Rencontre avec Stéphane Mercier, le professeur pro-vie viré de l’Université

En mars 2017, Stéphane Mercier, docteur en philosophie et enseignant à l’université catholique de Louvain en Belgique, déclenche une incroyable tempête médiatique après avoir dispensé un cours où il évoque l’avortement et invite à s’interroger sur cet acte. Hurlements des médias, lâcheté du monde universitaire, silence du clergé belge, Stéphane Mercier subit un lynchage tel qu’il est chassé de l’université “catholique” de Louvain. Récit de cette exécution professionnelle sur TV Libertés :

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3 Comments

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  • jsg , 11 décembre 2017 @ 16 h 00 min

    Un comble, qu’une université catholique ne soit pas capable de défendre un philosophe qui s’interroge et invite son auditoire à en faire autant, en dit long sur le degré de pourriture de cette société et de ceux qui se sont distingués ou par leur silence ou par leur réaction instrumentée.
    Alors, un philosophe ça sert à quoi ?

  • borphi , 11 décembre 2017 @ 17 h 01 min

    A l’instar des écoles privées catholiques , le caractère universel de la dignité de la personne tel que professé dans les évangiles n’est pas acquis , il est en tout temps à ré-affirmer:
    https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/La-delicate-identite-catholique-des-universites-_NP_-2012-10-01-859622

  • HuGo , 11 décembre 2017 @ 19 h 17 min

    Quel lynchage médiatique, repris par le clergé et le rectorat, a dû subir ce ‘saint’ professeur ! Il fait songer à ce grand savant tant vilipendé, ‘saint’ Jérôme Lejeune.
    À quoi bon, à quoi sert une grande partie du clergé catholique, en Belgique, en l’occurrence, si c’est pour relayer les médias, et suivre la pensée du monde. Quelle modernisme !
    Qu’une université perde sa qualité fondamentale et renonce à proclamer les vertus catholiques, c’est grave et dans l’air du temps, mais même le clergé ?
    Au moins une université doit défendre le droit fondamental à exprimer ses opinions, sûrement si elles sont dans la droite ligne de ses convictions affichées. Et vraiment prôner la liberté de pensée argumentée et non haineuse.
    Un prêtre, a fortiori un évêque me semble devoir paître ses fidèles avant tout, les guider avec discernement, avec justice, ne pas céder à la voie facile. L’amour du prochain commande de lui rappeler ce qu’est la voie droite. Ne pas juger n’emporte pas de rappeler avec tact ce qui pourrait heurter de prime abord, mais met les âmes en danger de mort ! Pourquoi parler du Sauveur si c’est pour glisser dans un cotoyement de bon aloi préservant sa ‘bonne’ réputation auprès de la pensée quasi unique du monde d’aujourd’hui qui chasse Dieu…et bientôt l’humain (transhumanisme en embuscade), et finira par perdre l’Homme.

    L’avortement est un meurtre. L’euthanasie est un meurtre.

    Il faut le clamer si on est catholique. Que ceux qui y recourent et même en vivent ne puissent pas l’imposer comme un droit, encore moins le prôner. Les personnes doivent rester libre d’y recourir à condition que toutes les solutions soient présentées. Le personnel médical doit avoir le droit d’y renoncer si cela heurte ses convictions. L’avortement doit rester une solution extrême, loin d’être une solution de confort. L’Église catholique doit toujours affirmer que l’avortement est un péché très grave.

    Pour rappel (catéchisme catholique de 1983) :
    http://www.vatican.va/archive/FRA0013/2/3N.HTM

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