Une île finlandaise interdite aux hommes!

 
Une petite île au large de la Finlande vient de recevoir un nouveau nom : « SuperShe Island », petite motte de terre de 3,4 hectares sur la façade occidentale dans le Golfe de Botnie, elle s’apprête à accueillir une retraite de luxe réservée aux femmes qui pourront y trouver un calme tout féminin en séjournant dans l’une des 10 cabanes dont la construction s’achève actuellement. Fruit du rêve d’une « entrepreneuse », Kristina Roth, la fondatrice de la société de conseil Matisia, l’île sera interdite aux hommes de manière habituelle et l’on y soignera la santé des clientes en suivant tous les passages obligés de notre époque déboussolée. Gadget de féministe ou projet lucratif malin, c’est en tout cas un coup de pied dans l’idée politiquement correcte de la mixité obligatoire. Encore que… Les femmes, en tant que catégorie à défendre, peuvent parfaitement se permettre ce que les féministes reprochent bruyamment aux hommes : la ségrégation.
 

Un gadget féministe : des vacances ségrégationnistes

 
L’idée est venue à Kristina Roth après plusieurs séjours réussis dans un ashram californien. Réussis mais tout de même brouillés par la présence d’hommes qui avaient des effets négatifs sur les « vibrations relaxantes ». « Dès qu’il y avait un homme, les femmes se mettaient du rouge à lèvres », se plaint Mme Roth. D’où l’idée de donner aux femmes la possibilité de « se focaliser sur elles-mêmes sans stimuler leurs hormones ».
 
A l’origine, elle comptait installer son gynécée dans les Caraïbes : le terrain était acheté, il n’y avait plus qu’à construire. C’est sur l’insistance de son compagnon finlandais – ses parents possèdent l’île voisine de « SuperShe » – que Kristina Roth s’est laissé convaincre, après être tombée amoureuse des paysages verdoyants et tranquilles qui l’entouraient.
 

« SuperShe », l’île finlandaise interdite aux hommes

 
Elle qui « adore les hommes ! », comme elle le dit, veut offrir à des femmes triées sur le volet par le biais de la cooptation la possibilité de se ressourcer. Exercices de fitness, cours de cuisine et l’inévitable yoga leur seront proposés : ou l’art de les aider à se centrer sur soi tout en faisant assurer au moins une partie de l’intendance par les visiteuses elles-mêmes.
 
L’idée n’est pas absurde en soi : les communautés de femmes sont vieilles comme le christianisme, des abbayes et des cloîtres en passant par les béguinages. Lipstick superflu, évidemment… Mais au moins avaient-elles un Dieu à adorer et un but dans la vie, dans un célibat choisi.

 

Lu sur RITV
 

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