Raffarin est un gros rigolo et un gros bobardeur! (Vidéo)

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac défend une position iconoclaste : voter pour la liste du parti présidentiel aux européennes… sans pour autant soutenir Emmanuel Macron sur le plan national. Une question d’«influence» de la France.

François-Xavier Bellamy appréciera. L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains), a réaffirmé le 10 mai son soutien à la liste de la majorité LREM pour les élections européennes pour ne pas «affaiblir» Emmanuel Macron en Europe, ce qui «ne veut pas dire qu’on soutient» le président en France.

«Aujourd’hui, on a un homme qui défend les intérêts de la France, par fonction, qui est le président de la République. Quel est notre intérêt : d’affaiblir celui qui défend nos intérêts ?», a ainsi déclaré Jean-Pierre Raffarin sur RMC et BFMTV.

«Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans une compétition de clubs, dans une compétition de partis, nous sommes dans une compétition d’équipes nationales. Qui doit avoir de l’influence ? Orbán, Merkel ou Macron ? Voilà le vrai enjeu», a insisté l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac.

«Ce n’est pas une réflexion partisane. Ça ne veut pas dire qu’on soutient monsieur Macron si on vote pour sa liste aux européennes», a-t-il de nouveau expliqué, alors que plusieurs maires de droite classés parmi les «Macron-compatibles» ont apporté leur soutien à la liste des Républicains (LR) conduite par François-Xavier Bellamy.

«Je reste du centre droit, dans la grande famille du centre droit. Je suis toujours aux Républicains», mais «aujourd’hui, la droite et le centre, on a plusieurs adresses : ceux qui sont avec Xavier Bertrand, ceux qui sont avec Christian Estrosi, ceux qui sont avec Valérie Pécresse, ceux qui sont déjà chez Macron», a-t-il énuméré, sans mentionner le président de LR Laurent Wauquiez.

«Un jour ou l’autre, je souhaite qu’il y ait un “Epinay” de la droite et du centre, pour qu’on puisse se rassembler, mais aujourd’hui il ne s’agit pas d’une compétition de partis, mais de défendre les intérêts de la France», a-t-il insisté en référence au congrès de 1971 où François Mitterrand a fondé l’union de la gauche.

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