Christianophobie : les évêques comptent sur les laïcs pour agir

“Aux yeux des maîtres des médias, les protestations des fidèles laïcs comptent plus que celle des évêques” a expliqué Mgr Raffin, évêque de Metz, à l’Institut Civitas qui l’informait dans une lettre des “spectacles obscènes et blasphématoires” Golgota Picnic et Sur le concept du visage du fils de Dieu, en tournée à partir du 20 octobre.

Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, ne dit pas autre chose : “les associations de fidèles laïcs ont plus de poids surtout si chacun prend conscience de sa responsabilité et remet personnellement les élus devant les siennes”. Les catholiques sont invités par l’Institut Civitas à se rassembler “contre la christianophobie” le 29 octobre 2011 à Paris.

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  • PACHE Françoise , 11 octobre 2011 @ 18 h 35 min

    Mgr Vingt-Trois, Raffin et Mgr Brouwet,
    Evêques de Paris

    Messeigneurs,

    J’apprends que plusieurs théâtres de Paris se préparent à accueillir deux spectacles (Golgota picnic et Sur le concept du visage du fils de Dieu ) dont le contenu antichrétien ne fait aucun doute et suscite ma plus profonde indignation. Le concept de liberté artistique ne peut servir à tout permettre. D’ailleurs, il est évident que si ce spectacle était judéophobe ou islamophobe, il ne trouverait pas place dans la programmation de ce théâtre.

    Comme beaucoup d’autres chrétiens, je ne puis rester sans réaction et laisser le Christ être insulté, humilié.
    Notre devoir, le nôtre, le vôtre, n’est-il pas de réagir ? Certes, le Christ, lorsqu’ Il était insulté, s’est tu. Il nous a montré l’exemple du silence et du pardon ; Il nous a même recommandé de tendre l’autre joue lorsque NOUS sommes maltraités. Mais dans ce cas précis, c’est LUI qui l’est. Ce n’est pas du tout la même chose. Laisseriez-vous, sans réagir, moquer, vilipender, insulter, votre père ou votre mère ? Non bien sûr. Eh bien, nous devons aimer notre Seigneur Jésus-Christ plus que notre père ou notre mère . C’est notre devoir de Chrétiens.
    Tant et tant de martyrs ont payé de leur vie dans d’atroces souffrances pour avoir refusé de renier Dieu et la Croix. Voyez l’exemple de saint Saturnin, patron de la ville de Toulouse. Demandez aux pavés de la rue du Taur de vous raconter le supplice de ce saint évêque qui ne s’est pas contenté d’encourager ses fidèles mais a montré l’exemple . Le berger se doit de marcher devant son troupeau, n’est-ce pas .
    Et nous, nous nous tairions, nous laisserions « couler l’eau sous les ponts » ; peut-être pour mieux « s’en laver les mains » sous prétexte de ne pas faire de publicité?
    Non Monseigneur, bien sûr, nous ne le pouvons pas. Nous aimons trop Notre Seigneur pour ne pas Le défendre.
    Je vous demande donc avec insistance d’user de votre influence pour que ce spectacle ignoble soit déprogrammé au plus vite de ce théâtre.

    Je vous remercie d’intervenir dans les plus brefs délais et vous prie d’agréer Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments distingués.

  • PACHE Françoise , 11 octobre 2011 @ 18 h 55 min

    Merci de bien vouloir corriger le texte ci-dessus:
    Veuillez agréer Messeigneurs

    et non Monsieur le Maire!!!

  • Denis Merlin , 12 octobre 2011 @ 15 h 35 min

    La notion de “christianophobie” calquée sur les notions voisines d'”islamophobie” ou de “homophobie” (etc.) n’est en rien pertinente. En utilisant cette notion qui évoque une maladie psychique (Mt 5,22 in fine), on donne des bâtons pour se faire battre. C’est la liberté religieuse des êtres humains qui est bafouée. C’est l’appropriation de la foi pour la moquer, donc sans titre à agir, qui est condamnable. Ce sont les droits de l’homme qui sont violés.

  • jmj , 21 octobre 2011 @ 12 h 56 min

    Vous n’obtiendrez jamais la suppression de ces spectacles . ( liberté d’expression )
    le seul biais valables devant un tribunal administratif ( T A ) et/ou un tribunal de l’ordre judiciaire (T G I ) est le suivant :

    Ces spectacles bénéficient de subventions publiques.
    Or ces spectacles dévalorisent un culte
    Or il est interdit aux pouvoirs publiques de favoriser ( d’intervenir dans ) un culte en le subventionnant
    or en subventionnant les spectacles en question la puissance publique intervient dans un culte, pour le dévaloriser, soit, mais il intervient
    Donc les subventions qui permettent ces spectacles sont non conformes à la loi ( et aux principes ) de 1905
    on peut intervenir :
    Devant un T A , au moment de la décision de subventionner ( ou lorsqu’il apparaît que la décision est anti-culte ? ) pour demander l’annulation, non du spectacle, mais des financements publics.
    Devant un T G I, au moment du spectacle, pour demander le retrait des subventions ( et non du spectacle ) en arguant du fait que la loi de 1905 est d’ordre public ( on ne peut y déroger par décision particulière )

    Merci de soumettre ces éléments à vos avocats.

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