mais pour elle c’est ( cigarette PLUSIEURS fois par jour, café PLUSIEURS fois par jour, c’est petits bavardages PLUSIEURS fois par jour, c’est aussi lecture PLUSIEURS fois par jour) SERVICE à la personne, oû es-tu?

  • Breiten , 12 juin 2015 @ 9 h 46 min

    S’il allait dans un autre établissement ,les soins prodigués risqueraient d’améliorer son état et ce serait un désaveu cinglant pour ces pseudo médecins qui voulaient sa mort, ce serait reconnaître une erreur,et au yeux des partisans de l’euthanasie une défaite lourde de répercussions.

Comments are closed.