Quand le leader du parti travailliste britannique demandait la libération d’un jeune Somalien qui escroquait des personnes âgées pour envoyer les fonds à l’Etat islamique

C’est une affaire qui dévoile une fois de plus les liens entre la gauche et l’extrême gauche européenne et les islamistes. En mai dernier, Jeremy Corbyn, qui n’était pas encore leader du parti travailliste britannique, est intervenu pour faire libérer sous caution un certain Mohamed Dahir qui, avec ses complices, extorquait de l’argent à des personnes âgées en se faisant passer pour un policier. Certaines personnes y ont perdu les économies de toute une vie. Ce sont plus de 600 000 £ qui ont ainsi été volées à des gens vulnérables.

Pire encore, si la condamnation ne mentionne pas de lien avec le terrorisme, l’unité antiterroriste de Scotland Yard a confirmé que les fonds ainsi extorqués ont été envoyés en Syrie. Des virements suspects ont été découverts après le procès dans le cadre d’une enquête antiterroriste. Les fonds auraient été transférés sur le compte d’un individu qui se trouverait aujourd’hui en Syrie.

M. Corbyn est un ami de la famille de l’escroc islamiste, ainsi que l’a dit la mère de Mohamed. “Nous sommes une famille bien. Nous ne voulons pas de problèmes, je ne sais pas pourquoi ils ont arrêté mon fils”, a expliqué Mme Dahir, d’origine somalienne comme son mari.

Même si le Taubira anglais pouvait ignorer les liens de son protégé avec le terrorisme islamique, ce qu’il prétend aujourd’hui, la simple accusation de vols et escroqueries contre des personnes âgées rend son intervention en faveur de Mohamed Dahir très condamnable. Et d’ailleurs, si Corbyn avait été au courant de l’affectation des fonds volés, se serait-il comporté autrement ?

 

 

Photo : capture d’écran du site du Telegraph

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