«Retraites et liens intergénérationnels»

L’Institut de formation politique (site) vient de mettre en ligne sa dernière note intitulée “Retraites et liens intergénérationnels”. Un outil indispensable pour comprendre la complexité, l’inéquité du système français et le pourquoi d’une faillite programmée.

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9 Comments

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  • Gérard Couvert , 14 juin 2013 @ 11 h 06 min

    Doxa libérale, non pas une avancée mais 20 ans de retard conceptuel !
    C’est vrai que le système des fonds de pension à l’anglo-saxonne ont bien montré leur efficacité ! en mettant sur la paille des millions de travailleurs occidentaux et en pillant partout dans le monde des entreprises moyennes, en France particulièrement.
    Pour des catho vous devriez savoir qu’il est immoral de faire de l’argent avec de l’argent !

  • K. , 14 juin 2013 @ 11 h 55 min

    Ou avez vous lu que les fonds de pensions étaient conseillés?

  • Sentinelle , 15 juin 2013 @ 9 h 51 min

    K, dans le document il est bien préciser à la page 4 et sous le titre ” la voie de la réforme ” les modifications qu’ils veulent mettre en place. Lire :

    2. Équité intergénérationnelle:
    Plafonnement des cotisations affectées à la répartition et ” développement de la capitalisation ”
    Et là Gérard à raison, rien ne garantit aujourd’hui qu’une fois arrivé à la retraite, que l’argent économisée plus les intérêts soit toujours dans les caisses.
    Rappelons nous les USA et l’Angleterre.

  • JPL , 15 juin 2013 @ 11 h 14 min

    Le système de retraite fonctionne sur le même principe que le système Madoff, c’est de la cavalerie financière donc la plus grande escroquerie du siècle.
    Dans un pays démocratique et un Etat de droit un tel système est condamnable pénalement. On attend toujours les sanctions et on peut attendre longtemps dans un régime totalitaire !

  • Gérard Couvert , 15 juin 2013 @ 11 h 24 min

    Dans le système français les retraites sont payées par les actifs, le montant en est calculé au travers d’un mécanisme prenant en compte les durées et niveaux de salaries perçus par le bénéficiaire. Ce calcul s’il apparait juste et justifié brise malgré tout l’idée de la solidarité trans-générationelle. On pourrait imaginer un “salaire vieillesse” non connecté au temps de travail antérieur ni à de quelconques cotisations : la nation payerait ce salaire, identique pour tous, et réputé suffisant pour vivre, tout désir d’augmenter ce revenu serait de l’ordre de la capitalisation privée ou publique.
    Ce salaire serait financé par l’impôt général, les cotisations patronale et salariales “retraites” disparaitraient, les fonds de capitalisation seraient collectés par des moyens appropriés hors contrat de travail.
    En gros la dignité commune, par un revenu suffisant, des personnes âgées serait à la charge commune des citoyens actifs ou productifs en proportion non de leur revenus à eux mais des besoins collectifs. Ni en tant que donateur ni en tant que récipiendaire il n’y aurait de différence financière. Chacun payerait à l’état une même somme permettant de verser ce salaire vieillesse identique pour toutes les personnes âgées. Au-delà serait le domaine du contractuel de type capitalisation ou assurance ou mixte, avec une offre publique et des offres privée
    Ce qui est vicieux dans le système actuel c’est que la puissance publique prenne en compte et tente de reproduire des différences sociales ; dans les faits se sont les cotisants les plus pauvres mais les plus nombreux qui payent davantage proportionnellement à ce qu’ils toucheront ; en quoi la puissance publique devrait-elle faire qu’un cadre à la retraite puisse prolonger son différentiel de mode de vie avec l’ouvrier lui aussi à la retraite ; on peut estimer que le cadre produit davantage de richesse pour la collectivité que l’ouvrier, mais une fois que l’un et l’autre sont retraités la collectivité n’a à leur égard qu’une obligation de dispenser un revenu suffisant et vivrier.
    Le même raisonnement s’applique à l’assurance maladie.
    Il est notable que le système des allocations familiales, l’ancien (!), n’est pas très éloigné de ces considérations.

  • Bernard , 15 juin 2013 @ 13 h 38 min

    à Gérard COUVERT, je suis surpris de vous lire, c a d =
    Pour des catho vous devriez savoir qu’il est immoral de faire de l’argent avec de l’argent !
    Où AVEZ VOUS TROUVE CELA ? Les cathos seraient donc tous immoraux !!!
    NON, il est immoral pour les arabes de faire de l’argent avec de l’argent, leur dit le CORAN
    D’ailleurs de gros fonds de placements arabes sont ainsi faits !!

  • Gérard Couvert , 15 juin 2013 @ 14 h 33 min

    Pourquoi les Juifs étaient-ils protégés des Papes, particulièrement dans le contât-Venaissin ? Pourquoi les Siennois, les Veniziens ou les Florentins dépensaient sans compter pour édifier des monuments religieux ? Pourquoi l’une des causes de la réforme fut-elle liée au droit d’usure ? Pourquoi les nobles français ou espagnols étaient-ils moins enclins que les nobles anglais à faire du commerce ou de la banque ?
    L’église catholique, héritière des traditions latines, n’a pas eu les yeux de Chimène pour l’économie financière, et le développement en premier de la révolution industrielle en Angleterre n’est pas un hasard.
    Enfin revenons à l’étymologie du mot négociant : neg otium, sans loisirs, obligation de travailler, etc.

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