Education nationale : Manuel Valls se prononce pour « une véritable réforme »

A François Hollande qui promet de rétablir, s’il est élu, les 60 à 70 000 postes de fonctionnaires supprimés dans l’Education nationale depuis 2007, Manuel Valls a répondu lundi que “notre réponse ne peut pas être la dépense publique”. C’est “une véritable réforme de l’Education nationale” que “propose” le candidat à la primaire socialiste. Enfin un peu de bon sens au PS !

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  • SAINT MARTIN Louis , 14 septembre 2011 @ 10 h 09 min

    Super ! On va enfin apprendre à écrire, lire et compter à nos petits enfants ? On va apprendre leur Histoire et leur glorieux passé aux plus grands ? On va chasser de l’Education dite Nationale tout ce qui s’apparente, de près ou de loin, à de la politique ou à de l’idéologie (forcément anti-nationale, anti-chrétienne, pro-aberrations sexuelles) ?
    On va aussi remettre au travail les milliers de glandeurs qui font dans le syndicalisme ? Les fainéants qui se font porter pâles à tour de bras ? ceux qui négligent leurs cours ? On va donner aux parents le choix complet des établissements pour leurs enfants grâce au chèque scolaire ? On va chasser la violence et la drogue de nos cours de récré ? On va retrouver le sens de la discipline et soutenir ceux qui sont censés la faire respecter ? On va renvoyer à leurs chères études les soixante-huitards attardés qui y tiennent le haut du pavé ?
    Bref, on va finir de marcher sur la tête ?
    Ah ! Manuel, quel beau programme ce serait là. Mais je doute que ce soit le tien.

  • Collectif 13 EVS/AVS , 14 septembre 2011 @ 16 h 44 min

    Collectif13 EVS/AVS     email : [email protected]

    Créé le 2 mai 2011 avec le soutien de Sud Education. Plus de 120 adhérents. Recours collectif engagé auprès des Conseils de Prud’hommes d’Aix-en-Provence et de Marseille à l’encontre des lycées employeurs pour défaut de formation et, de ce fait, licenciement abusif de ses salariés. Audiences en octobre et novembre 2011. Condamnation de l’Education nationale lors de plusieurs jugements en France. De septembre 2006 à juin 2011, plus de 100 000 contrats précaires.

    Monsieur Manuel VALLS
    L’année scolaire 2011/2012 vient de commencer et curieusement, personne ne parle des employés et auxiliaires de vie scolaire, ni de leurs conditions précaires dans l’Education nationale :
    –         contrat proposé ou renouvelé au dernier moment, au gré des derniers critères d’éligibilité définis par les préfectures,
    –         délai administratif d’instruction des dossiers excessivement long,
    –         contrat à court terme sans perspectives,
    –         pas de reconnaissance du travail accompli,
    –         réduction du salaire,
    –         non-respect des obligations de formation et de suivi,
    –         disparité des conditions d’emploi selon le critère social (RSA ou pas, 20 h ou 26 h),
    –         etc …

    Dans les Bouches-du-Rhône, après un jeu de yo-yo (« sera renouvelé, ne le sera pas »), tous les postes de secrétaire dans les écoles primaires ont finalement été supprimés durant l’été 2011. Un premier écrémage avait été effectué en décembre 2010 sous l’effet de la réduction brutale du salaire (190 euro net de moins par mois pour un temps partiel).

    Comment résorber le chômage en supprimant des emplois et en n’en créant pas dans la durée ?

    Paradoxe de la situation : tous ces salariés sont retournés à la case « chômage » alors que ces emplois répondent à un besoin permanent dans les écoles. En aidant les équipes enseignantes à se consacrer à leur cœur de métier, l’enseignement aux élèves, et en favorisant le lien parents, enfants, enseignants, ils contribuent au bon fonctionnement des établissements ainsi qu’à la stabilité et à l’efficacité de l’équipe éducative.

    Qui se préoccupent aujourd’hui du devenir de ces salariés ayant pourtant accompli leur mission avec implication et ayant donné satisfaction ?

    En tant que candidat(e) à l’élection présidentielle, qu’envisagez-vous ?

    –      pour que ces emplois dits précaires, utiles aux élèves, parents et enseignants bénéficient enfin d’un véritable statut,
    –         pour aider les écoles à fonctionner durablement dans de bonnes conditions,
    –         pour aider ces salariés à retrouver un emploi, voire leur emploi au sein de l’Education nationale,
    –         pour mettre un terme à cette précarité et ces conditions d’emploi abusives.                                
    Le Collectif13 EVS/AVS

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