"On a parqué les immigrés dans les banlieues".
FAUX.
Il est temps de détruire ce mythe.
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— Jean Reinfort 2 (réabonnez-vous) (@JeanReinfort) April 11, 2023
C’est l’un des mantras classiques que répètent ad nauseam les immigrationnistes.
“On les a parqués dans les banlieues”.
Mais qui est “on” ?
Pour ma part, ni moi ni aucun de mes ancêtres n’a parqué qui que ce soit dans une banlieue française.
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Cet argument provient d’une déformation de la réalité.
En effet, pour commencer, rappelons que les banlieues et les grands ensembles n’ont pas attendu les immigrés pour exister : au départ, elles étaient occupées par des Français de souche à faibles revenus.
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Les logements sociaux sont intéressants car ils ne sont pas chers, et c’est la raison pour laquelle les habitants y sont en moyenne plus pauvres.
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Personne n’a parqué les populations afro-maghrébines dans les logements sociaux des banlieues des grandes villes.
Les immigrés s’y sont installés parce qu’ils ont tout simplement SAISI une opportunité, celle d’être logé en payant un loyer minimal.
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Ils s’y sont installés parce que ce ce sont généralement des populations pauvres et que les populations pauvres vont vivre dans ces quartiers.
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La raison pour laquelle ces banlieues sont désormais habitées ultra-majoritairement par des individus d’origine étrangère est que les Français autochtones les ont peu à peu quittées au fur et à mesure que les immigrés s’y installaient.
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C’est un phénomène bien connu qu’on appelle aux Etats-Unis le “white flight” :
À partir d’un seuil de population d’origine étrangère dans une zone urbaine, les Français de souche (et même les Français blancs issus de l’immigr. européenne) quittent massivement ces quartiers.
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La réalité se trouve donc à mille lieues d’un prétendu “parcage” des immigrés.
Ajoutons enfin que cet argument repose sur un présupposé, qui est le fait que la banlieue soit un lieu de vie enclavé et "délaissé par l'État" et qu’il est peu enviable d’y habiter.
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Pourtant, il serait bon de rappeler les conclusions des travaux du sociologue (de gauche) Christophe Guilluy : les populations des banlieues sont en fait largement plus favorisées que celles qui habitent la France périphérique !
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En effet, les pop. des banlieues sont très mobiles et connaissent bien plus fréquemment l’ascension économique et sociale que celles de la France périphérique :
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C’est simplement dû au fait qu’elles habitent sur un territoire fortement générateur d’emplois et de croissance économique, celui des métropoles.
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Ce territoire est régulièrement l’objet de l’attention de l’Etat et de ses politiques publiques (politique de développement, politique de la ville…), est bien quadrillé d’infrastructures (transports publics, etc.). pic.twitter.com/Iq1ACaCzJS
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Ces populations immigrées de banlieues ont donc plus d’opportunités à leur disposition pour trouver un emploi, plus de chance de connaître l’ascension sociale et économique, et plus d’accès aux services publics.
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Ajoutons également que les banlieues et les barres d'immeuble étaient à leurs débuts souvent considérées comme un luxe par les populations françaises autochtones qui y habitaient.
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Il y faisait bon vivre, et cela avait peut-être quelque chose à voir avec les habitants de ces quartiers.
La qualité de vie dans un quartier dépend bien souvent en premier lieu des habitants qui y vivent et de leur comportement.
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Lorsqu'on dégrade les infrastructures payées par l'argent public, qu'on urine dans les halls d'entrée des immeubles, qu'on laisse traîner ses déchets par terre, qu'on jette son frigo cassé par la fenêtre…
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…C'est effectivement moins agréable de vivre dans un tel environnement, mais l'origine du problème est à chercher dans le comportement des habitants, et non pas dans la nature du quartier.
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