Avortement : l’Irlande tient bon

Le gouvernement irlandais a déclaré qu’il allait rejeter les recommandations de l’ONU visant à dépénaliser l’avortement. Aux objections avancées par le Conseil des droits de l’homme, le ministre de la Justice irlandais, Alan Shatter, a répondu que la Cour suprême irlandaise avait déjà décidé qu’il était légal d’interrompre une grossesse en Irlande dans le cas où la vie de la mère était en danger. Sur les 126 recommandations présentées par le Conseil des droits de l’homme, l’Irlande a donc rejeté les 6 concernant l’avortement.

A l’occasion de la réunion du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unis, les représentants de certains pays, notamment du Royaume-Uni, du Danemark et de l’Espagne avaient appelé l’Irlande à légaliser l’avortement.

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7 Comments

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  • Robert , 13 octobre 2011 @ 14 h 26 min

    L’Irlande tient grâce au militantisme tout azymuts de groupes pro-vie comme Youth Defence.
    Ils n’hésitent pas à revendiquer à la foi leur activisme, leur engagement politique sous formes de pressions et de manifestations, et leur foi catholique sans complexe.
    Tout cela dans un seul groupe très jeune d’âge.

  • VAUTERIN Marc , 13 octobre 2011 @ 14 h 28 min

    BRAVO les Irlandais!

  • What ? , 13 octobre 2011 @ 15 h 06 min

    Et la liberté individuelle vous en faîtes quoi on s’assied dessus ? Je ne vois donc pas en quoi Nouvelles de France est un journal dit libéral-conservateur. C’est plutôt un webzine conservateur avec “certaines” préférences libérales sur le plan économique.

  • Eric Martin , 13 octobre 2011 @ 20 h 33 min

    @ What ? La liberté individuelle ne concerne que soi, pas autrui. Avorter autrui n’a rien à voir avec la liberté individuelle. Avec votre raisonnement, Ron Paul n’est pas libéral…

    Par “libéral-conservateur”, nous entendons “attachés aux idées de liberté et de responsabilité”. Libre entreprise, culture de vie, lutte contre le fiscalisme, l’étatisme, le centralisme et pour la subsidiarité, défense du mariage et de la famille, une armée forte exclusivement au service des intérêts français, voilà quelques prises de position typiquement libérales-conservatrices… parce que “from values comes value”.

    Plus généralement, ndf est ouvert à toutes les droites : vous le verrez dans le mensuel dont le premier numéro paraît la semaine prochaine.

  • What ? , 14 octobre 2011 @ 12 h 08 min

    @ Eric Martin :

    Les valeurs de ” Liberté et de responsabilité” sont commun à tous les auteurs libéraux comme Constant et Aron par exemple qui n’ont pourtant rien de conservateurs. Libéral-conservateur est un paradigme particulier du libéralisme de tradition anglaise et américaine avec des auteurs comme Oakeshott ou Nock qui défendent des valeurs traditionnelles sur le plan personnel mais qui ne souhaitent pas l’imposer au moyen de la coercition tout comme Ron Paul , qui est en effet contre l’avortement à titre personnel mais ne souhaite pas l’imposer par la loi. Il est ainsi fidèle à la tradition paléo-libertarienne. Mais je ne comprend pas qu’est ce qu’il y a de libéral dans le soutien à un gouvernement qui utillise la pénalisation (coercition) pour s’imiscer dans la vie privée des gens? Donc dire que NDF est un journal uniquement conservateur et non libéral me semble plus cohérent avec votre ligne éditoriale.

  • marc desbuts , 14 octobre 2011 @ 17 h 47 min

    @What?: D’un point de vue libéral, l’Etat a le devoir d’assumer ses fonctions régaliennes. Parmi celles-ci, il a notamment le devoir d’assurer la sécurité des personnes. Dès lors la question est de savoir si l’on considère l’embryon comme un être humain ou non. C’est la réponse à cette question qui déterminera notre position sur l’interdiction de l’avortement, et pas autre chose. Par conséquent, on peut être un authentique libéral en étant pro-vie, aussi bien qu’en étant pro-choix.

  • Eric Martin , 15 octobre 2011 @ 9 h 31 min

    @ What? : c’est une question de cohérence. Dès lors que je pense que l’enfant dans le sein de sa mère est un être humain, avorter signifie tuer. Ma liberté, votre liberté, celle de la mère s’arrête là où commence celle des autres, c’est-à-dire celle de cet enfant. Imposer le respect de la vie d’autrui n’a rien d’anti-libéral.

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