“Dans la peau d’un négrier français”! Les propagandistes de l’éducation nationale à la manoeuvre….

Un professeur a demandé à ses élèves de 4ème de se mettre dans la peau d’un négrier français dans un devoir. Interrogé par une mère d’élève, il explique avoir voulu confronter les collégiens aux atrocités de l’Histoire. C’est la photo d’un devoir maison prise par une mère d’élève qui a fait émerger l’affaire sur les réseaux sociaux: la semaine dernière, un professeur de 4ème, enseignant dans un établissement d’une zone rurale en Bourgogne, a demandé aux collégiens de se mettre dans la peau d’un négrier.

Après les avoir interrogé sur les conditions de travail dans les plantations, et les formes de contestation des esclaves, le professeur a donné l’énoncé suivant: “Vous êtes un négrier français. Vous possédez plusieurs navires négriers. Racontez les conditions de vie dans un navire pendant la traversée, vos craintes et les punitions que vous infligez. Soyez précis dans votre récit”.

“Ma fille est venue me voir car elle se sentait mal à l’aise avec les questions. J’ai été choquée, et j’ai tout de suite demandé à rencontrer le professeur, pour obtenir des explications”, explique Caroline, mère d’une collégienne et à l’origine de la photo, à BFMTV.com.

“En réalité, l’enseignant m’a indiqué qu’il avait donné cet exercice pour susciter un débat sur la déshumanisation de l’esclavage, et pour leur faire prendre conscience de la gravité des faits. Je ne suis pas d’accord avec cette méthode, mais ce n’est pas du racisme primaire”, explique-t-elle.
La démarche de l’enseignant s’inscrirait notamment dans une volonté de l’inspection académique de “rendre l’enfant acteur, pour qu’il s’approprie l’Histoire”, poursuit Caroline. Contactée, l’inspection académique n’a pas réagi pour le moment.

Fait surprenant, sur les 80 copies montrées par l’enseignant à Caroline, la très grande majorité des élèves n’ont pas réellement respecté la consigne première. “Ils ont pour la plupart décrit la traversée et le comportement du négrier en disant “il”, et non pas “je”. Le professeur trouve ça sain qu’ils aient naturellement pris du recul face à ce qui a été fait”, rapporte la mère.

Sa fille, qui a des origines ivoiriennes, a elle aussi eu un réflexe particulier. “Elle a commencé la rédaction en disant “je les mets dans la cale”. Puis, elle est passée à “il les a attrapés”. Et elle a fini par “ils nous ont attachés”. Elle s’est mise tour à tour dans la peau d’un négrier, d’un témoin extérieur, puis d’un esclave, sans s’en rendre compte”.

Rassurée sur les intentions de l’enseignant, Caroline se dit toutefois en colère d’avoir découvert à travers cette affaire que l’enseignement sur l’esclavage en classe de 4ème se focalise sur le XVIIIe siècle. “L’esclavage a débuté bien avant. C’est comme si on enseignait la Seconde guerre mondiale en ne parlant que de la période de 1942 à 1945”, s’indigne-t-elle. Le ministère de l’Education, contacté à ce sujet, n’a pas encore fait parvenir de réponse.

Un professeur d’Histoire joint par BFMTV.com apporte toutefois un éclairage. “Le programme de 4ème commence au 18ème siècle, et dans ce cadre général, on étudie la traite négrière atlantique. L’esclavage est également abordé dans le programme de 6ème, du temps de la Rome antique. Tous les manuels scolaires évoquent toutefois l’esclavage comme un phénomène très ancien et vaste.”

Source

La traite négrière arabe-musulmane, voilà un bon sujet à traiter! (NDLR)

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