Le maire de Washington, D.C., censure un ex-gay sous la pression du lobby LGBT

Ex-gayphobie. Vincent Gray, le maire de Washington, D.C., a finalement admis lundi qu’il avait décommandé le chanteur Donnie McClurkin qui devait se produire lors d’un concert financé par la ville et organisé samedi 10 août au mémorial Martin Luther King pour commémorer le 50e anniversaire du plus célèbre des discours du pasteur baptiste afro-américain. Il a invoqué des plaintes d’activistes homosexuels. La mairie a d’abord prétendu que le retrait du chanteur de gospel avait été décidé de façon bilatérale, l’objectif étant “de rassembler les gens” et “de promouvoir la paix ainsi que l’harmonie” avant que McClurkin ne démente cette affirmation et n’explique avoir été purement et simplement “désinvité” par Vincent Gray. Les appels de pasteurs exerçant leur ministère dans le District de Columbia n’auront pas suffi à faire changer d’avis l’édile. Que reproche donc le lobby gay à Donnie McClurkin ? D’avoir été gay, suite à un abus sexuel et d’avoir renoncé par la suite au mode de vie LGBT en “(combattant)” son homosexualité qu’il avait qualifié de “malédiction” avant d’en “être délivré par Dieu”. Bref, McClurkin est un ex-gay, la bête noire du lobby homosexuel outre-Atlantique. Aujourd’hui, le chanteur de gospel dénonce une “intimidation” et “l’intolérance” de ceux qui ont appelé à le désinvité. “C’est priver quelqu’un de ses droits civils que de lui dire qu’il ne peut pas venir à un événement, [parce qu’]en venant cela causerait une perturbation”.

> le site officiel de Donnie McClurkin

Lire aussi :
> États-Unis : un ex-homo dénonce « l’homofascisme »

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16 Comments

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  • Maurice , 18 août 2013 @ 6 h 21 min

    On peu en changer à condition que ce soit dans le bon sens (si on peu appeler ça [bon sens]), c’est à dire se faire agrandir le cercle par des amis.
    N’est-ce pas de la xénophobie ?!

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