A Rennes, la SNCF diffuse du Mozart pour faire fuir les SDF! (Vidéo)

Jusqu’ici, tout se passait bien dans la bonne ville de Rennes : les étudiants buvaient, les crêpiers faisaient des galettes, et du samedi 20h au samedi suivant 19h59, on faisait la jaille, le moindre barbu à 2,2 grammes se mettant à courir en pleine rue avec une serpette en hurlant “Je suis un druide !”. Oui, à Rennes, on s’éclate la tête, si un zigue y déboule avec le physique de Matt Pokora, le lendemain après la soirée Brocéliande, il ressemble à Miossec. Et Rennes, c’est la capitale des punks à chien, ces gens qui quitte à être ratés par leur coiffeur, se sont dit qu’il valait mieux glander au soleil allongé sur son rottweiler plutôt que d’intégrer l’équipe de France de foot et se taper les conférences de presse de Deschamps, qui sobre a le même nombre de mots que leur pote bourré.

Mais à Rennes comme ailleurs, le business doit tourner, car on est sous Macron, et la boutique SNCF locale en a eu ras le ticket d’avoir devant sa porte des marginaux et des SDF, ils se sont dit : “On a déjà surpayé 4 couillons de la com pour décider que le nouveau nom des TGV ce serait InOui, si en plus, les clients ne viennent plus parce qu’ils ont peur des pauvres, on va devoir appeler Anne Hidalgo pour qu’elle nous transforme les rails de la ligne Rennes-Paris en zone piétonne + espace zumba”.

Et là, ils se sont dit : “Pour décourager les SDF de rester là, il faut faire du bruit”. C’est la jurisprudence Céline Dion, quand elle chante le long du Saint-Laurent, les caribous se jettent à la baille pour clamser plus vite. Ils ont acheté un haut-parleur, et ont réalisé qu’ils avaient deux choix : soit diffuser à plein volume les cris de joie de Jo-Wilfried Tsonga quand il a remporté un match, mais ça ferait trop court (depuis le début, il en a gagné trois). Soit passer de la musique en boucle, comme au Franprix, mais sans promo sur la purée. Ouest France révèle que la SNCF de Rennes a choisi cette deuxième option.

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