Mersin, le choix d’un autre exil

Ces dernières semaines, des dizaines de milliers de personnes ont tenté de rejoindre l’Europe. Une grande partie de ces clandestins qui fuyaient leur pays, étaient Syriens. Mais d’autres Syriens, depuis que le pays a plongé dans la guerre, ont fait un autre choix que celui d’aller en Europe : celui d’attendre, dans une ville toute proche de la Syrie, la fin de la guerre, et être prêts à y retourner le plus vite possible quand le pays sera à nouveau libre. Reportage à Mersin, une ville portuaire du Sud de la Turquie, où 300 000 Syriens se sont installés, le tiers de la population. Ils ne cherchent pas à s’intégrer à la société turque, ils ont créé des écoles syriennes, ils vivent leur exil à Mersin comme un exil temporaire. Alors que beaucoup d’adultes syriens de Mersin ont du mal à comprendre le choix de leurs concitoyens qui partent en Europe, certains jeunes, eux, sont tiraillés entre envie de reconstruire leur pays et envie de tenter leur chance dans les universités à l’étranger. Reportage de Florence Lozach et Constance de Bonnaventure dans cette ville qui a été baptisée la petite Syrie turque :

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4 Comments

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  • Pascal , 14 octobre 2015 @ 3 h 18 min

    Mersin est l’orthographe en turc. En français il est préférable d’écrie Mersine avec e à la fin.

  • penelope , 14 octobre 2015 @ 11 h 09 min

    ils ont raison de vouloir rester dans leur pays,toute guerre à une fin,nous avons connu cela,laisser la place aux islamistes c’est déjà leur donner raison,d’autre part,nul part on est aussi bien que dans pays,même bien intégré,on reste toujours un étranger,ce sont ceux qui reste qui ont le plus de courage.

  • titiz45 , 14 octobre 2015 @ 13 h 12 min

    en général ce sont les lâches qui fuient au loin, attirés par les subsides que nos services sociaux leur octroient sans compter alors que nous n’en avons plus les moyens, ou simplement pour nous envahir (cheval de Troie)

  • nauticat , 14 octobre 2015 @ 16 h 42 min

    bonjour titiz45,comme par expérience je connais assez bien à la fois l’Africain le Maghrébin le Syrien moyen ,je dirais la “flemmardise ” ,la ” couardise” naturelle . Ceux du moyen Orient étant encore plus à incriminer que les autres , dans le coin les armes jonchent quasiment le sol .

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