Éleveurs : impasse dans les négociations

Le dialogue est coupé entre les industriels et les éleveurs de la filière porcine, qui n’arrivent pas à résoudre leur conflit sur le prix de la viande. Les éleveurs bretons ont demandé jeudi à Manuel Valls d’intervenir directement dans cette crise après l’annonce d’une deuxième suspension de la cotation au marché du porc breton :

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  • Marino , 14 août 2015 @ 16 h 00 min

    Des agriculteurs qui manifestent depuis jeudi à Caen devant la préfecture du Calvados ont déversé vendredi 14 août plusieurs tonnes de fumier et de gravats devant les portes d’un Monoprix

    * Porc: le conflit tourne en eau de boudin

    Le ministre de l’Agriculture a appelé la filière porcine au dialogue et énuméré les mesures déjà prises pour la compétitivité de l’agriculture. Les éleveurs s’en tiennent à leur revendication, non satisfaite: les prix

    Les éleveurs porcins bretons en ont appelé vivement à Manuel Valls hier pour qu’il intervienne directement dans la nouvelle crise qu’ils traversent après l’annonce d’une deuxième suspension de la cotation hier au Marché du porc breton (MPB) à Plérin (Côtes-d’Armor) qui les place dans une situation “inextricable”.

    Constatant l’absence, comme lors de la cotation de lundi, de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa, le président du MPB Daniel Picart a annoncé la suspension de la cotation prévue jeudi matin mais n’a pas écarté qu’une séance exceptionnelle puisse être organisée aujourd’hui.

    “L’heure est extrêmement grave”, a déclaré le président de l’Union des groupements de producteurs de viande en Bretagne, Michel Bloc’h, “il faut que le Premier ministre nous entende physiquement dès demain j’espère ou dès cet après-midi”.

    “Si Valls ne répond pas de la journée, surveillez vos portables car vous recevrez sans doute un SMS pour une mobilisation. On ne peut pas laisser les choses comme ça”, a lancé Didier Lucas, président de la FDSEA 22 devant des dizaines d’éleveurs. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a expliqué qu’il ne disposait d’aucun levier juridique pour forcer la cotation à reprendre sur le marché de Plérin, car il s’agit d’une association type loi 1901 dont seuls les adhérents peuvent prendre les décisions.

    Ce nouveau rebondissement de la crise agricole menace de s’étendre de nouveau à tous les secteurs de l’élevage.

    Ce nouveau rebondissement de la crise agricole menace de s’étendre de nouveau à tous les secteurs de l’élevage.

    Depuis hier matin, une centaine d’agriculteurs, toutes productions confondues, sont rassemblés devant la préfecture du Calvados à Caen avec des remorques de déchets qu’ils menacent de déverser.

    La Cooperl et Bigard/Socopa jugent le prix de 1,40 euro/kilo trop élevé, notamment par rapport à la concurrence européenne.

    Les acteurs de la filière soulignent l’urgence de la situation, sachant qu’”un cochon prend un kilo par jour” et que son alimentation non prévue constitue un coût supplémentaire pour le producteur.

    De leur côté, les industriels attendent de l’État qu’il leur permette d’être compétitifs à l’export en compensant les distorsions de concurrence qu’ils subissent vis à vis des concurrents européens, qu’ils dénoncent depuis des années.

    “On ne peut pas supporter 30 centimes d’écart avec (le prix pratiqué sur) un marché européen ouvert à tout va”, a commenté mercredi Patrice Drillet, président de la Cooperl qui exporte 35% de la viande qu’elle commercialise

    – Charente libre

  • charles-de , 14 août 2015 @ 18 h 32 min

    Voilà ENCORE LES BIENFAITS DE L’EUROPE !

  • marie france , 14 août 2015 @ 19 h 08 min

    çà n’a pas avoir avec l’article mais un rapport sur le porc à la cantine ,je viens de lire sur itlé que le sieur yves jego udi, veut faire voter une loi pour un menu sans viande dans les cantines ,ces udi comme l’upm une bande de vendus

  • Guy Marquais , 15 août 2015 @ 7 h 36 min

    cette conception d’un prix imposé est une entorse aux lois du marché dans une économie libérale.Quand l’essence ne se vendait plus dans les stations les gérants ont tout perdu avant de fermer les robinets. Ce sont les inconvénients d”une liberté de gérer qui a par ailleurs de nombreux avantages. Quand le cochon est cher personne ne râle . Actuellement les grands crus de vignobles rapportent des sommes énormes ….qui s’en plaint ?
    Aucun système d’économie n’a que des avantages, toujours, et pour tout le monde…. Mais comme disait Churchil…etc…etc…

  • Tonio , 15 août 2015 @ 9 h 21 min

    personne n’a cru un instant que le Foll avait l’intention d’aider les paysans; le Foll veut sauver sa place, il n’a comme tous ses collègues du gouv aucune autre véritable ambition; la conférence est condamnée d’avance par les palinodies et faux-semblants de ces faux-c..s de ministres du PS.
    Les syndicats paysans n’ont pas la même force que ceux de CGT qui peuvent empoisonner le pays entier et dont Hollande a toujours eu peur ( de la CGT) ; Hollande n’a jamais eu peur des paysans, car il les méprise; c’est la seule vérité de cette affaire!

  • Tonio , 15 août 2015 @ 9 h 22 min

    “Tout est bon dans le cochon”
    mais dans Hollande qu’est-ce qui est bon ? RIEN!

  • micaelli , 15 août 2015 @ 9 h 46 min

    @ Marino : N’oublions pas de remercier notre président de la ripouxblique
    qui en exécutant à la lettre les consignes sionistes américaines , a fermé
    les exportations de porc vers les ports RUSSES …..

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