Le gouvernement veut lutter contre le chiffrement des données

Malgré l’avis de l’ANSSI, Bernard Cazeneuve a annoncé vouloir lancer une initiative européenne contre le chiffrement des données (dépêche NextInpact).

> Voir la note de l’ANSSI [pdf]

 

Quelques évidences sur le fond de l’affaire :

1/ Le débat parle beaucoup de chiffrement « de bout en bout ». En vérité, il s’agit de l’unique manière de communiquer de manière sécurisée, sans risque d’espionnage (l’information doit être chiffrée avant son envoi, sinon le chiffrement ne garantit rien, le message pouvant être intercepté).

2/ Inutilité du point de vue de la lutte antiterroriste (voir aussi la conclusion de l’ANSSI ci-dessous) : comme pour l’interdiction des armes, l’interdiction du chiffrement ne gêne que les honnêtes gens.

3/ Une interdiction du chiffrement se réduirait probablement dans la réalité à des accords avec les entreprises gérant les programmes de communication les plus répandus (Telegram, etc.). On peut imaginer les risques d’espionnage économique

La conclusion de l’ANSSI (non écoutée semble-t-il par le gouvernement) :

« Imposer un affaiblissement généralisé des moyens cryptographiques serait attentatoire à la sécurité numérique et aux libertés de l’immense majorité des utilisateurs respectueux des règles, tout en étant rapidement inefficace vis-à-vis de a minorité ciblée.

Pour atteindre des objectifs opérationnels d’accès à des données chiffrées, la coopération judiciaire avec les fournisseurs de produits et de services sécurisés reste la procédure à privilégier. Si cette approche devait à l’expérience se révéler insuffisante, la seule démarche efficace, bien que complexe et coûteuse, consisterait à développer les techniques d’interception et d’intrusion informatique d’ores et déjà prévues et encadrées par la loi. »

 

un-gouvernement-à-lécoute

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25 Comments

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  • jeannot , 15 août 2016 @ 16 h 27 min

    A Wagner

    Je vous que nous avons à peu près les mêmes lunettes…

    D’ailleurs, c’est aussi le cas d’autres personnes, et non des moindres:

    Citation:

    Lettre ouverte au Président de la République

    7/19/2016
     
    Il est probable que le « président normal » que vous avez prétendu vouloir être en 2012 ne s’attendait pas à une fin de quinquennat aussi dramatique pour la France, défigurée et aujourd’hui à nouveau martyrisée à Nice. Et pourtant tout semblait avoir bien commencé ce 14 juillet 2016, jour de fête nationale où lors de votre allocution télévisée traditionnelle vous avez cru pouvoir annoncer un retour à la normale en France et la fin de l’état d’urgence. Las ! Le long exercice d’autosatisfaction auquel vous vous êtes livré devant les Français s’est fracassé une fois encore sur le terrible mur des réalités, le soir même, à Nice, sur la promenade des Anglais.
     
    Le carnage de la baie des anges aura eu raison de votre effroyable angélisme. Votre aimable philosophie de l’Histoire et du tragique, vos propos bucoliques sur le « vivre ensemble » et le pays des droits de l’Homme, n’auront fait qu’encourager à encore plus de bestialité et de barbarie ces ennemis de l’intérieur que vous refusez de nommer et qui nous font la guerre.
     
    Sourd à cette colère qui monte dans le pays, vous vous obstinez à répondre, avec une sidérante constance qui confine à la folie et à l’aveuglement idéologique, à coté de la menace, à coté des enjeux, à coté du réel.
    Alors que l’ennemi est chez nous, bénéficiant d’un milieu favorable lié à l’immigration de masse et à des réseaux constitués en France ou à nos portes, vous ne trouvez d’autre parade que des bombardements en Syrie (à des milliers de kilomètres du véritable théâtre des opérations) et des gesticulations maritimes avec l’envoi du porte-avions Charles de Gaulle au Moyen-Orient…à l’automne ! Pourquoi ne comprenez-vous pas que les terroristes sont aujourd’hui en France comme des poissons dans l’eau et qu’il vous faut résoudre au plus vite le problème de l’immigration extra-européenne !
     
    Deux mesures doivent être prises rapidement. Elles découlent de l’analyse des attentats successifs qui frappent la France. La première mesure concerne les personnes étrangères issues de l’immigration extra-européenne en situation régulière et détenant un titre de séjour ou de résident qui se rendent coupables de délits ou de crimes. L’expulsion dans leur pays d’origine doit leur être systématiquement appliquée ainsi qu’à leur famille (on ne sépare pas la famille) au terme de leur peine fixée par le tribunal. Si cette mesure avait été appliquée, l’attentat de Nice n’aurait pas eu lieu. Quant à ceux qui sont en situation irrégulière (clandestins), ils doivent être expulsés.
     
    Si cette mesure était appliquée, deux des barbares qui ont participé au carnage du 13 novembre 2015 à Paris n’auraient pas pu le faire. La seconde mesure porte sur la double-nationalité qui non seulement brouille les repères et empêche la communion nationale mais constitue, à terme, une menace sérieuse de dislocation du peuple de France. Face à ce péril que vous ne pouvez pas et ne devez pas ignorer c’est le principe même de l’acquisition de la nationalité française qui se pose.
     
    Il est donc urgent de supprimer la double-nationalité pour les personnes d’origine non européenne. Car en période de guerre – et nous sommes en guerre comme vous l’avez rappelé – on ne peut pas se satisfaire d’être à moitié français à un moment où l’engagement doit être total face à l’ennemi. Le 13 novembre dernier, la majorité des barbares qui ont semé la mort étaient binationaux, c’est à dire à moitié français. Alors que la patrie est en danger, il est grand temps que chacun nous dise, au-delà de paroles creuses sur l’amour universel, à quel camp il appartient.
     
    Alors que l’ennemi se revendique clairement d’une interprétation révolutionnaire de l’islam, vous persistez contre toutes les évidences à parler de la menace d’un terrorisme sans origines et sans attaches religieuses. Et pourtant, c’est le terrorisme islamique qui nous frappe aujourd’hui. Un islamisme révolutionnaire qui a vu le jour après la seconde guerre mondiale, durant la décolonisation, dont les principaux inspirateurs, l’Egyptien Sayid Qutb et l’Indien Al Mawdudi, ont cherché, dans le cadre du conflit Nord/Sud naissant, à utiliser le Coran dans sa version la plus extrémiste et la plus violente, pour combattre et détruire l’Occident. La France, patrie des Lumières, est ainsi aujourd’hui fort logiquement le premier pays visé en Europe par les terroristes islamistes après les États-Unis et les attentats du 11 septembre 2001.
     
    Alors que l’ennemi veut notre mort, tue nos familles, nos compagnes, nos enfants, vous vous écriez plein d’indécence pour les victimes et leurs proches : « On veut assassiner la liberté ! ». Mais Monsieur le Président et sauf votre respect, ce n’est pas en invoquant ce type de valeurs abstraites et desséchées telle que la tolérance ou la liberté que vous allez générer en France ces vocations héroïques qui seront le salut de la mère Patrie en temps de guerre.
     
    Face à cet islamisme révolutionnaire pervers et haineux qui gagne toujours plus d’esprits dans le monde comme chez nous dans des catégories de la population qui ont bénéficié ces dernières décennies de notre accueil généreux et bienveillant, il faut au contraire mobiliser la force du sentiment, les vertus de la famille comme du patriotisme seules en mesure de nous permettre de gagner cette guerre contre la barbarie intérieure. Il ne faut pas avoir honte non plus de rappeler les origines chrétiennes de notre patrie, mais c’est déjà là probablement beaucoup trop vous demander. Votre aveuglement actuel, Monsieur le président, ne serait qu’anecdotique s’il n’avait comme conséquence que de vous perdre vous et votre gouvernement aux abois. Malheureusement, c’est de la France et de sa survie dont il s’agit aujourd’hui.

     
     
    Ivan BLOT
    Inspecteur général honoraire au ministère de l’intérieur
     
    Antoine MARTINEZ
    Général (2S) Armée de l’air

     
    Co-Présidents des Volontaires Pour la France

  • jeannot , 15 août 2016 @ 16 h 52 min

    Il ne s’agit pas d’être “raciste” (le mot fatal en “France”), mais de ne pas se laisser insulter et piétiner en souriant poliment…
    Pour ce qui est du vote, rien n’est plus pernicieux que l’impression d’avoir contribué, alors que ça ne sert à rien si les dés sont pipés et que la messe est dite d’avance…

  • jeannot , 15 août 2016 @ 18 h 42 min

    A Wagner

    Je conclurai par ce vieux dicton Inuite peu connu, pour qui sait le lire:

    deltasolo hatt frii povint heff hairr

    C’est-à-dire:
    “Vole libre et non sous un maître”

  • jeannot , 15 août 2016 @ 19 h 25 min

    Merci Wagner, à bientôt sans aucun doute.

  • maury , 15 août 2016 @ 23 h 16 min

    GRAVISSIME N EST IL PAS???

    Le gouvernement français fait disparaître les dossiers des djihadistes de peur “d’une guerre civile” ??????

    NEWSLETTER

    Anciens des Missions Extérieures

    > Jeudi 18 mai 2016, une conférence intitulée “Sécurité, justice : le déclin français ?” s’est déroulée en présence de Hervé Mariton, député LR de la Drôme, du juge Philippe Bilger, magistrat honoraire et de l’Institut de la Parole, de Guillaume Jeanson, de l’Insitut pour la Justice et avocat au Barreau de Paris, et de Luc-Etienne Gousseau, avocat à Mende.

    Pendant la conférence, l’assistance a appris que le gouvernement républicain tentait par tous les moyens de faire disparaître les dossiers des djihadistes et autres islamistes présents sur le territoire hexagonal. Le but étant d’éviter une “guerre civile” de nature raciale et religieuse en France.

    > Europe Israël (source) :

    > Maître Gousseau […] a révélé que les dossiers des djihadistes fichés S confiés à la justice en Lozère, son département d’affectation, avaient tous disparus des tribunaux. Il a également précisé que ce n’était pas un fait isolé en France. En effet, un de ses collègues lyonnais lui a fait savoir qu’il en était de même dans sa ville. Pour Maître Gousseau, la question d’une volonté d’état à faire disparaître des éléments de preuves se pose avec beaucoup d’inquiétude. Il est persuadé que le contenu des dossiers révélé au grand public serait à même d’engendrer une guerre civile dans l’ensemble du pays.

    > Monsieur Mariton, monsieur le juge Bilger, maître Jeanson et maître Gousseau se sont montrés particulièrement alarmistes à propos des violences islamistes à venir. A les écouter, la justice semble, de son coté, prise de court et démunie pour inventer des solutions en amont. Pourtant, elle devra rationnellement affronter la haine de ceux qui ont fait le choix d’un autre code civil, celui de la charia, et de l’appartenance à une autre communauté, celle de l’oumma.

    > @ Sébastien COLIN pour Europe Israël News.

    > Sources : http://www.europe-israel.org/2 016/05/disparitions-inquietant es-des-saisies-effectuees- dans-le-cadre-des-perquisition s-administratives-liees-a-l- etat-d-urgence/

    > http://www.ame-france.eu/?sen dpress=eyJpZCI6ODM0OSwidmlldyI 6ImVtYWlsIn0

  • Wagner , 16 août 2016 @ 9 h 48 min

    Bonjour Jeannot,
    Si je vous lis bien, vous êtes contre le vote en 2017 , avec tout le respect, je ne suis pas de votre avis. En effet, aller voter est un devoir et en même temps l’occasion de s’exprimer, ne pas participer aux votes c’est, de laisser libre cours
    à ceux qui sont actuellement au pouvoir . Ceci étant , il est vrai qu’actuellement les français n’ont plus cette envie de voter, car Droite ou Gauche confondues ne sont pas à la hauteur pour redresser la France . Je suis conscient, promesses , promesses et rien que des promesses non tenues après le élections nous rendent méfiants, mais ce n’est pas une solution pour autant de ne pas participer au vote.
    Vous suggérez quoi?

  • jeannot , 16 août 2016 @ 10 h 35 min

    Bonjour Wagner,

    Eh non, je ne suis pas contre le vote…

    Par contre, que l’on considère le vote blanc comme significatif du fait qu’aucun des choix proposés n’est accepté, et non pas comme une abstention de vote!

    “Les Citoyens de Vote Blanc exigent que le vote blanc soit compté comme un suffrage exprimé et qu’il ait un caractère invalidant si il est en majorité absolue (50% + 1 voix).”

    Commençons déjà par cela…

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