Le club Averroes, agence de placement de la diversité dans les grands médias!

CRÉÉ EN 1997, LE CLUB AVERROES EST UN CLUB INFORMEL, MAIS AUSSI UNE AGENCE DE PLACEMENT DE LA « DIVERSITÉ » DANS LES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS. CONNU POUR SON RAPPORT ANNUEL OÙ IL CRITIQUE INVARIABLEMENT LE MANQUE DE JOURNALISTES ISSUS DE L’IMMIGRATION DANS LES MÉDIAS, IL REGROUPE 350 PROFESSIONNELS DES MÉDIAS ET DES SERVICES, EN TOUTE DISCRÉTION.

Le journaliste du Monde et du Canard Enchainé Nicolas Beau, dans son livre Les beurgeois de la République (éd. Seuil, 2016), revient sur la création du club, « avec l’onction de l’Elysée [Jacques Chirac était alors président] pour vanter le métissage auprès de rédactions trop uniformément blanches ». Son président inamovible est Amirouche Laïdi, « conseiller municipal indépendant de Suresnes où il est en charge de la voirie », et ancien journaliste. Il déploie une grande activité de lobbying, où « il convoque aussi bien Rachida Dati que Najat Vallaud-Belkacem aux dîners qu’il organise avec les grands noms de la politique », dont le premier est Etienne Mougeotte, alors patron de TF1.

Alain Marty, dans son livre intitulé Réseaux d’influence : le guide du networking en France (2014), complète : « le club Averroes avait été créé par une quinzaine de journalistes, dont David Pujadas ». Parmi les personnalités conviées, « Louis Dreyfus, Bertrand Méheut, Etienne Mougeotte, Plantu, Nicolas de Tavernost… ». Il a « largement contribué à la création de la commission Images et diversité du CNC, qui finance en bonification des projets ayant trait à la diversité. Les films Aïcha, Entre les murs ou La journée de la jupe n’auraient peut-être pas pu exister sans ce financement ». Au Zen Garden, un restaurant chinois chic près des Champs Élysées, d’autres personnalités ont défilé lors des réunions entre eux et 80 à 100 membres du club : Rodophe Belmer alors directeur général de Canal + et Yazid Sabeg, ou encore Laurent Joffrin.

AMIROUCHE LAÏDI, UN BÉBÉ PASQUA

Confier la promotion du journalisme à un conseiller municipal chargé de la voirie semble un peu curieux. Mais Amirouche Laïdi n’est pas n’importe qui. Jeune reporter à TF1 à l’époque David Pujadas, il est repéré par Charles Villeneuve et travaille pour les émissions Le droit de savoir. Il s’intéresse à l’islam dans les cités et « il se rapproche de deux jeunes « beurs », comme on les appelle à l’époque, qui vont lui servir pendant des mois de « fixeurs » et de conseillers pour approcher – et dénoncer – la « nébuleuse intégriste » qui selon eux contamine les cités : Rachid Kaci et Amirouche Laïdi, respectivement président et secrétaire d’une association baptisée Democratia, affirmant « militer pour l’intégration », révèle Acrimed.

Les deux larrons ne sortent pas du néant : « ces deux jeunes gens originaires de Suresnes font partie de la « Pasqua connexion » des Hauts-de-Seine. Derrière sa fonction de président de Democratia qui lui sert de carte de visite, Rachid Kaci travaille, entre 1992 et 1995, pour l’Office départemental HLM des Hauts-de-Seine dirigé par Didier Schuller et présidé par le député-maire RPR de Levallois-Perret, Patrick Balkany. Avec son ami Amirouche Laïdi, plus discret, Kaci soutient activement Didier Schuller dans son ascension politique ».

Thomas Deltombe, dans son livre L’Islam imaginaire : la construction médiatique de l’islamophobie en France (éd. La découverte, 2005), confirme ces informations et les complète en indiquant que « le président de Democratia et le secrétaire de l’association, Amirouche Laïdi, étaient semble-t-il également   »attachés de presse » de Didier Schuller à l’époque où il était une des figures montantes du RPR dans les Hauts-de-Seine ».

Le reportage paraît le 20 novembre 1993, sous l’intitulé « les beurs : la montée de l’islam social ». Réalisé dans une ambiance dramatisante, il se penche sur l’activité d’associations communautaristes de banlieue, toutes implantées dans des villes… de gauche, et met en lumière leurs liens supposés avec le Front Islamique du Salut, un parti algérien qui a remporté les municipales et législatives de 1991, avant de voir sa montée fulgurante vers le pouvoir interrompue par l’armée en janvier 1992. Il souhaitait mettre en place la charia en Algérie et s’enfonçait dans la lutte armée après l’interruption du processus démocratique.

Jamais l’appartenance à la nébuleuse Pasqua de Rachid Kaci ou d’Amirouche Laïdi n’est révélée dans le reportage. Mais c’est du reste à « à Rachid Kaci, présenté comme un courageux militant de « l’intégration et [de] la laïcité« , que Pujadas tend son micro pour tirer la morale politico-sécuritaire de l’affaire, accuser les élus (de gauche) de laxisme et de collusion avec les « intégristes » et appeler les  » pouvoirs publics » à « prendre conscience de la gravité du problème [intégriste]« , constate Acrimed.

Un autre reportage est cosigné par Amirouche Laïdi et David Pujadas, cette fois pour le 20 heures de TF1. Il s’intéresse aux cassettes de propagande islamique du FIS diffusées dans les banlieues françaises. « Pour mieux illustrer le propos et pour bien montrer à quel point ces dangereuses images pénètrent les fragiles cerveaux de banlieue, les deux compères ont invité « Omar, vingt-huit ans, Français, chômeur et membre d’une association musulmane de la banlieue nord » à commenter anonymement des images ».

Or, cet Omar est en réalité « Nouari Khiari, connaissance suresnoise de longue date de Rachid Kaci et d’Amirouche Laïdi, membre d’une des associations stigmatisées par Pujadas en octobre 1993 ». Il expliquera plus tard – sur RMC Info le 30 août 2002 – comment a été préparé ce reportage : « c’est Amirouche Laïdi qui lui aurait demandé de se procurer ces cassettes – d’ailleurs en vente libre à Barbès -, avant de l’inviter à venir les commenter anonymement… dans les studios de télévision du groupe Bouygues ! ».

Thomas Deltombe continue dans son livre L’Islam imaginaire: La construction médiatique de l’islamophobie en France : « la dénonciation de l’islamisme est en fait le principal cheval de bataille des responsables de Democratia. Amirouche Laïdi, secrétaire de Democratia à sa fondation en 1991, cosignera – sous le pseudonyme d’Ahmed Salam – plusieurs livres sur le sujet. Le premier, publié en 1995, est co-écrit avec David Pujadas : la Tentation du Djihad ».

Ce livre n’est pas une rupture avec les reportages télévisés, dénonce Acrimed : « les deux auteurs développent le même argumentaire que dans leurs reportages télévisés, recyclant les mêmes « héros » et les mêmes anecdotes (en changeant de temps à autre, pour la convenance du récit, les noms et les dates). Comme sur TF1, c’est toute une jeunesse de banlieue qui, « tentée » par le  » jihad« , est mise en cause comme un vivier de terroristes potentiels. Et comme sur TF1, le « laxisme » de la gauche est mis en cause ».

CHIRAC IMPOSE LA DIVERSITÉ DANS LES MÉDIAS AU FORCEPS APRÈS LES ÉMEUTES DE 2005

Cette activité lobbyiste est efficace. « Les réseaux tissés par le club Averroes permettent l’embauche de quelques dizaines de journalistes et de réalisateurs issus de la diversité », écrit Nicolas Beau. En 2005, après les émeutes des banlieues Jacques Chirac convoque à l’Elysée, en présence d’Amirouche Laïdi, les patrons des grands médias. Il leur affirme qu’il « existe dans les médias un trop grand décalage entre les rédactions et la diversité de la société française », enjoignant aux médias d’embaucher des journalistes issus de la diversité, sinon il les leur imposerait.

A cette réunion, « Patrick de Carolis, le nouveau président de France Télévisions, a alors tenté de se justifier. Chirac l’a coupé et a abondé dans mon sens », explique Amirouche Laïdi au média communautaire Jeune Afrique, le 29 novembre 2005. « Il a expliqué qu’en tant que téléspectateur moyen, il lui arrive de prendre sa « zapette« , qu’il constate que les minorités sont en effet très peu présentes à l’antenne et qu’il ne trouve pas cela normal. Il a été sincère et pugnace. Les politiques ont enfin fait les constats qui s’imposent. Désormais, ils veulent agir, car il y a urgence. Les hommes de médias, eux, se retranchent encore derrière quelques animateurs ou présentateurs emblématiques qui leur servent d’alibi ».

Toujours à Jeune Afrique, Amirouche Laïdi confie que « Renaud Donnedieu de Vabre, le ministre de la Culture et de la Communication, a annoncé qu’il allait rediscuter le contrat d’objectifs et de moyens liant France Télévisions à l’État. Il s’agit d’assigner des objectifs plus concrets aux chaînes de ce groupe en matière de diversité ».

HARRY ROSELMACK, MEMBRE DU CLUB AVERROÉS RECRUTÉ PAR TF1

À cette époque, « Nicolas Sarkozy, en compétition permanente avec Jacques Chirac, conseille à son ami Martin Bouygues, propriétaire de TF1, de prendre une initiative spectaculaire sur le terrain de la diversité ». Et c’est ainsi que Harry Roselmack devient le premier Noir à présenter un journal télévisé. « Ce qu’on sait moins, c’est que les patrons de TF1 avaient rencontré leur présentateur vedette lors des dîners-débats du club Averroes ».

Le rapport de 2006, centré sur la télévision, « symbole pour tout le reste de la société », note des « avancées encore fragiles »après la réunion entre le club Averroès et les patrons de chaîne le 22 novembre 2005, en présence de Jacques Chirac. Cependant, « en matière de diversité dans les médias, nous partons de très loin », soulignait alors le Club Averroes. « Il faut donc relativiser ces bons résultats à l’aune de l’immense effort qu’il reste à fournir pour que la télévision française reflète réellement cette France aux origines et aux cultures multiples ».

En 2007, Amirouche Laïdi, interviewé par Le Parisien, adopte un ton menaçant, alors qu’il estime que la diversité médiatique n’a pas suffisamment progressé : « Est-ce qu’il faut conclure que seuls     des évènements en banlieue font bouger nos médias ? Quid de l’autodiscipline des diffuseurs ? Un certain nombre d’entre eux ne rendent pas de rapport sur la « diversité » au CSA, alors que cela fait partie de leurs obligations légales. D’ailleurs, cela ne semble pas poser de problème au CSA, puisqu’il n’y a pas de rappel à l’ordre! ».

Il milite pour un flicage renforcé des médias, soupçonnés d’emblée de ne pas être favorables à la diversité : « Il faut d’abord appliquer la loi. Les diffuseurs, télés et radios doivent rendre annuellement un rapport sur la diversité. L’engagement de ses diffuseurs en matière de diversité doit faire l’objet d’un contrôle et d’une évaluation dans le cadre d’un renouvellement de fréquence ou d’une nouvelle attribution pour les groupes ».

Changement de ton en 2008, après plusieurs licenciements de journalistes issus de la « diversité », embauchés hâtivement dans le service public après les émeutes de 2005 et qui n’ont pas fait l’affaire. Un « acte raciste » pour Amirouche Laïdi, qui tacle la direction de France 2, se prend un procès, qu’il a perdu, selon Nicolas Beau. TF1 se distingue encore par son rôle proactif : la chaîne « a contacté le Club pour préciser que trois personnages issus des minorités allaient arriver dans la série Seconde Chance », écrit alors 20 Minutes Médias.

UN AGENT DE RELATIONS PUBLIQUES DÉCORÉ PAR LE QATAR

L’ex-conseiller municipal a pris du galon : chevalier des Arts et des lettres depuis janvier 2007, il est adjoint au maire de Suresnes, toujours chargé de la voirie, de la propreté et du garage municipal, et travaille pour l’agence de relations publiques « Rumeur publique ». En 2010 il devient directeur général d’une agence de stratégie de l’information nommée Origine communication. Il est aussi devenu depuis conseiller territorial pour Paris ouest La Défense, une des douze structures intercommunales de la future métropole du Grand Paris.

La même année, avec 65 autres personnalités de la culture et des médias, il est décoré du prix « Doha capitale de la culture arabe », avec un chèque de 10 000 € à la clé. Nicolas Beau indique « ainsi l’ambassadeur du Qatar saluera […] Amirouche Laïdi, le maire adjoint de Suresnes, pour avoir créé avec le club Averroes un modèle de lutte en faveur de la diversité ».

UN DISCOURS ANTIRACISTE MAIS UN RECRUTEMENT CENTRÉ SUR UNE OPTIQUE RACISTE

Pour avoir la liste des membres du club, c’est raté : « Le club Averroes garde le secret sur ses quelque 350 membres et refuse toute existence institutionnelle. Le club n’a donc pas de local. Seulement une boîte courriel », remarque Challenges (22.01.2009). Amirouche Laïdi explique « Il y a eu des représailles au début. On nous a accusés d’être un club communautariste, un lobby de Noirs et d’Arabes ». Si ce n’est pas le cas, c’est bien imité.

Le pure-player L’Afro News interviewe en septembre 2016 la sociologue Marie-France Malonga, qui s’occupe entre autres de la place de la diversité dans les médias. Celle-ci dévoile le fonctionnement du club Averroes.

Elle met clairement en œuvre les postures de victimisation qui permettent aux féministes et aux combattants autoproclamés de la diversité de se faire valoir et d’avancer leurs billes. Ainsi, pour elle « les femmes appartenant aux minorités dites visibles vont de fait avoir plus de mal à intégrer la sphère médiatique, en particulier télévisuelle. Elles cumulent les « handicaps » et souffrent potentiellement plus de ce fait que les autres ». Et elle n’hésite pas à insulter la France au passage « la société française est raciste, donc par reflets, la télévision, qui est un organe de pouvoir et une institution est raciste ».

Utilisant le langage épicène très populaire au sein de l’extrême-gauche, ainsi qu’une logique raciale qui oppose blancs et non blancs, elle explicite le fonctionnement du club Averroes, organe de cooptation et de placement : « tous les deux mois, j’allais, en tant qu’observatrice à un dîner conviant des journalistes non blanc.he.s et/ou avec des noms à consonance non française et une personnalité influente des médias ou du champ politique. Suite à cela, les journalistes, venu.e.s avec leurs CV, le distribuaient. C’est notamment grâce à cela que les entreprises de médias ont connu bon nombre de professionnel.le.s non-blanc.he.s ».

Selon elle, le club avait un rôle clé dans le recrutement de professionnels des médias issus de l’immigration récente : « cela montrait aux responsables de chaînes et qui disaient le contraire – j’aimerais prendre des professionnel.le.s  » issues des minorités« , mais y’en a pas- que les journalistes non blanc.he.s existaient ».

L’INCOMPÉTENCE DES JOURNALISMES ISSUS DE LA DIVERSITÉ, PRINCIPAL FREIN À LA DÉFRANCISATION DES MÉDIAS

En 2015, Widad Kefti, pigiste du Bondy blog depuis 2007, qui n’hésite d’ailleurs pas à insulter la France sur les réseaux sociaux, se fend d’une lettre ouverte aux directeurs de rédaction dans les colonnes de Libé. Il cite Amirouche Laïdi, qui se montre pessimiste : « Je suis très inquiet, il ne s’agit pas juste de représentation, il s’agit de cohésion. L’excuse des patrons, c’est de dire « on n’a pas de gens compétents, on cherche mais on ne trouve pas ». Ça fait beaucoup de mal, car l’excuse sur la compétence et le niveau n’est pas acceptable, jouer sur le problème de compétence pour masquer un manque de volonté, c’est pire que tout ».

Pourtant, il serait curieux que les écoles de journalisme françaises adoptent une position raciste dans leur recrutement. Puis, il y a d’autres façons de devenir journaliste dans le sérail, notamment en passant par le théâtre, puis les émissions soi-disant comiques de France Info, ou via la blogosphère, en se faisant parrainer par un grand nom. Mais à part Mehdi Meklat – et ses tweets antisémites et homophobes dressant un portrait en creux du pilier du Bondy Blog – peu de personnalités crèvent l’écran.

Qu’importe pour Amirouche Laïdi, qui reprend les ressorts du discours ambiant et s’attaque aux impopulaires dirigeants du CSA : « Ceux aujourd’hui qui sont au CSA ne sont pas légitimes et pas compétents, ce sont de hauts fonctionnaires de l’Etat, ils ne sont pas bons. On ne peut pas dire qu’ils soient racistes, mais ils ne connaissent pas les enjeux qui traversent la société française ». Bref, à la moulinette du grand remplacement ou à la poubelle de l’Histoire !

DÉFENDRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION POUR LA DIVERSITÉ, L’INTERDIRE À ZEMMOUR

Plus discret ces dernières années, Amirouche Laïdi s’est fait à nouveau remarquer fin 2014 en cosignant une lettre ouverte au CSA qui appelle à censurer Éric Zemmour. Il figure dans les premiers signataires avec Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Sacha Reingewirtz, président de l’Union des étudiants juifs de France, Josiane Balasko, Razzy Hammadi, Pierre Bergé, Louis-Georges Tin, président du CRAN ou encore Nacer Kettane, président de Beur FM. Bref, le gratin de la bien-pensance et des défenseurs de la diversité imposée.

« Nous constatons comme téléspectateurs ou/et auditeurs qu’aujourd’hui en France un personnage à l’idéologie ouvertement raciste et anti-égalitaire peut répandre ses thèses dans un grand nombre de médias audiovisuels sans que cela ne semble émouvoir outre mesure », s’émeuvent les signataires de la pétition, qui transforment illico leur pétition en lettre de dénonciation : « Ce personnage, c’est M. Eric Zemmour. Après s’être présenté comme un analyste impertinent de la société française, ce personnage a évolué vers la délivrance de plus en plus affirmée de paroles de stigmatisation envers les immigrés ».

Qu’est-ce qui énerve Amirouche Laïdi, Sopo et consorts ? Les défenseurs de la diversité et de la laïcité trouvent consternant que « le fait d’être musulman semble chez Éric Zemmour se révéler incompatible avec la qualité de Français ». Bref, seul leur importe le fait religieux. Mais au pays de la liberté et de l’opinion libres, toute vérité n’est pas bonne à dire. Cette libre parole doit être éteinte : « la très large exposition médiatique de ce personnage est déjà en soi inquiétante […] elle l’est encore un peu plus au regard de la position particulière qu’il occupe dans plusieurs médias dont il peut se prévaloir de la légitimité en tant que collaborateur régulier. C’est pourquoi nous vous demandons d’user de vos prérogatives afin de faire cesser cette diffusion de la haine sur les médias français ».

Lu sur l’OJIM

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